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Bonnet Pauline

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  • Modalités de prescription initiale des Compléments Nutritionnels Oraux (CNO) chez les patients dénutris âgés de plus de 70 ans par les médecins généralistes de Charente-Maritime en ambulatoire.    - Bonnet Pauline  -  07 mars 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La dénutrition est un problème de santé publique à tout âge notamment chez les patients âgés. Les médecins généralistes (MG) sont le premier recours médical pour ces patients. Les compléments nutritionnels oraux (CNO) font partie de la prise en charge de la dénutrition si les apports nutritionnels sont insuffisants. La dénutrition a fait l'objet de nouvelles recommandations HAS en 2021 pour les patients de plus de 70 ans, incluant désormais la sarcopénie comme critère diagnostique.

    Matériel et méthodes : Cette étude quantitative, descriptive et déclarative concerne les MG du département de la Charente Maritime, qui étaient interrogés, par un questionnaire anonyme, sur les modalités de prescription de CNO, les modalités de diagnostic de la dénutrition en pratique, la surveillance des patients dénutris et leur ressenti concernant la prise en charge de la dénutrition en ambulatoire.

    Résultats : Au total, 415 questionnaires ont été envoyés aux MG installés en Charente Maritime ; 31 % des MG ont répondu. Parmi les 114 MG inclus, seulement 11,4 % déclaraient être formés en nutrition, et 19,3% avaient pris connaissances des dernières recommandations de l'HAS sur la dénutrition des patients âgés. D'après leurs déclarations, les MG réalisent en moyenne 52,12% des prescriptions initiales de CNO. La durée de la prescription initiale suit les recommandations, soit moins de 1 mois, pour 35% des MG interrogés et les conseils de prises accompagnent la prescription pour 95% d'entre eux. Les CNO sont prescrits en 2nd intention dans le cadre d'une dénutrition modérée et plutôt en 1ere intention (97,7% des MG) dans le cadre d'une dénutrition sévère, correspondant aux recommandations de 2021. Les critères utilisés dans le diagnostic de la dénutrition sont : le poids et l'IMC pour les critères phénotypiques et la recherche de pathologies associées pour les critères étiologiques. L'évaluation des ingesta et la sarcopénie sont peu recherchées en pratique. La mesure de la force musculaire et de la masse musculaire est réalisée par 1,8% des MG interrogés. L'albuminémie tient une place encore importante dans le diagnostic, malgré son rôle d'évaluation de sévérité de la dénutrition dans les nouvelles recommandations. Les MG de Charente Maritime déclarent être « plutôt à l'aise » avec la prise en charge de la dénutrition qui semble être pluridisciplinaire en pratique, mais 86% d'entre eux trouveraient un intérêt à un complément de formation.

    Conclusion : La prescription initiale de CNO se fait dans la moitié des cas par le MG en ambulatoire. Cette étude retrouve une prise en charge adaptée au stade de la dénutrition. Mais les nouvelles recommandations concernant le diagnostic de la dénutrition des patients âgés sont connues par 1 MG sur 5 et la sarcopénie reste peu dépistée en pratique.

  • État des lieux de la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales par les médecins généralistes de la Vienne    - Bonnet Pauline  -  12 avril 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction: Une femme sur dix déclare être victime de violences conjugales en France. Les médecins généralistes sont les premiers interlocuteurs des victimes : leur rôle est donc de dépister mais surtout de prendre en charge ces femmes. L'objectif de cette thèse est de mieux décrire les connaissances, attitudes et pratiques des médecins généralistes de la Vienne face à une situation de violences conjugales.

    Méthode : Une étude observationnelle transversale a été réalisée, entre avril et novembre 2016, à l'aide d'un nouveau questionnaire permettant de collecter des données sur la prise en charge des victimes par les médecins généralistes installés dans la Vienne. Le questionnaire a permis d'évaluer les connaissances, les pratiques et les freins à la prise en charge des violences conjugales qui ont pu ensuite être décrits de façon générale mais aussi en fonction du sexe du médecin et de la durée d'exercice.

    Résultats : Trente-six médecins ont répondu au questionnaire, et parmi eux, 64% ne connaissaient pas la proportion de femmes victimes de violences conjugales en France. Concernant la prise en charge des victimes de violences conjugales et leur dépistage, 69,5% de notre effectif se sentait peu confiant. La première conduite à tenir des médecins était de référer leurs patientes à une association spécialisée. Enfin, les limites à la prise en charge des victimes de violences conjugales identifiées par les médecins de notre étude étaient le refus de la patiente, l'impossibilité de signalement sans consentement et le manque de formation. Peu de résultats significatifs en fonction des groupes de durée d'exercice et de sexe ont été observés.

    Discussion : Les résultats de notre étude montrent que les modalités de prise en charge et de suivi des patientes victimes de violences conjugales par les médecins de la Vienne restent complexes, notamment à cause d'un manque de formation médicale. Afin de pallier ce manque, l'offre de formations universitaires, mais aussi continue proposée par exemple par les agences de santé publique, pourrait être développée.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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