Vous êtes ici : Accueil > Dernières soutenances

Dernières soutenances

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 2481 à 2490
Tri :   Date travaux par page
  • Étude descriptive d'une cohorte de neuropathies sensitives prises en charge au sein du CHU de Poitiers entre 2000 et 2016    - Baron Clément  -  10 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les neuronopathies sensitives (NS) sont des neuropathies touchant le ganglion rachidien postérieur et pouvant être de causes diverses : paranéoplasiques, auto-immunes, génétiques, toxiques et de cause indéterminée. Nous décrivons la cohorte de ganglionopathie du CHU de Poitiers de 2000 à 2016.

    Matériels et méthodes : Nous avons recueilli les ganglionopathies du CHU de Poitiers de 2000 à 2016 à l'aide de deux bases de données (Codes diagnostiques CIM-10 et analyse des électroneuromyogrammes). Les critères d'inclusions étaient les ganglionopathies toutes causes confondues. Le calcul du score de JP Camdessanché permettait de confirmer le diagnostic. Le principal objectif était de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, électrophysiologiques et des examens complémentaires dans cette cohorte. Les traitements ont également été analysés. L'objectif secondaire de notre étude était l'analyse du bénéfice des immunoglobulines intraveineuses chez des patients porteurs d'une NS de forme idiopathique.

    Résultats : Nous avons pu récupérer vingt-huit ganglionopathies toutes causes confondues. La médiane d'âge était de 63 IQR [54 - 69,5] ans. On a retrouvé 64,29 % de femmes. Le mode de début le plus fréquent était chronique (78,57 %). Les symptômes les plus fréquents étaient l'ataxie proprioceptive (92,66 %), l'atteinte sensitive des membres supérieurs (82,14 %) et l'abolition des réflexes ostéotendineux (78,57 %). Les étiologies les plus fréquemment retrouvées étaient idiopathiques (42,86%), génétiques (21,43 %) et toxiques (14,29 %). Six patients ayant une forme idiopathique de NS ont bénéficié de cure d'immunoglobuline intraveineuse. Un patient a été amélioré par le traitement. Une patiente a présenté une aggravation de ses symptômes malgré le traitement et les 4 derniers se sont stabilisés.

    Conclusion : Les ganglionopathies sont des neuropathies purement sensitives très rares et dont les caractéristiques cliniques et électrophysiologiques sont clairement définies. Cependant, ce type de neuropathie est de diagnostic difficile et une meilleure connaissance de celle-ci permettrait d'homogénéiser les pratiques. Un bénéfice du traitement par immunoglobuline dans le cadre des NS idiopathiques serait à étudier de manière prospective.

  • Rôle donné aux médecins généralistes par les institutions dans la prise en charge oncologique    - Guillemain Julie  -  09 octobre 2017  - Thèse d'exercice


  • La représentation du danger chez les femmes victimes de violences conjugales    - Boyer Anne-Laure  -  09 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La violence conjugale est une problématique complexe liée à un phénomène d'emprise que le partenaire violent instaure progressivement sans que sa victime ne s'en rende compte. Ces violences, à la fois psychologiques, physiques, sexuelles et économiques, alternent avec des phases de rémission et ont de nombreuses répercussions sur la santé des femmes, la conséquence la plus grave étant le décès.

    Objectif et méthode : Notre étude qualitative par entretien semi-directif auprès de 9 femmes victimes a cherché à mettre en évidence la représentation que ces femmes ont du danger dans les violences conjugales. Nous avons comparé certaines de leurs réponses à celles données par un groupe témoin de femmes supposées non victimes.

    Résultats : Nous avons mis en évidence une confusion du terme « violence conjugale » avec celui de « conflit de couple » par les femmes victimes de violences conjugales, à l'origine d'une banalisation de leur situation. Nous avons également constaté un seuil de tolérance aux sévices conjugaux plus élevé chez les femmes victimes que chez les femmes non victimes.

    Discussion : Les violences sont à l'origine de troubles psychiatriques importants entretenant une vulnérabilité psychique souvent pré-existante aux violences. Ces femmes ont souvent un trouble de l'attachement, voire une personnalité dépendante. Elles craignent la solitude et ont un sentiment souvent erroné de leur incapacité à affronter seules le quotidien, leur donnant l'illusion qu'un danger plus grand les guette si elles mettent fin à leur relation.

    Conclusion : La prise en charge se doit d'être pluridisciplinaire, avec des professionnels en mesure de reconnaître les situations à risque morbide voire létal.

  • Impact du degré d'impulsivité sur le passage à l'acte violent dans la psychopathie    - Grégory-Delcampe Camille  -  09 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    À ce jour, la psychopathie est considérée comme un trouble complexe de la personnalité qui toucherait 1% de la population générale et dont les origines se situeraient dans le vécu biographique de l'individu. Elle correspond à une structure de personnalité particulière qui associe déficit affectif profond, trouble dans les relations interpersonnelles et composante antisociale.

    Ainsi, la vision populaire du psychopathe est celle d'un individu manipulateur, dénué d'empathie et de culpabilité, impulsif et dont la tendance antisociale l'amène à commettre un nombre disproportionné de comportements délictueux et criminels, plus violents que leurs homologues non-psychopathes, qui donne lieu à de fréquentes rencontres avec le système judiciaire et à des condamnations multiples. Ces constats amènent à s'interroger sur le rôle de certaines caractéristiques psychopathiques dans le passage à l'acte violent.

    Notre étude préalable prospective réalisée au Centre Pénitentiaire de Poitiers-Vivonne à partir d'une population d'auteurs de violence psychopathes nous a permis de réfléchir à la répercussion que pouvait avoir l'impulsivité dans le passage à l'acte du psychopathe. Bien que préalable et sur un échantillon restreint, elle nous a permis de montrer que le degré d'impulsivité influait sur la capacité du psychopathe à s'investir sur le long terme sur le plan socio-professionnel, favorisait l'usage de substances et augmentait le risque de récidive générale et violente. Concernant le passage à l'acte violent en lui-même, notre étude a permis de montrer que le degré de violence mise en œuvre est inversement proportionnel aux degrés d'impulsivité et de psychopathie, ce qui va à l'encontre de ce qui est retrouvé dans la littérature à l'heure actuelle.

    Ces constatations nous ont permis de discuter de l'impact de l'impulsivité dans le passage à l'acte violent du psychopathe et la récidive et de réfléchir à des améliorations possibles à mettre en place dans la prise en charge de ces sujets dans le but de diminuer la récidive.

  • Intérêt de la tDCS (stimulation transcrânienne directe à courant continu) dans la stimulation de l'aire motrice supplémentaire et du cortex orbito-frontal droit chez des patients présentant un trouble obsessionnel compulsif pharmacorésistant    - Lenormand Cédric  -  09 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est une pathologie fréquente dont les taux de résistance aux traitements habituels, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les thérapies cognitivo-comportementales, restent élevés, de l'ordre de 40% à 60%.

    Des techniques novatrices d'électrostimulation comme la stimulation transcrânienne directe à courant continu (tDCS) pourraient avoir un rôle à jouer dans l'amélioration de la symptomatologie de ces patients. Ces expectatives se font sur la base d'autres études, menées sur des patients TOC à l'aide d'autres techniques de stimulation, telles que la stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) sur l'aire motrice supplémentaire (AMS) ou le cortex orbito frontal (COF) droit.

    L'objectif principal de cette étude était de montrer qu'une stimulation tDCS sur l'AMS et le COF droit, de 10 séances en 15 jours, pouvait permettre une amélioration de la symptomatologie des TOC. Cette amélioration étant objectivée par une diminution du score de la Y BOCS d'au moins 35%.

    Durant cette étude, 33 patients ont été inclus. Les résultats obtenus montrent une efficacité significative sur une diminution du score de la Y-BOCS avec une amélioration de 4,6 points (intervalle de confiance [3,0 -6,9]) à J14, suggérant une amélioration de 16% de la symptomatologie. Par ailleurs, ces résultats semblent montrer une relative stabilité de l'amélioration à J45 et des effets notoires sur la sphère anxio-dépressive. En outre, des profils de répondeurs semblent se distinguer, sans que nous n'ayons pu établir la base de facteurs pouvant prédire la bonne réponse ou non à cette technique dans les cas de TOC résistants.

  • Efficacité d'une formation théorique des professionnels infirmiers sur le volume de sang prélevé dans les hémocultures aux urgences pédiatriques du CHU de Poitiers    - Meresse François  -  09 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : En pédiatrie, le volume de sang prélevé dans les hémocultures est souvent faible alors qu'il s'agit du critère le plus important pour la mise en évidence d'une éventuelle bactériémie. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact d'une formation théorique des professionnels préleveurs aux recommandations récentes sur le volume sanguin prélevé dans un service d'urgences pédiatriques.

    Méthode : Cette étude était analytique, interventionnelle, comparative, mono-centrique, prospective, non randomisée et ouverte. Du 1er Août 2016 au 30 Juin 2017, les hémocultures prélevées en pédiatrie au CHU de Poitiers ont été recueillies et pesées. Fin Janvier 2017, 3 séances d'information ont été menées dans le service des Urgences Pédiatriques sur la quantité de sang à prélever et le type de flacon à utiliser en fonction du poids. Ces informations étaient résumées sur une affiche disposée dans le service. Le critère principal de jugement était la conformité de chaque prélèvement à ces recommandations. Les autres critères analysés étaient le taux de positivité des hémocultures, le volume prélevé dans les autres services de pédiatries et l'épidémiologie retrouvée lors de notre étude.

    Résultats : 2831 flacons ont été recueillis au cours de notre étude dont 1865 aux Urgences pédiatriques (619 avant information et 1246 après). Le volume prélevé était conforme aux recommandations dans 1,2% des cas avant information et dans 11% des cas après (p<0,05) et le volume moyen prélevé est passé de 1,19 ml à 4,2 ml (p<0,05). Le taux de conformité est passé de 1,6 à 20,7% (p<0,05) pour les enfants de moins de 13 kg, de 0 à 4,2% (p<0,05) pour les enfants entre 13 et 36 kg et est resté à 0% pour les enfants de plus de 36 kg. Le taux de positivité était de 1,75% avant information et de 2,12% après (p= 0,6). Dans les autres services, le volume moyen prélevé allait de 1,08 ml à 3,36 ml et le taux de positivité allait de 4% à 21%. Le germe le plus souvent mis en évidence était S.epidermidis (28,9%) et le germe non contaminant le plus fréquent était E.Coli( 8,6%).

    Conclusion : La réalisation d'une information auprès des professionnels infirmiers des urgences pédiatriques a permis d'augmenter le volume de sang moyen mis en culture mais pas assez pour correspondre aux recommandations actuelles. Une sensibilisation à l'importance de ces recommandations et une analyse des difficultés rencontrées sont nécessaires pour améliorer les pratiques.

  • Étude de la morbi-mortalité des patients de 75 ans et plus, admis aux urgences pour insuffisance respiratoire aiguë    - Couraud Émeline  -  06 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Cause fréquente de consultation aux urgences, la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë de la personne âgée est peu codifiée. L'objectif de l'étude était d'évaluer la morbi-mortalité des patients de 75 ans et plus, admis aux urgences pour insuffisance respiratoire aiguë.

    Méthodes : Nous avons mené une étude épidémiologique, rétrospective, observationnelle et monocentrique au centre hospitalier de Niort. Tous les patients de 75 ans ou plus, admis aux urgences du 1er janvier au 31 décembre 2016, présentant une détresse respiratoire et considérés comme « non réanimatoires » ont été inclus dans cette étude. Le critère de jugement principal était la mortalité à J2, J7, et J28. Pour chaque patient, l'âge, le score de Charlson, le type d'oxygénothérapie, la médication de confort, l'évolution de la détresse respiratoire, la durée d'hospitalisation et l'évolution de l'autonomie ont été collectés.

    Résultats : Après avoir sélectionné 1450 patients, 117 patients ont été inclus dans cette étude. La mortalité était de 35% à J-2, 46% à J-7 et 55% à J-28. 33 des 64 décès survenus à J-28 ont eu lieu aux urgences. L'âge moyen était de 87 ans. La moyenne du score de Charlson dans notre étude était de 7 et 78% des patients présentaient un score supérieur à 5 (soit un score de comorbidité élevé). 46 patients (39%) ont reçu de l'oxygène aux lunettes et 42 (36%) au masque à haute concentration. La durée moyenne de l'oxygénothérapie reçue était de 6 jours [1 à 64]. 16 patients (14%) ont reçu une médication de confort. 41 patients (35%) vivaient à domicile avant leur hospitalisation contre 13 patients (25%) à la sortie d'hospitalisation.

    Conclusion : Cette étude met en évidence une mortalité élevée pour cette catégorie de patients. Les données épidémiologiques de cette étude, vont permettre d'en réaliser une nouvelle dont le but sera d'évaluer l'efficacité de l'oxygénothérapie à haut débit nasal chez ces patients.

  • Évaluation des délais de prise en charge du cancer du sein et de ses déterminants    - Grand Audrey  -  06 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Objectif : Évaluer les délais qui constituent le parcours de soin des patientes traitées pour un cancer du sein et identifier les facteurs déterminants la variation de ces délais.

    Patientes et méthodes : Étude rétrospective pendant huit mois de patientes présentant un cancer du sein et traitées par radiothérapie au CHU de Poitiers. Cinq délais du parcours de soin ont été étudiés. Des données sociodémographiques, médicales et sur le type d'établissement de première prise en charge thérapeutique ont été collectées.

    Résultats : Les délais de 238 patientes ont été analysés. L'âge moyen était de 61 ans (± 12,7). Le délai moyen d ‘accès au diagnostic était de 23,2 jours (± 28,1), à la chirurgie de 30,8 jours (± 30,7), à la RCP postopératoire de 17,4 jours (± 7,7), à la radiothérapie en l'absence de chimiothérapie adjuvante de 79,3 jours (± 18,2) et avec chimiothérapie de 201,2 jours (± 29,3). Ce dernier répondait aux recommandations HAS dans 76.6% des cas en l'absence de chimiothérapie, et était supérieur dans 75,3% des cas avec chimiothérapie. Le délai global mammographie-radiothérapie en l'absence de chimiothérapie était de 140,9 jours (± 54,2) et avec chimiothérapie de 243,9 jours (± 36,3). Les patientes prises en charge par chirurgie au CHU avaient des délais d'accès à la chirurgie (42,2 jours ±40), à la RCP postopératoire (24,5 jours ±6,6) et un délai global en l'absence de chimiothérapie (127,8 jours ± 35,4) significativement plus longs que dans l'établissement privé (respectivement 21,4 jours ±12,9 p<0.001 ; 14,6 jours ±6,3 p<0.001 ; 154 jours ±68 p=0.028). Les patientes âgées de plus de 74 ans avaient des délais d'accès à la chirurgie (40 jours ±51,5), à la radiothérapie (213 jours ±36,8) et un délai global en cas de chimiothérapie (260,5 jours ±38,3) significativement plus longs que les patientes âgées de moins de 50 ans (respectivement 22,8 jours ±12 p=0,029; 190,3 jours ±24,1 p=0,020 ; 230,6 jours ±33,9 p=0,019).

    Discussion et conclusion : Le délai d'accès à la radiothérapie en cas de chimiothérapie est trop long par rapport aux recommandations de l'HAS. Tous les délais étudiés sont significativement plus longs en comparaison avec les données de l'étude de l'INCa (mise à part l'accès à la proposition thérapeutique postopératoire). Une étude de ce type nécessite actuellement d'importants moyens. L'impact sur la survie et la récidive de la variation de ces délais devrait être mesuré sur ces 236 patientes dans 10ans.

  • Intérêt de la théorie du comportement planifié dans la prédiction de l'adhésion thérapeutique chez les patients présentant un trouble de l'usage d'alcool    - Janssen Drapri Céline  -  06 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les troubles de l'usage d'alcool constituent un problème majeur de santé publique. Quelque soit la thérapeutique utilisée, un des facteurs déterminants de l'efficacité de la prise en charge de ce trouble est l'adhésion du patient. La Théorie du Comportement Planifié (TCP) a été utilisée, dans de nombreux domaines pour prédire l'adhésion thérapeutique.

    Matériels et Méthodes : Les patients de notre étude ont été recrutés à l'hôpital de jour d'alcoologie intersectoriel du Centre Hospitalier Henri Laborit de Poitiers. L'objectif principal de notre travail était de tester si les variables de la TCP constituent des facteurs prédictifs intéressants de l'adhésion thérapeutique, dans les troubles de l'usage d'alcool. L''impact de l'alliance thérapeutique, de l'insight, et des stades de changement sur l'adhésion thérapeutique et sur les variables de la TCP ont également été testés. L'adhésion thérapeutique était mesurée par le taux de participation aux activités thérapeutiques.

    Résultats : 19 patients ont été inclus dans notre étude et 3 ont été perdus de vue. Nous avons réparti notre population en 2 groupes dont un de 5 patients ayant une bonne adhésion thérapeutique et un de 11 patients ayant une mauvaise adhésion thérapeutique. Nous n'avons pas mis en évidence de corrélation statistiquement significative entre les variables de la TCP et l'adhésion thérapeutique. Cependant, nous avons retrouvé une corrélation positive et significative entre les attitudes et l'alliance thérapeutique (r=0,62 ; p=0,01) ainsi qu'entre les normes subjectives et l'alliance thérapeutique (r=0,71 ; p=0,002). De plus, nous avons retrouvé un score URICA plus élevé dans le groupe de patients ayant une bonne adhésion thérapeutique par rapport à l'autre groupe (moyenne = 12,3 vs 11) (p=0,03).

    Conclusion : Du fait de l'effectif réduit de notre groupe de patients, nos résultats ne sont que préliminaires. Cependant, cette étude a permis de tester un concept intéressant. D'autres études, avec des effectifs plus importants nécessitent d'être menées. Le but est ensuite de développer des interventions basées sur cette théorie afin d'améliorer l'adhésion thérapeutique dans les troubles de l'usage de substances.

  • Évaluation de la prise en charge des adolescents suicidants au CH de Saintes : revue de la littérature accompagnée d'une étude prospective    - Cazin-Arrivé Axelle  -  06 octobre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : L'adolescence est une période clé pour la prévention du suicide. Les taux de décès par suicide et de tentatives de suicide (TS) augmentent au cours de l'adolescence et le suicide est la principale cause de décès chez les adolescents. Nous avons pu voir dans notre revue de la littérature que les recommandations au niveau international manquent de consensus. La littérature sur la prise en charge des adolescents suicidants, bien que de plus en plus fournie, manque d'études aux méthodologie robustes.

    Objectif : Notre étude se déroule sur deux ans et a pour but d'évaluer les pratiques professionnelles de la prise en charge des adolescents suicidants hospitalisés au CH de Saintes, incluant le protocole de thérapie familiale. Il s'agit d'étudier le devenir de ces patients à un an selon trois axes: taux de suivi, taux de récidives et un axe clinique.

    Méthode : Nous avons inclus 23 adolescents suicidants, âgés de 12 à 17 ans, hospitalisés dans le service de pédiatrie ou de pédopsychiatrie du CH de Saintes, sur la période allant de juin 2015 à juin 2016. Nous les avons ensuite contactés par téléphone à 3 mois, 6 mois et 12 mois de leur sortie d'hospitalisation pour recueillir les différents éléments cliniques et du suivi.

    Résultats : Le résultat le plus important de notre étude est le taux d'adhésion au protocole de thérapie familiale (82,3% à 3 mois) et cela pourrait être une piste intéressante dans la prévention des récidives. De plus, on observe au bout des douze mois de suivi une diminution des scores du risque suicidaire qui passent de 7 sur 20 en moyenne à l'admission à 2 sur 20 à 12 mois.

    Conclusion : Malgré quelques données intéressantes, notre étude reste limitée et ne permet pas de conclure compte tenu de son faible effectif et de l'absence de groupe contrôle. La prise en charge des adolescents suicidants reste un enjeu majeur en psychiatrie et plus globalement en santé publique. En effet, étant donné que le suicide est une cause majeure de décès et de handicap, la mise en œuvre de stratégies efficaces, fondées sur des données probantes est l'obligation et la responsabilité des décideurs et des hautes instances de santé.

|< << 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales