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Dernières soutenances

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  • Thrombose porte et cancer digestif : étude observationnelle et analyse de survie    - Emambux Sheik  -  04 juillet 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La thrombose porte (TP) peut compliquer l'évolution de certains cancers digestifs et entrainer une hypertension portale avec un risque non négligeable de saignement par rupture de varices œsophagiennes et/ou gastriques. Peu de données dans la littérature sont disponibles et aucune recommandation sur la place de l'anticoagulation ou l'utilisation de bétabloquant comme traitement prophylactique n'est décrite. L'objectif de cette étude multicentrique, rétrospective, est de décrire l'histoire naturelle et la prise en charge de la thrombose porte et des complications hémorragiques chez des patients atteints d'un cancer.

    Patients et Méthodes : Les critères d'inclusion étaient les patients âgés de plus de 18 ans, présentant un cancer digestif localement avancé ou métastatique et compliqué d'une TP. Les patients avec un CHC et/ou une cirrhose et ceux ayant une survie estimée à moins de trois mois étaient exclus. Les données recueillies étaient : la mise en place d'un traitement anticoagulant (TAC), la réalisation d'une endoscopie oeso-gastro-duodénale (FOGD) de dépistage des varices oesophagiennes ou gastriques (VO). Les traitements des VO et les complications hémorragiques survenues au cours du suivi étaient colligés.

    Résultats : Entre novembre 2014 et juin 2016, 118 patients ont été inclus dont 73 hommes (61,9%) et 45 femmes (38,1%). Les cancers digestifs les plus fréquemment associés à la TP étaient le cancer du pancréas (50,0%), le cancer colorectal (23,7%), le cholangiocarcinome (16,1%) et le cancer de l'estomac (5,0%). La majorité des patients (78%) avaient des métastases au diagnostic de TP, hépatiques dans plus de la moitié des cas (n=63). Au total, 48,3% (n=57) ont bénéficié d'un TAC à visée curative pour l'épisode de TP. Des signes d'hypertension portale étaient décrits chez 36,4% des patients (n=43) à l'imagerie. Sur les 7 patients (5,9%) ayant eu une FOGD de dépistage, 5 avaient des VO. Dans 5,9% des cas (n=7) un traitement prophylactique de l'hémorragie par bétabloquants a été initié. 18,6% des patients (n=22) ont eu une hémorragie digestive dont 6 épisodes directement liés à la TP. Une FOGD a été réalisée chez 72,7% d'entre eux (n=16) et a permis le diagnostic de rupture de VO chez 5 patients et une gastropathie d'HTP, toutes traitées par traitement vasoactif et/ou ligature. 7 patients ont nécessité une transfusion sanguine. A la fin du suivi (médiane = 3,81 ± 8,94 mois), 17,1% (n=12) des décès (n=70) était liés à une complication hémorragique. La médiane de survie après le diagnostic de TP était de 6,61 ± 0,95 mois. La survie globale (SG) à partir du diagnostic de cancer métastatique et/ou localement avancé était de 15,13 ± 4,44 mois. La SG à partir du diagnostic de TP était associée à l'existence de métastases (HR=2,83 ; IC95% 1,47-5,43 ;p=0,0018) et le saignement digestif (HR=1,68 ; IC95% 1,01 - 2,78 :p=0,0455) en analyse multivariée. Seule la localisation de la TP au niveau du tronc était significativement associée au saignement digestif en analyse multivariée (HR=5,56 ; IC95% 1,18-26,32 ;p=0,0296).

    Discussion : Notre étude concerne la plus large cohorte de patients suivis pour un cancer digestif, hors CHC, rapportée dans la littérature. La TP est fréquente dans les cancers du pancréas et est associée à un risque non négligeable de complications avec 17,1% de décès en lien avec une hémorragie digestive. Néanmoins, peu de dépistage de l'HTP ont été effectués. La balance bénéfice-risque doit être étudiée soigneusement avant toute décision de traitement anticoagulant. Un suivi plus long avec une cohorte plus importante et surtout prospective est nécessaire pour évaluer de façon précise les facteurs de risque de saignement et la prise en charge de la TP dans cette catégorie de patients.

  • Évaluation des pratiques et avis des médecins du travail du Poitou-Charentes sur la prévention du tabagisme    - Moreau Fanny  -  30 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : le tabac est l'un des produits toxiques les plus fréquemment consommé. Le médecin du travail (MT), de par le nombre important de salariés qu'il est amené à suivre et ses actions en entreprise, a un rôle essentiel à jouer dans la prévention du tabagisme. L'objectif principal de notre enquête était de décrire l'implication des MT dans la prévention du tabagisme, et secondairement, de rechercher des éléments pouvant influencer leurs pratiques.

    Matériels et méthodes : il s'agit d'une enquête transversale descriptive de mars à juin 2016, interrogeant 157 MT de l'ancienne région Poitou-Charentes sur leurs pratiques et leurs avis concernant la prévention du tabagisme.

    Résultats : pour 64% des MT la prévention du tabagisme tenait une place très ou assez importante dans leurs pratiques. Ils étaient 96% à aborder systématiquement la question du tabagisme, 76% à demander au salarié s'il envisageait d'arrêter, et 71% à effectuer des démarches auprès des salariés fumeurs. Les MT étaient 56% à déclarer ne pas connaître le conseil minimal, et 77% se sentaient peu, voire pas du tout efficaces dans la prévention du tabagisme. Un temps d'exercice supérieur à 10 ans, le fait d'être formé en addictologie ou tabacologie et l'exercice à l'hôpital étaient associés à une meilleure prise en charge du tabagisme par les MT.

    Conclusion : Notre étude a permis de montrer que les MT accordaient de l'importance à la problématique du tabagisme mais qu'ils manquaient de connaissances sur le sujet. Cela démontre l'importance de mettre en place auprès de ces médecins des formations sur la prévention du tabagisme.

  • Burnout et dépression    - Letondor Virginie  -  30 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectif : La relation entre burnout et dépression est, depuis de nombreuses années, un sujet d'étude et un objet de controverse. Le but de cette étude est d'examiner cette relation, à travers la littérature existante.

    Méthode : Une recherche dans les bases de données PUBMED et GOOGLE SCHOLAR, sur des articles en Anglais ou en Français, a permis de sélectionner 103 articles. Ces études se rapportaient à trois points de vue de la relation burnout / dépression : le lien au niveau des symptômes, la relation temporelle et le lien biologique.

    Résultats : Les différentes études montrent des résultats hétérogènes et contradictoires : il semble exister une proximité entre les deux notions au niveau symptomatologique, la relation temporelle est quant à elle incertaine et au niveau biologique il apparait quelques différences mais ne permettant pas de caractériser le burnout.

    Conclusion : Le lien entre les deux notions reste flou et incertain, une clarification du concept de burnout semble nécessaire.

  • Prématurité : étude cas-témoins sur la dépression du post-partum et le lien mère-enfant : étude menée au CHU de Poitiers du 10 septembre 2016 au 31 janvier 2017    - Fraise Alexandra  -  30 juin 2017

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    Introduction : La dépression postnatale est un problème de santé publique, elle concerne environ 10 à 20 % des femmes mais elle est souvent sous diagnostiquée. Une naissance prématurée constitue-t-elle un facteur de risque de développer cette pathologie ainsi que des troubles du lien mère-enfant ?

    Matériel et méthode : Dans cette étude cas-témoins prospective monocentrique menée au CHU de Poitiers, 76 femmes ont été analysées, 38 ayant accouché prématurément chacune appariée à une femme ayant accouché à terme. Deux auto-questionnaires, l’Edimbourg postnatal depression scale (EPDS) et le Mother Infant Bonding questionnaire (MIB) leurs ont été distribués trois jours après l’accouchement. Un seuil supérieur à 11 pour l’EPDS et un seuil supérieur à 2 pour le MIB ont été retenus pour dépister respectivement un risque de dépression postnatale ou un trouble du lien mère-enfant.

    Résultats : Cette étude a montré qu’il y a un risque significativement plus important de développer une dépression du post-partum p = 0,02 (OR = 0,26 ; IC à 95 % [0,07 ; 0,84]) et de présenter des troubles du lien mère-enfant p = 0,01 (OR = 0,12 ; IC à 95 % [0,01 ; 0,62]) lors d’un accouchement prématuré. Il n’existait pas de corrélation significative entre les résultats du MIB et de l’EPDS (p = 0,26), le degré de corrélation était égal à 0.2.

    Conclusion : Les femmes ayant accouché prématurément ont présenté un risque de développer une dépression postnatale et des difficultés du lien mère-enfant plus important que celles qui ont accouché à terme. Il serait donc intéressant de compléter ce travail en évaluant leurs états psychologiques et la relation mère-enfant quelques mois après la date théorique du terme.

  • La décision médicale partagée dans le traitement du diabète de type 2 s'appuie-t-elle sur la démarche EBM : enquête auprès de 103 médecins généralistes    - Vanbellinghen Chloé  -  29 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : le DT2 est un problème de santé publique pour lequel les médicaments qui ont fait preuve de leur efficacité clinique sont les IEC et les statines. Mais les recommandations se focalisent sur le contrôle glycémique intensif, sans preuve d'efficacité. Cela influe-t-il les prescriptions des médecins ?

    Objectif : Nous avons cherché à savoir si la prescription dans le DT2 et le partage de l'information qui pouvait suivre respectaient la démarche EBM.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé un questionnaire via Google doc, transmis par mail à des MG faisant parti du collège des MG de Nantes et Poitiers. Les réponses ont été analysées via Google document et un logiciel tableur (Excel). Nous avons obtenu 103 réponses.

    Résultats : 84,4% des médecins prescrivent un 2ème médicament dont 92% un ADO. 85,4% ont pour objectif l'amélioration de l'HbA1c. Ils sont 93,4% à déclarer partager l'information. 44% la partagent au titre des EI, 29,4% au titre des bénéfices attendus du médicament. 38,7% déclarent partager l'information en terme quantitatif, parmi-eux, 30,43% donnent réellement un chiffre.

    Conclusion : La prescription des médecins se base majoritairement sur un objectif biologique, ne répondant pas aux critères EBM. Cela ne peut aboutir à une décision partagée valable. Les médecins sont pourtant majoritaires à désirer partager la décision thérapeutique et paradoxalement ne s'appuient par sur un objectif biologique pour argumenter leur prescription, objectif non pertinent pour le patient. Plusieurs freins peuvent être évoqués : le manque de formation initiale des médecins à la démarche EBM, sa chronophagie, la difficulté à interpréter les études et l'accès facilité à d'autres ressources (recommandations, visiteurs médicaux) dont les informations ne sont pas toujours validées scientifiquement. L'information n'est pas non plus équilibrée, présentant majoritairement les effets indésirables sans mentionner les bénéfices attendus des traitements. Il est donc essentiel de mettre à disposition des médecins des outils d'accès simplifier pour favoriser la démarche EBM.

  • Patientes atteintes d'un cancer du sein, médecine générale et patientes dans le suivi : revue narrative de littérature    - Arnaud Anne-Laure  -  29 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer est la première cause de décès dans le monde. Celui du sein est le premier cancer chez les femmes. La médecine générale regroupe 87 269 spécialistes en soins primaires en métropole. En 2015 la mortalité associée diminue. Les spécialistes du cancer assurent le suivi de ces patientes de plus en plus nombreuses majorant leur charge de travail. L'objectif de ce travail était d'étudier l'implication du médecin généraliste (MG) dans le suivi du cancer du sein.

    Méthode : Revue narrative de littérature d'août 2015 à juin 2016. Deux bases de données ont été explorées : MEDLINE et l'Encyclopédie Médicale. Ont été retenus 18 articles : 4 études transversales, une étude prospective, 2 études de cohorte, une étude comparative, 4 revues de littérature, 3 lettres à l'éditeur et 3 articles didactiques.

    Résultats : Les recommandations ont permis de codifier la fréquence des consultations de suivi mais ne précisent pas quel spécialiste le réalise. Il doit aborder l'ensemble des problématiques en cours de traitement et post-thérapeutiques intégrant les risques de récurrences et effets indésirables du traitement. Les patientes manifestent un besoin de soutien et d'information concernant leur cancer. Les MG apparaissent disponibles et mieux placés pour leur délivrer un soutien psychologique de par leur relation de confiance. Les principaux obstacles perçus étaient la préférence des patientes pour le suivi spécialisé et le doute sur les compétences du MG concernant l'oncologie. Le suivi par le médecin généraliste est moins onéreux et ne retrouve pas de différence dans la détection de récurrence ou la qualité de vie des patientes par rapport à un suivi spécialisé.

    Discussion : Les recommandations de l'HAS fournissent un calendrier clair du suivi. Il est cependant réalisé dans la plupart des cas par les médecins spécialistes du cancer du sein. Le transfert du suivi aux médecins généralistes serait bénéfique pour les patientes et pour la société. Il semblerait opportun que les médecins spécialistes du cancer le proposent à leurs patientes précocement. Les médecins généralistes devraient augmenter leur confiance en leurs propres compétences L'intérêt des consultations systématiques de suivi n'a pas été prouvé de façon significative mais des études complémentaires sur ce sujet seraient nécessaires.

  • Quelles sont les attentes des usagers du système de soins de la communauté de communes Charente-Arnoult-Cœur de Saintonge dans le cadre d'un projet de maison de santé pluri professionnelle ? : étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de quinze usagers    - Becheau Alice  -  29 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Dans le contexte actuel d'évolution des soins primaires en France, un projet de MSP a été établi dans un territoire de santé semi-rural : la communauté de communes Charente-Arnoult Cœur de Saintonge (CDC CACS). Afin d'y impliquer les usagers, l'objectif principal de cette étude était d'explorer leurs attentes concernant le futur système de soins du territoire. L'objectif secondaire recherchait le ressenti des usagers concernant le système de soins actuel.

    Méthodes : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 15 usagers a été menée de juillet à septembre 2016. Ils devaient être majeurs et avoir recours à un ou des professionnels de santé dans les structures de santé du territoire le jour de l'entretien. Un échantillonnage à variation maximale a été réalisé. Un guide d'entretien a permis la réalisation des entretiens jusqu'à saturation des données. Celles-ci ont ensuite été analysées de façon thématique en triangulation.

    Résultats : Les attentes des usagers étaient de recevoir des informations concernant les comportements liés à la santé, avoir une relation de qualité avec des professionnels de santé communicants et compétents, un maintien de l'offre de santé actuelle pluridisciplinaire et à proximité, optimisée grâce à des professions supplémentaires, une plus grande flexibilité des horaires et du mode de prise de rendez-vous, des délais de rendez-vous rapides et peu d'attente ainsi qu'une meilleure coordination entre les professionnels. Le ressenti concernant le système de soins actuel était globalement positif.

    Conclusion : Les attentes en matière de santé des usagers du système de santé de la CDC CACS sont bien précises et peuvent permettre une adaptation du projet de MSP dans l'objectif d'une optimisation de l'offre et de la qualité des soins. Pour quantifier et hiérarchiser ces attentes, il semble utile de réaliser une étude quantitative.

  • Évaluation des outils de communication utilisés par les internes de médecine générale du Poitou-Charentes pour échanger avec les patients sourds    - Jolit Clémence  -  29 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : L'écriture, la lecture labiale et le recours à l'interprétariat personnel sont des outils de communications inadaptés pendant les consultations avec les patients sourds. La LSF est le meilleur moyen de communiquer. En Poitou-Charentes, elle est accessible par le recours à l'interprétariat professionnel ou l'unité de Soins et d'Accueil des Sourds (SAS) du CHU de Poitiers.

    Objectifs : Évaluer les outils de communication utilisés par les internes de Médecine Générale de la région pour échanger avec les patients Sourds. Connaître la prévalence de ce type de consultation. Évaluer leur connaissance des dispositifs pouvant faciliter l'accès aux soins des patients Sourds. Évaluer leur intérêt pour une formation.

    Méthode : Cette étude descriptive, déclarative recensait auprès des internes de Médecine Générale en stage en Poitou-Charentes leurs expériences de consultations avec des patients Sourds et les outils de communication utilisés. Elle précisait s'ils avaient bénéficié d'une formation à la LSF et évaluait leur connaissance du SAS et du numéro d'urgence 114. Le questionnaire a été distribué le 31 mars 2016 pendant les choix de stages puis relancé deux fois par e-mail.

    Résultats : 51% des internes avaient déjà vécu une consultation avec un patient Sourd. 95% des outils de communication qu'ils utilisent régulièrement à toujours sont inadaptés ou peu adaptés à la surdité. 73% n'avaient jamais ou rarement recours à un interprète professionnel. 85% ne connaissaient pas le SAS. 92% ne connaissaient pas le 114. 52% d'entre eux se disaient très intéressés par une formation.

    Conclusion : Les internes de Médecine Générale du Poitou-Charentes sont confrontés à des consultations avec des patients Sourds. Ils créent des inégalités dans le domaine du soin par simple méconnaissance du monde Sourd et des dispositifs existants en Poitou-Charentes. Ils sont demandeurs d'une formation.

  • Quelles sont les attentes des professionnels de santé de la communauté de communes Charente-Arnoult Cœur de Saintonge dans le cadre d'un projet de maison de santé pluri-professionnelle ? : étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de onze professionnels de santé    - Henry-Bonniot Antoine  -  29 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Dans le contexte actuel d'évolution des soins primaires en France, plusieurs professionnels de santé ont proposé la création d'une maison de santé pluridisciplinaire (MSP) dans un territoire de santé semi-rural : la communauté de communes Charente-Arnoult Cœur de Saintonge (CDC CACS).

    Objectif : Recueillir les attentes en matière de santé des professionnels de santé de la CDC CACS en amont d'un projet de MSP. Méthode : Étude qualitative par entretien semi dirigé, retranscrit et analysé par thème de juin 2016 à mars 2017, auprès de onze professionnels de santé.

    Résultats : Les professionnels de santé interrogés souhaitent améliorer la communication en facilitant l'accès aux données patients à l'ensemble des professionnels de santé. La solution évoquée par la plupart était l'utilisation d'un logiciel comme plateforme de communication avec le dossier médical partagé (DMP) à condition qu'il soit ergonomique et accessible aux différents professionnels de santé de la structure. Les professionnels de santé interrogés souhaitent, des temps de coordination rémunérés, développer les actions de prévention, améliorer la prise en charge des consultations non programmées. Toutefois, leurs démarches sont freinées par une surcharge de travail, liée à des tâches administratives chronophages, des emplois du temps chargés et une rémunération à l'acte trop faible.

    Conclusion : Un certain nombre de réponses aux attentes des professionnels de santé pourrait être fourni par un fonctionnement en maison de santé, s'appuyant sur un logiciel professionnel compatible avec le DMP et d'une organisation pluri professionnelle, appuyé par les nouveaux modes de rémunération d'une maison de santé labélisée.

  • Identification des freins à la coopération interprofessionnelle entre médecins généralistes et infirmières ASALEE en Charente    - Vezien Céline  -  29 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'association ASALEE est un protocole d'expérimentation en France permettant une délégation de tâches entre médecins généralistes et infirmières ayant débuté en 2004. Le transfert de compétences concerne des actes de santé publique tels que la prévention primaire, le suivi de pathologies chroniques et autres actes dérogatoires. Après avoir constaté une disparité du nombre de patients adressés par chaque médecin à l'IDE ASALEE et une inégalité dans la répartition de tâches dont celle-ci a la compétence au sein d'une maison de santé du Nord Charente,une recherche a été initiée pour identifier les freins à la coopération interprofessionnelle entre les médecins généralistes et les IDE ASALEE.

    Matériels et méthodes : Une étude qualitative a été réalisée auprès de médecins de Charente recevant une IDE ASALEE au sein de leur cabinet médical. La saturation des données a été atteinte après 16 entretiens semi-dirigés enregistrés et retrancrits le plus fidèlement possible. L'encodage des verbatims a été réalisé à l'aide du logiciel Nvivo 11 et a donné lieu à une triangulation.

    Résultats : Les médecins généralistes interrogés mettent en évidence de nombreux freins dans leur collaboration avec l'IDE ASALEE. Les principaux retrouvés sont : -Un problème d'organisation se traduisant par le manque de matériel, le manque de locaux ou par des rendez-vous non honorés. -La difficulté à retrouver un bénéfice pour le médecin dans certains protocoles notamment BPCO et toubles de la mémoire. -L'absence de besoins ressentis par le médecin d'adresser le patient en consultation à l'IDE ASALEE et le manque de nécessite par le patient de rencontrer l'infirmier(ère). -L'abandon du suivi ASALEE par le patient après plusieurs consultations. -Le manque de temps pour échanger au sujet des patients avec l'IDE ASALEE . Cependant les médecins sont satisfaits de leur coopération avec l'infirmier(ère) qu'ils considèrent comme complémentaire dans la prise en charge des patients. Ils mettent en avant une amélioration du suivi et une libération du temps médical. De nouvelles compétences sont proposées par les médecins comme des consultations d'addictologie, le suivi de l'asthme ou encore le sevrage tabagique.

    Conclusion : Cette étude montre que les médecins généralistes sont satisfaits de leur coopération avec l'IDE ASALEE, mais malgré tout il persiste des freins provenant des médecins eux-mêmes ou des patients ce qui limite une collaboration optimale.

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