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Les troubles spécifiques du langage écrit, lorsqu’ils sont sévères et surtout lorsqu’ils entraînent une situation de handicap scolaire, doivent être compensés par des aménagements pédagogiques adaptés, notamment par l’utilisation d’un ordinateur et de logiciels spécifiques lorsque cela se révèle nécessaire. Aujourd’hui, l’outil informatique est de plus en plus utilisé dans la scolarité et il est incontournable pour l’insertion sociale et professionnelle. L’ordinateur et les logiciels d’aide à la lecture (ex : synthèse vocale), ainsi que les logiciels d’aide à la transcription (ex : prédicteur de mots, retour vocal, correcteur d’orthographe, dictée vocale) peuvent être prescrits puis faire l’objet d’une demande à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), en tant que matériel informatique spécifique pour la compensation du handicap. Certains orthophonistes sont déjà sollicités pour des avis, des conseils, ainsi que pour l’entraînement des enfants dans le but de leur utilisation fonctionnelle en classe. Cependant, beaucoup d’orthophonistes semblent encore démunis devant ce type de prise en charge, pour l’utilisation de ces outils informatiques en séance ainsi que leur préconisation et leur appropriation par les enfants.
Ce mémoire a pour objectif la réalisation d’une plaquette d’informations destinée aux orthophonistes sur les logiciels d’aide à l’écrit dans le cadre d’une prise en charge à composante réadaptative pour des enfants dyslexiques-dysorthographiques dont les troubles entraînent un handicap scolaire. Cette plaquette renverra à un site Internet, qui comprendra des informations plus complètes avec une description des principales fonctionnalités logicielles utilisables en orthophonie, des indications de prescription en fonction des profils sémiologiques, des conseils de progression pour l’apprentissage et l’entraînement à l’utilisation de ces outils, ainsi que quelques témoignages d’enfants et de parents. Ce travail se basera sur une enquête préalable réalisée auprès d’orthophonistes, d’ergothérapeutes et de parents, et surtout sur des analyses de vignettes cliniques.