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Deboevere Nicolas

Les travaux encadrés par "Deboevere Nicolas"

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4 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 4
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  • Évaluation de l'intérêt de la Protéine P S 100 Bêta pour l'exclusion du diagnostic d'accident vasculaire cérébral chez les patients hors délai de thrombolyse et thrombectomie    - Souquière Gaëlle  -  21 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont une cause importante de décès et de handicap en France. Cependant, le diagnostic n'est pas facile, avec des symptômes peu spécifiques, tels les déficits moteurs isolés ou les vertiges. Pour les suspicions d'AVC en dehors de délai de thrombolyse et thrombectomie, un outil permettant d'exclure le diagnostic d'AVC permettraient d'éviter des examens complémentaires. La PS100B est un biomarqueur dont l'intérêt diagnostique est déjà prouvé dans le cadre des traumatismes crâniens légers à modérés. Dans le cadre des AVC, son intérêt pronostique a déjà été prouvé, et son intérêt diagnostique a déjà été évoqué. L'objectif de notre étude est de déterminer si l'absence d'élévation de la PS100B chez les patients se présentant aux urgences pour des symptômes pouvant faire évoquer un AVC hors délai de thrombolyse et thrombectomie (depuis plus de 24 heures) permettrait d'éliminer le diagnostic d'AVC. Matériel et méthode : Etude prospective, diagnostique, monocentrique réalisée au sein des urgences du CHU de Poitiers, de septembre 2021, avec une période d'inclusion prévue pour 24 mois. Les critères d'inclusions sont les patients de plus de 18 ans, se présentant aux urgences pour des symptômes évoquant un AVC depuis plus de 24 heures et moins de 4 jours. L'objectif principal est de déterminer le seuil de la PS100B qui permet d'exclure le diagnostic d'AVC chez les patients présentant des symptômes depuis plus de 24 heures et moins de 4 jours. Les objectifs secondaires sont de comparer la valeur moyenne de la PS100B entre les AVC ischémiques et hémorragiques, d'étudier l'influence de la valeur de la PS100B en fonction du délai entre l'apparition des symptômes et le dosage de la PS100B, et de comparer la valeur moyenne de la PS100B en fonction du devenir des patients au 28ème jour. Les données ont été extraites le 1er juin 2022 dans le cadre de ce travail de thèse. Résultats : Entre le 2/09/22 et le 1/06/22, 20 patients ont été inclus (11 AVC et 9 non AVC). Le dosage moyen de la PS100B était de 0,21 pmol/L pour le groupe AVC, et de 0,063 pmol/L pour le groupe non AVC. Conclusion : La PS100B semble être intéressante pour éliminer le diagnostic d'AVC chez des patients se présentant pour des symptômes évoquant un AVC depuis plus de 24 heures. Il faudra attendre la fin du recrutement, prévu pour septembre 2023, afin de conclure sur le seuil de la PS100B permettant d'exclure le diagnostic d'AVC.

  • Utilisation des Critères d'Ottawa dans les traumatismes aigus du genou aux urgences    - Martin Lola  -  20 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : La traumatologie du genou est un des motifs de consultation de traumatologie les plus fréquents aux Urgences. Des critères d'évaluation clinique existent pour indiquer la réalisation de radiographies. Cependant, ils restent encore très peu utilisés en pratique et les clichés du genou sont souvent réalisés de façon systématique. L'objectif principal de cette étude est de montrer une réduction de 29% du nombre de radiographies prescrites dans les traumatismes aigus du genou lors de l'application des recommandations en vigueur. Nous supposons également que l'utilisation de ces critères d'OTTAWA permettent de diminuer le temps de passage aux urgences.

    MATERIELS ET METHODES : Nous avons mené une étude monocentrique, interventionnelle, rétrospective, de schéma Avant-Après. Les dossiers analysés proviennent de consultations ayant eu lieu du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020 pour le groupe avant et du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021 pour le groupe après. Nous avons inclus les patients de plus de 18 ans se présentant aux Urgences Adultes du CHU de Poitiers pour un traumatisme aigu du genou de moins de 48h. Un rappel des recommandations SFMU 2013, ainsi que des critères d'OTTAWA et leur utilisation, s'est fait par courriel auprès des Médecins Urgentistes et internes du service. Les variables ont été analysées avec un t-test de Student, un test de Mann Whitney Wilcoxon ou un test du Chi-carré, lorsque cela était approprié.

    RESULTATS ET DISCUSSION : Quatre cent quatre-vingt-onze patients ont été inclus dont 223 dans le groupe Avant et 268 dans le groupe Après rappel des critères d'OTTAWA. Nous avons mis en évidence une diminution significative de la prescription de radiographie de 10% (p = 0,008) entre les deux groupes. Les critères d'OTTAWA ont été significativement plus appliqués dans le groupe après (p < 0,001) mais avec une adhésion restant insuffisante avec seulement 21% d'application.

    CONCLUSION : Les critères d'OTTAWA sont un bon outil pour la prescription de radiographies dans les traumatismes aigus du genou. Ils restent cependant encore méconnus des praticiens. Une plus large application permettrait de diminuer considérablement le nombre de radiographies prescrites et potentiellement le temps de passage au SAU des patients. Par ailleurs, leur possible utilisation dès l'IAO, ou par les futurs IPA, pourrait permettre une amélioration du flux de patient aux urgences.

  • Évaluer l'intérêt d'un protocole échographique, dans la prise en charge d'entorse de cheville en post-urgence, pour déterminer la prévalence d'entorses graves, en le comparant à une prise en charge standard    - Al khayer Jean  -  12 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction. – L’entorse de cheville est un enjeu de santé publique de par sa fréquence, son coût et sa prise en charge qui évolue sans que les recommandations ne soient encore réactualisées. De plus, les études traitant de cette pathologie s’accordent à dire que la clinique n’est pas corrélée à la gravité des lésions. Alors que l’échographie prend une place croissante dans nos SAU, les dernières recommandations concernant l’entorse de cheville ne considèrent pas cette imagerie dans la prise en charge en aigu. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’intérêt d’un protocole instaurant l’échographie dans la prise en charge d’entorse de cheville en post-urgence, en déterminant la prévalence d’entorses graves, par rapport à une prise en charge standard.

    Méthode. – Il s’agit d’une étude observationnelle, longitudinale, rétrospective, de type avant/après, réalisée au SAU de février 2017 à février 2019. L’analyse porte sur 1391 patients, avec un nombre final de 147 échographies réalisées.

    Résultats. – Il n’a pas été retrouvé de différence entre le nombre d’entorses diagnostiquées par l’échographie avant et après la mise en place du protocole (p = 0,92). En revanche, les praticiens ont diagnostiqué davantage d’entorses cliniquement graves dans le groupe après (p = 0,022). Que ce soit pour les entorses diagnostiquées cliniquement bénignes ou graves, on observe une augmentation de réalisation d’échographie avec le protocole (p < 0,001 dans les 2 groupes), sans qu’il n’y ait de différence sur le diagnostic final (p = 0,11 et p = 0,53 respectivement).

    Conclusion. – Notre étude n’a pas montré de différence concernant la prévalence d’entorses graves à la suite de la mise en place d’un protocole dédié. Ainsi, notre travail confirme les résultats des travaux antérieurs quant à l’absence de corrélation clinico-échographique pour diagnostiquer une entorse grave de cheville. L’échographie nous semble essentielle et adaptée avec la nécessité d’une mise à jour des recommandations incluant l’échographie.

  • Impact d'un protocole de prédiction clinique sur la prescription de radiographies du rachis cervical traumatique dans le service des Urgences du CHRU de Poitiers    - Drugeon Bertrand  -  18 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'intuition des médecins dans le cadre de la réalisation de radiographies du rachis cervical dans un contexte traumatique mène à une sur-prescription d'imagerie. Il a été démontré que la règle de prédiction clinique canadienne concernant la prescription d'un bilan radiographique pour les rachis cervicaux traumatiques est supérieure en termes de sensibilité et spécificité que le jugement intuitif des cliniciens. Il réduit aussi considérablement le nombre de radiographies réalisées dans les services d'urgences canadiens.

    Méthodologie : Il a été mis en place la Canadian C-Spine Rule aux urgences du CHRU de Poitiers, dans le but de cibler les indications de la réalisation d'un bilan d'imagerie pour les rachis cervicaux traumatiques, afin de diminuer le nombre de radiographies prescrites de manière injustifiée et donc de diminuer le nombre de radiographies réalisées. Cette étude s'est plus particulièrement intéressée au mécanisme en coup de fouet sur le rachis cervical, ou whiplash, puisque ce type de traumatisme est généralement bénin et les radiographies n'apportent que peu d'éléments intéressants modifiant la prise en charge ultérieure du patient.

    Résultats : Cette étude prospective a montré une diminution du nombre de radiographies réalisées aux urgences du CHRU de Poitiers prescrites de manière injustifiée dans le cadre d'un whiplash de 29% avec p = 0,029. Cependant, elle n'a pas été retrouvée de baisse significative du nombre de radiographies toutes causes traumatiques confondues, soit 5% avec p = 0,051.

    Discussion : Nos résultats sont moins probants que certaines études publiées, probablement à cause d'une formation moins insistante et moins coercitive que ces études. De plus, les résultats sont probablement sous-estimés du fait de l'analyse sur les patients ayant eu un bilan radiologique et non sur les patients ayant bénéficié du protocole.

    Conclusion : Le CCR permet de diminuer le nombre de bilan radiologique pour whiplash. Il sera intéressant de faire une seconde étude prospective en insistant sur la diffusion du protocole et organiser des sessions de formation à la bonne pratique de l'algorithme pour optimiser encore la rationalisation des radiographies.

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