Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Dejean Catherine

Dejean Catherine

Les travaux encadrés par "Dejean Catherine"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
22 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
Tri :   Date travaux par page
  • Le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité chez l’enfant de 6 à 12 ans : état actuel des connaissances et alternatives naturelles à la prise en charge par le méthylphénidate    - Salles Melody  -  23 octobre 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Plus connu sous le nom « d’hyperactivité », le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est une véritable pathologie psychiatrique et ne se limite pas à des enfants turbulents. Malgré une médiatisation récente, ce trouble reste encore peu connu et sous-évalué, alors qu’il entraine de la souffrance. Il apparaît dès le plus jeune âge et concerne 3,5% des enfants d’âge scolaire. Il se caractérise par une triade de symptômes (inattention, impulsivité, hyperactivité) qui peuvent être associés à d’autres comorbidités conduisant à une aggravation du trouble. La symptomatologie évolue tout au long de la vie, mais son retentissement souvent invalidant nécessite une prise en charge précoce pour être efficace. Des hypothèses étiopathologiques, de plus en plus nombreuses, supposent une origine multifactorielle : neuroanatomique, biochimique, génétique ou encore environnementale. Comme toute pathologie psychiatrique, le diagnostic du TDAH est complexe. L’approche sera majoritairement clinique, par des entretiens avec le patient et la famille. Le praticien pourra également s’appuyer sur des classifications et des échelles comportementales pouvant orienter son diagnostic, en prenant soin de veiller à exclure les diagnostics différentiels, évitant ainsi toute erreur de jugement. Depuis longtemps, l’efficacité du traitement médicamenteux pour les enfants TDAH a été démontrée. Le méthylphénidate, un psychostimulant, constitue le traitement de référence en France, mais comporte de nombreux effets indésirables. Actuellement, face aux controverses sur ce traitement et à la tendance à la recherche du naturel, plusieurs études s’intéressent à une nouvelle prise en charge. Grâce à une meilleure compréhension du trouble, des thérapies complémentaires et alternatives au traitement pharmacologique se sont développées, même si elles n’ont pas toutes démontré leur efficacité. Néanmoins, cette médecine pourrait offrir des options de traitements, avec par exemple des modifications alimentaires, des suppléments nutritionnels et des compléments à base de plantes ou encore de l’homéopathie. Une telle médication permettrait d’individualiser le traitement et d’adapter la thérapeutique en fonction des symptômes propres à l’individu.

  • L’engouement des adolescents pour l’utilisation détournée de codéine et prométhazine au travers du cocktail « purple drank » en France    - Nowak Anna  -  14 septembre 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le mésusage et l’abus de produits pharmaceutiques sont des pratiques connues depuis des décennies et concernent particulièrement les dérivés opiacés. L’arrivée du nouveau phénomène « purple drank » dans les années 2000 en France a contribué à la multiplication des signalements auprès des différents organismes responsables de l’addictovigilance.

    L’objectif de cette thèse est d’étudier les comportements, les objectifs et les risques engendrés par les consommations détournées de spécialités médicamenteuses, plus précisément la Codéine, le Dextrométhorphane et le chlorhydrate de Prométhazine qui servent à la concoction du cocktail purple drank.

    C’est par une étude descriptive et rétrospective que j’ai tenté de répondre aux questions suivantes : Comment cette pratique est-elle arrivée en France ? Quelle est la population cible ? Quels sont les facteurs influençant ? Quels sont les risques encourus à court ou long terme pour ces consommateurs ? Quels sont les rôles du pharmacien dans la prévention et le suivi des patients dépendants ou non ?

    A travers cette thèse, j’ai voulu m’intéresser aux risques que représentent l’absence de prescription médicale obligatoire pour certains médicaments ainsi que l’absence de réglementation concernant la délivrance de spécialités pharmaceutiques aux mineurs. La mode du purple drank chez les jeunes s’est énormément développée entre 2015 et 2017. D’ailleurs, en cours de rédaction de cette étude, le Ministère des Solidarités et de la Santé a pris une décision exceptionnelle : la Ministre Agnès Buzyn a publié un arrêté à effet immédiat inscrivant la Codéine et ses dérivés sur la liste des médicaments disponibles uniquement sur ordonnance.

  • Devenir des enfants nés d’une mère psychotique : à propos d’études de cas au sein du Centre Hospitalier Psychiatrique Henri Laborit de Poitiers    - Plassart Anaïs  -  10 septembre 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Les troubles psychotiques présents entre 0,5 et 2% de la population, sont caractérisés par au moins l’un des symptômes suivants : hallucinations, délires, comportements moteurs anormaux ou désorganisés, symptômes négatifs, pensées désorganisées. La prise en charge de ces troubles repose sur des traitements antipsychotiques, une psychothérapie et des séances d’électro-convulsivo-thérapie. Par ailleurs, il n’est pas rare que ces patients déclarent des comorbidités liées à la psychose, telles que d’autres troubles mentaux, des conduites addictives, des maladies somatiques, augmentant le risque de mortalité de ces sujets. Ces malades ont souvent aussi des conditions de vie précaires et malsaines (monoparentalité, précarité, violence, troubles alimentaires…). Par conséquent, être mère dans ces circonstances pourra engendrer : des comportements maltraitants (physique, psychologique, par négligence ou par carence) ; des toxicités médicamenteuses sur l’enfant pendant la grossesse et à la naissance ; des altérations, dès la grossesse, dans la construction des liens mère-enfant ; des abandons de l’enfant et des placements du fait des hospitalisations fréquentes et une majoration pour l’enfant de développer des troubles mentaux par la génétique maternelle. Dans ces conditions, l’enfant né d’une mère psychotique va présenter des troubles tout au long de ses phases développementales, c’est-à-dire toute sa vie. Il manifestera des troubles du comportement, des troubles du développement, des troubles fonctionnels, des troubles mentaux, des troubles émotionnels, un risque d’infanticide, ainsi que de la souffrance et des ressentis négatifs pouvant entrainer sa mort par suicide. Cependant, il existe des facteurs protecteurs pouvant diminuer la gravité ou la fréquence des troubles développés par l’enfant. Ce travail est notamment illustré par des cas bibliographiques et des cas cliniques, retrouvés au sein du centre hospitalier psychiatrique Henri Laborit de Poitiers.

  • Prise en charge thérapeutique des lomboradiculalgies post-opératoires    - Denis Charline  -  28 mai 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    L’objectif de cette thèse bibliographique est d’avoir une vision globale de l’état des connaissances actuelles concernant les lomboradiculalgies post-opératoires et leurs traitements.

    La première partie est consacrée à la douleur et ses définitions. Nous commencerons par développer la douleur au sens large telle que définie par l’IASP : « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en termes évoquant une telle lésion ».

    Après avoir abordé les différents types de douleurs, la douleur chronique, les divers mécanismes en jeu, l’évaluation de la douleur et enfin la douleur lombaire chronique, nous aboutirons progressivement à l’objet de la thèse à savoir les lomboradiculalgies post-opératoires plus connues sous le terme anglais de failed back surgery syndrome ou FBSS.

    La seconde partie sera un récapitulatif de l’ensemble des thérapeutiques les plus utilisées de nos jours dans cette indication. Nous trouverons donc au sein de cette section les diverses classes médicamenteuses utilisées, la très plébiscitée neuromodulation, l’approche cognitivo-comportementale ainsi que l’approche physique au travers de la kinésithérapie. Pour clôturer cette seconde et dernière partie, nous évoquerons une toute nouvelle approche venue de Russie : le SCENAR.

  • Le burnout professionnel : définitions, caractéristiques, prévention et prise en charge    - Legros Melanie  -  22 mai 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Depuis longtemps, les effets néfastes du travail sur la santé sont l’objet de réflexion mais il faudra attendre la deuxième moitié du 20ième siècle pour qu’ils deviennent une réelle préoccupation. Le phénomène connaîtra son véritable essor dans les années 70. Cliniciens et chercheurs se penchent alors sur le syndrome d’épuisement professionnel et l’érigent en entité clinique. Aux Etats-Unis, le psychiatre Herbert Freudenberger, le premier à le décrire, et le nomme « burnout ». Cependant, la plupart des définitions actuelles se basent sur le modèle à trois dimensions de Christina Maslach, le burnout est donc caractérisé par une symptomatologie aspécifique : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation, et la diminution de l’accomplissement personnel. Elle est aussi à l’origine de l’instrument de diagnostic le plus utilisé : le Maslach Burnout Inventory (MBI). Au fil des années, de nombreux scientifiques ont étudié ce phénomène et leurs travaux ont tenté de le comprendre, de le définir, d’en déterminer les causes (qu’elle soit individuelle ou liée au travail), les mécanismes, les conséquences globales. Pourtant, le terme de burnout est maintenant passé dans le langage courant et dans l’imaginaire collectif et, si ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur, ses caractéristiques et sa définition demeurent encore imprécises. La recherche médicale a exploré plusieurs voies pour tenter de caractériser le burnout. S’agissant d’une pathologie associée au stress, les études biologiques ont recherché d’éventuelles altérations biologiques, notamment en explorant l’axe hypothalamohypophyso- adrénocorticotrope, mais à l’heure actuelle les données biologiques sont insuffisantes pour caractériser spécifiquement le burnout. Ce phénomène encore imprécis, et touchant de plus en plus de travailleurs, contraint de nombreux organismes chargés de la sécurité et de la santé au travail, de développer des moyens préventifs et la mise en place de mesures précises concernant les souffrances psychologiques au travail. Des informations médicales, scientifiques, et sociologiques sur ce syndrome sont donc essentielles car il devient un sujet d’actualité au coeur des débats politiques, en particulier pour ce qui est de sa reconnaissance en maladie professionnelle. A ce jour, le burnout ne fait pas partie des classifications médicales, ni des manuels de diagnostics de référence. Ce travail a donc pour objectif de faire connaitre ce syndrome, ses caractéristiques, les avancées actuelles, les moyens de prévention et sa prise en charge aux entreprises et à l’ensemble des travailleurs. Le but est de lever le tabou sur cette pathologie, et donner des éléments plus précis sur cette réalité.

  • Mise à disposition d’un vaccin anti-pneumococcique en France chez l’enfant de moins de 5 ans    - Marchadier Laure  -  10 novembre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    SYNFLORIX est un vaccin anti-pneumococcique indiqué chez les enfants de moins de 5 ans.

    Cette thèse présente une vision globale de la vaccination d’hier à aujourd’hui, un zoom sur la vaccination pneumococcique, une présentation du vaccin SYNFLORIX, les études cliniques et de vie réelle sur lesquelles GSK s’est appuyé pour le dossier déposé à la CommissionTechnique de la Vaccination et la Commission de Transparence. Enfin une conclusion sur l’efficacité et la sécurité du vaccin SYNFLORIX confirmées par une expérience mondiale.

    En France, c’est la Commission de transparence qui émet des recommandations vaccinales. Pour le moment seul le vaccin Prévenar13® est recommandé. L’objectif a donc été de démontrer l’efficacité et la sécurité du vaccin SYNFLORIX sur les IIP, les pneumonies et les OMA (même indication que le produit de référence).

    En s’appuyant sur les données épidémiologiques ainsi que sur les études cliniques et les études en vie réelle, nous avons démontré que SYNFLORIX est un vaccin qui a toute sa place sur le marché français.

    En effet, au delà d’une alternative thérapeutique au vaccin déjà commercialisé, il apporterait une économie pour la Sécurité Sociale grâce au faible coût du vaccin que GSK veut lancer en France. Cela permettrait à la fois d’avoir un geste protecteur tout en faisant un choix responsable.

  • Les programmes d’échange de seringues, la réduction des risques et les pharmaciens    - Penicaud Clément  -  25 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    A la fin des années 1980, chaque jour dix utilisateurs de drogues par voie intraveineuse se contaminent par le virus du SIDA et plus encore par le virus de l’hépatite C (VHC).

    Aujourd’hui près de 1100 pharmacies sont impliquées en France dans des programmes d’échange de seringues.

    La politique de Réduction des Risques (RDR) s’est développée et la loi de santé publique du 9 août 2004 lui donne un cadre légal. Cela va permettre une rencontre du monde médico-associatifs et des pharmaciens d’officine pour lutter de manière active et pragmatique au plus près de l’usager de drogues par voie intraveineuse (UDVI).

    En effet, avec l’aide des Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) et des Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), la mise en place de programme d’échange de seringues en pharmacie (PESP) devrait permettre de ne plus réduire le pharmacien et son équipe à un rôle de distributeur mais plutôt leur permettre d’être un acteur de santé publique de proximité.

    L’objectif de cette thèse est de montrer que l’efficience, l’engagement, l’accompagnement, la formation et l’évaluation de ces programmes sont des notions essentielles pour permettre une meilleure prise en charge des UDVI afin d’éviter de nouvelles contaminations au virus du SIDA et au virus de l’hépatite C. A l’aide d’une enquête réalisée avec l’aide du RESPADD (Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions), nous allons montrer les points positifs ainsi que les difficultés et les réticences à installer ces programmes partout en France.

  • La dysmorphophobie : clinique et prise en charge : hypothèse d'une relation avec les troubles du comportement alimentaire    - Baret Lorina  -  07 avril 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La dysmorphophobie, ou BDD pour Body Dysmorphic Disorder en anglais est un trouble psychique apparaissant le plus souvent à l'adolescence, se définissant comme une préoccupation sur un ou plusieurs défauts corporels qui apparaissent minimes ou non visibles par les autres. Bien que décrite depuis 1891, elle reste peu connue et peu étudiée ce qui engendre des difficultés en ce qui concerne son diagnostic et son traitement.

    Les individus atteints de cette pathologie développent des comportements répétitifs ressemblant à de véritables rituels, dont le camouflage. Cela va altérer la qualité de vie des malades qui vont montrer un fort taux de tentatives de suicide, de violence, d'addictions et on va souvent retrouver chez eux des troubles psychiques associés.

    Bien que plusieurs hypothèses soient émises, l'étiologie de cette maladie reste à ce jour non connue mais il semblerait qu'elle soit multifactorielle et complexe.

    Les traitements utilisés seront d'une part médicamenteux avec des antidépresseurs : ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine) et Clomipramine et d'autre part psychologiques par le suivi d'une thérapie cognitive et comportementale (TCC). D'autres méthodes sont étudiées mais non utilisées à ce jour en pratique.

    Les patients sont suivis le plus souvent par des médecins psychiatres ou des psychologues mais d'autres professionnels de santé peuvent également intervenir.

    Des actes de prévention peuvent-être envisagés localement dans les familles et les écoles mais aussi à grande échelle à travers les médias pour sensibiliser la population à l'acceptation de soi et des autres.

    Malgré l'hypothèse ancienne de la relation entre la dysmorphophobie et les troubles du comportement alimentaire, la littérature actuelle ne montre pas de liens significatifs.

    Les pharmaciens d'officines, tout comme les médecins généralistes, peuvent eux aussi tenir un rôle important d'écoute et de conseil à ce sujet, étant des acteurs importants de proximité au sein du système de soin.

  • Craving à la cocaïne : place de la N-Acétylcystéine    - Benbrik Fouad  -  30 juin 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La cocaïne est un alcaloïde extrait à partir des feuilles d’arbre de quatre variétés d’Erythroxylum. Plusieurs formes de consommation existent. On retrouve principalement la voie nasale (sniffée), intraveineuse et inhalée. Elle agit en stimulant le circuit de récompense. Cette stimulation se traduit par la libération de dopamine et sérotonine dans la fente synaptique. Il y a aussi des interactions glutamatergiques complexes qui sont essentielles. L’usager de cocaïne s’expose à de nombreuses complications plus ou moins graves.

    Le craving est ce besoin irrépressible de consommer une substance psycho-active. Il traduit le désir de consommer. C’est un concept multidimensionnel. Pour la cocaïne, il implique différentes composantes dans divers domaines : cognitif, émotionnel et comportemental. C’est un élément clinique important dans les addictions. Il peut être mesuré par divers questionnaires dont Obsessive Compulsive Cocaïne Scale.

    La consommation en cocaïne est rarement à l’origine d’une demande de prise en charge. Aucun médicament n’a une autorisation de mise sur le marché dans le traitement du sevrage à la cocaïne. Pour la prévention de la rechute et l’aide au maintien de l’abstinence, la N-Acétylcysteine, généralement utilisée dans le traitement de la toux grasse, peut à forte dose traiter le craving et les syndromes de sevrage à la cocaïne. Les doses varient entre 1200 mg à 3600 mg par jour. Elle est bien tolérée et les effets indésirables sont principalement digestifs.

    La N-Acétylcysteine agit en régulant l’homéostasie glutamatergique. Elle restaure la concentration en glutamate extra-synaptique au niveau du noyau accumbens qui est réduit lors d’un craving. Elle est efficace quand les patients sont déjà abstinents.

  • Cannabis et risque de schizophrénie chez l'adolescent    - Garnaud Laure-maëlle  -  30 mars 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La schizophrénie est une pathologie plurifactorielle, invalidante et sévère. Elle appartient à la catégorie des psychoses délirantes chroniques. Les symptômes sont multiples et difficiles à déceler au départ, surtout chez un adolescent. Sa physiopathologie n'est pas encore complètement élucidée mais il semblerait que des facteurs génétiques, environnementaux et des dérèglements au niveau cérébral soient responsables de la maladie.

    De nombreuses études et enquêtes répertoriées dans cet ouvrage montrent que le cannabis semble intervenir également dans le développement de la schizophrénie. Il est utilisé depuis des siècles mais connaît un essor chez les jeunes qui le consomment de plus en plus précocement et en plus grande quantité. Les effets indésirables sont aujourd'hui bien connus chez cette population, et peuvent être sévères. Le cannabis agit sur le système endocannaboinoïde en le déréglant grâce à sa molécule active, le THC, pendant la période vulnérable qu'est l'adolescence.

    C'est durant cette fenêtre temporelle au cours de laquelle de nombreux changements s'effectuent, et de par son action sur le système ecB impliqué dans la schizophrénie, que le cannabis peut jouer un rôle dans la déclaration de cette psychose chez l'adolescent. Il intervient sur diverses fonctions et tissus cérébraux en modifiant leurs fonctionnements. Le cannabis est responsable de psychoses induites identiques aux symptômes de la schizophrénie mais réversibles, qui peuvent parfois être le point de départ d'une psychose chronique.

    Le risque d'apparition des troubles est significativement augmenté s'il est consommé très tôt (avant 14 ans), pendant un certain temps (au moins 6 ans) et si la dose est forte. Les taux de THC ne cessent d'augmenter dans les nouvelles variétés cultivées et de nouveaux cannabinoïdes de synthèse commencent à se développer. Ces nouveaux facteurs semblent également induire la survenue de nouvelles psychoses. La schizophrénie chez un adolescent est plus invalidante, les symptômes sont plus sévères, la réponse au traitement antipsychotique plus faible et l'observance diminuée.

    La prévention de la consommation de cannabis chez l'adolescent peine à se développer en France. Les passages de policiers ou de formateurs dans les collèges et lycées restent insuffisants. La répression demeure forte et les aides et suivis de ces jeunes consommateurs sont peu développés. La place du professionnel de santé dans cette prévention est floue. Les médecins ne sont pas réellement impliqués dans cette lutte, et le pharmacien y est malheureusement absent.

|< << 1 2 3 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales