Vous êtes ici : Accueil > Auteurs > Certain Nadine

Certain Nadine

Le(s) travail(ux) soutenu(s) par "Certain Nadine"

accès internet    accès intranet    pas d'accès
1 travail a été trouvé.
  • Autoanticorps anti-PM-SCL : étude rétrospective d'une série monocentrique de 78 patients et relation avec l'exposition professionnelle    - Certain Nadine  -  04 janvier 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Propos : L'objectif de notre étude était de mieux caractériser les patients porteurs d'auto-anticorps anti-PM-SCL et préciser la valeur prédictive des auto-anticorps sur la gravité et l'évolutivité des pathologies. Il s'agissait également, de déterminer si une exposition professionnelle pouvait être évoquée dans les myosites.

    Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive et monocentrique menée au CHU de POITIERS sur les patients présentant une détection positive des autoanticorps anti PM-SCL de 2011 à 2016. Nous avons relevé et analysé les diagnostics, les données cliniques, biologiques et paracliniques des patients, ainsi que les expositions professionnelles.

    Résultats : L'âge moyen des patients de notre série était de 57 ans pour les hommes et 54 ans pour les femmes. Un antécédent de maladies auto-immunes était retrouvé dans 30 % des cas. On retrouvait une atteinte cutanée dans 50 % des cas, une atteinte articulaire dans 47 % des patients et musculaire chez 32 % des patients. Un syndrome de Raynaud était présent chez 37 % des patients. Un traitement spécifique était nécessaire dans 33 % des cas. On relevait une évolution favorable de 42 % des patients. Une exposition professionnelle à la silice ou aux solvants était retrouvée chez 17 patients sur les 63 interrogés. Les patients atteints de myopathie inflammatoire associée aux anticorps anti PM-SCL, présentaient, 54 % atteintes pulmonaires, 86 % d'atteintes cutanées, 82 % d'atteintes musculaires et 68 % d'atteintes articulaires. Un syndrome de Raynaud était retrouvé dans 59 % des cas. Une exposition professionnelle aux solvants ou à la silice était présente chez 36 % des patients. Les sclérodermies associées aux anticorps anti PM-SCL, étaient marquées par une évolution favorable et un syndrome de Raynaud dans 100 % des cas.

    Conclusion : Les myosites associées aux anticorps anti PM-SCL sont des pathologies potentiellement graves, à surveiller étroitement, notamment l'évolution pulmonaire. Les sclérodermies associées aux autoanticorps anti PM-SCL, sont de bon pronostic. Une exposition professionnelle ou environnementale est à rechercher devant une myosite.

|< << 1 >> >|

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales