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  • Les scores et déterminants de la précarité dans la pratique clinique : revue de la littérature    - Martinière Alexandra  -  11 janvier 2018  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Répertorier les différents scores ou outils permettant de repérer un patient précaire en consultation de médecine générale. Secondairement, comparer ces scores pour identifier les déterminants de la précarité les plus utilisés.

    Méthodes : Revue littérature des scores écologiques et épidémiologiques de précarité et défavorisation existants. Inclusion des scores français datant au plus tard de 2017.

    Résultats : Cinq scores retenus : EPICES, Pascal, Handicap Social, French EDI, PRECAR. Les déterminants majeurs ressortant des cinq scores analysés sont : le statut professionnel avec notamment le chômage, le logement, puis la famille, le confort sanitaire, l'éducation et enfin la présence ou non de couverture sociale.

    Conclusion : Il n'existe pas de score établie pour l'activité de clinicien en consultation, actuellement validé. En les comparant nous avons pu faire ressortir six déterminants intéressants et facilement identifiables en consultation ambulatoire. Parce qu'il est difficile de définir la précarité et malgré des points communs, chaque score retrace des aspects différents, le médecin généraliste peut en tenir compte mais également avoir recours à son appréciation subjective de la précarité.

  • Rupture du ligament croisé antérieur chez le judoka : prise en charge chirurgicale et orthétique    - Raynaud Louise  -  08 janvier 2018  - Thèse d'exercice

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    Le genou est une articulation complexe, stabilisée grâce :

    - aux muscles, contrôlant les amplitudes articulaires et permettant d’effectuer des mouvements de flexion, extension et de rotation,

    - à la capsule articulaire, protégeant le genou et contenant le liquide synovial, utile pour nourrir les cartilages et lubrifier l’articulation,

    - aux ligaments extra-articulaires, maintenant l’une en face de l’autre les surfaces articulaires du genou et limitant également les mouvements,

    - au pivot central, composé des ménisques, utiles pour absorber les chocs, et des ligaments croisés antérieur et postérieur, les seuls ligaments intra-articulaires, primordiaux pour la stabilité de l’articulation

    Le ligament croisé antérieur a un rôle important de maintien de l’articulation, de contrôle de la translation du tibia par rapport au fémur et de limitation des amplitudes de mouvement lors des rotations. Au judo, sport de pivot avec contact, son intégrité est donc essentielle : le genou est constamment sollicité, dans les mouvements techniques de jambes, de hanches, de bras, de sacrifice ou encore en judo au sol, comme dans la recherche du maintien de l’équilibre, qui passe par des phases de déplacements, d’attaques, de défenses ou de contre-attaques.

    La rupture du LCA est une blessure redoutée et l’opération est pour de nombreux judoka inévitable : la ligamentoplastie tendineuse est très utilisée. Les transplants utilisés proviennent en majorité du tendon rotulien, des tendons des muscles ischio-jambiers et du fascia lata. La prise du greffon est longue : six mois.

    La rééducation post-opératoire est une phase importante où de nombreux professionnels de santé interviennent : - le chirurgien, qui va contrôler la prise de la greffe,

    - l’infirmière, qui va prendre soin des plaies chirurgicales jusqu’à leur cicatrisation,

    - le kinésithérapeute, très important pour retrouver une mobilité et une force musculaire optimales afin de reprendre le judo dans les meilleures conditions,

    - le pharmacien, qui délivre les médicaments, le matériel orthopédique et les conseils nécessaires à leur bonne utilisation.

    La reprise intensive du judo est souvent source d’appréhension et de doutes. Les genouillères ou autre matériel orthopédique pourront aider à reprendre sereinement les entraînements tout en évitant une trop grande contrainte sur le greffon, qui met près de trois ans à avoir les mêmes propriétés biomécaniques que le LCA originel.

  • Utilisation des stents dans le traitement de l’athérosclérose et risques de resténose    - Trinquant Mathilde  -  21 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    L'arrivée des stents sur le marché des dispositifs médicaux a modifié la prise en charge des patients souffrant de pathologie cardiaque, l'athérosclérose. En effet, suite à l'approfondissement des connaissances des acteurs (les cellules musculaires lisses, les lymphocytes, les macrophages, les cellules endothéliales) agissant dans la formation de la plaque d'athérome physiologique et les cellules endothéliales) agissant dans la formation de la plaque d'athérome physiologique et dans certains cas, de l'athérosclérose pathologique, la prise en charge des patients a été améliorée. Dans un premier temps, une angioplastie était pratiquée, complétée par une prise en charge médicamenteuse sur le long terme, afin d’assurer une revascularisation durable de la coronaire concernée. Malgré cette prise en charge, la menace de l'apparition d'une resténose était forte. Ce fut donc un axe d'amélioration dans la stratégie thérapeutique de cette maladie.

    L'utilisation des stents dans cette pathologie a débuté avec les stents nus pour éviter l'apparition de la resténose. Des premiers résultats concluant ont été constatés dans cette prise en charge. Au vu de cette première réussite contre l'apparition de la resténose, les caractéristiques du stent, comme la taille ou encore le design, ont été améliorées. L'amélioration majeure réside dans l'utilisation d'une substance active directement logée au sein du dispositif médical afin d'agir efficacement au niveau local pour éviter des complications. Ce dernier type de stent a entrainé un bénéfice clinique majeur en matière de santé publique. En effet, par de nombreuses études menées par des experts dans le domaine, ces stents ont prouvé qu’ils réduisaient l'incidence de la resténose chez la majorité des patients et améliorait leur qualité de vie.

    Cependant, bien que les stents aient permis une prise en charge très satisfaisante de l'athérosclérose, des inconvénients subsistent : leur coût reste élevé, et la prise en charge demeure délicate, car elle doit être adaptée au type de patients lui-même.

  • Prescription des benzodiazépines hypnotiques et apparentées chez la personne âgée : enquête dans 10 EHPAD : prise en charge de l'insomnie chronique    - Vassallo Damien  -  21 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La consommation de benzodiazépines (BZD) est élevée en France par rapport à d'autres pays européen et elle augmente avec l'âge : 38.3% des femmes de 80 ans et plus consomment des benzodiazépines. Les BZD, de la classe des hypnotiques ou non, sont souvent prescrites dans la prise en charge de l'insomnie chronique chez la personne âgée, malgré une balance bénéfice risque défavorable. Peu d'études se sont encore attardées sur leur prescription chez la personne âgée qui est institutionalisée en EHPAD. Cette population, plus vulnérable, devrait en théorie être plus protégée par rapport à ce mésusage.

    Objectifs : Notre étude avait pour objectif principal de déterminer la part de patient sous BZD hypnotiques dans une population institutionalisée en EHPAD. L'objectif secondaire était de déterminer la part de patient sous BZD, peu importe la classe.

    Méthodologie : Nous avons étudié les données du premier semestre 2012 de 408 résidents au sein de 8 EHPAD et les données de l'année entière de 2015 de 858 patients au sein de 9 EHPAD en 2015. Les EHPAD se situaient tous dans les Pyrénées-Atlantiques. Résultats : D'après notre étude, il existe une surprescription de BZD au sein de ces établissements. En 2012, 59.8% des résidents qui avait eu au moins 1 prescription de BZD. En 2015, 23.8% des résidents avait eu au moins 1 prescription de BZD hypnotique, et 51,7% des résidents avait eu au moins 1 prescription de BZD anxiolytique.

    Discussion : Il existe des alternatives non médicamenteuses tel que les thérapies cognitivo-comportementales pour prendre en charge l'insomnie chronique. Mais pour le moment, elles sont difficiles d'accès, que ce soit en EHPAD ou pour la population générale.

  • Évaluation du taux de prescription d'un traitement antidépresseur à six mois d'une admission en EHPAD    - Forgeot Raphaèle  -  21 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La population gériatrique ne cesse de croître avec une augmentation prévisible des admissions en EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). Les fragilités de cette population impactent la qualité de vie et majorent potentiellement le risque de dépression, avec ses complications telles que l'hospitalisation, la iatrogénie médicamenteuse ou le décès.

    Objectifs : L'objectif principal était d'évaluer la prescription de traitements antidépresseurs dans les six mois suivant une première entrée en EHPAD. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer le taux de dégradation de l'état thymique (avec ou sans modification de traitement), les facteurs associés à cette dégradation et à la prescription d'antidépresseurs, et certains indicateurs de morbi-mortalité à six mois (hospitalisations, décès, statut nutritionnel et autonomie).

    Méthode : Tous patients admis en institution depuis l'hôpital de Châtellerault (France) et tous patients intégrant l'EHPAD hospitalier « Le village » étaient inclus de manière consécutive et prospective pendant six mois, en excluant les patients déments sévères ou ayant un pronostic de vie inférieur à six mois.

    Résultats : Soixante-sept patients étaient inclus puis suivis pendant six mois. Le taux d'escalade thérapeutique était de 25,8% (p<0,0001) et était associé à une stabilité ou une aggravation de l'état nutritionnel à six mois (OR 8,46 [1,08–66,64] et OR 11,95 [1,77–80,61]), à une admission en EHPAD non hospitalier (OR 2.95 [1.02–5.94]) et au taux de décès (OR 0,07 [0,01–0,59]). La dégradation thymique concernait 42,4% des patients et était associée à une stabilité de l'état nutritionnel (OR 7,54 [1,73–32,90]) et à une opinion initialement positive de l'EHPAD (OR 4,38 [1,29–14,83]). Les taux d'hospitalisation et de décès étaient de 24,2% et 20,9% respectivement et survenaient essentiellement dans les trois premiers mois.

    Conclusion : L'entrée en EHPAD est une période charnière, fréquemment suivie de dégradations thymiques et de prescription d'antidépresseurs. L'impact sur la qualité de vie et les complications dues à la dépression méritent que les projets d'EHPAD soient anticipés. Des études supplémentaires seraient utiles pour cibler les facteurs de risque de dépression à l'entrée en EHPAD.

  • Médecin généraliste et nouveau-né : qu'en pensent les mamans ? : à propos d'une étude menée à la maternité d'Angoulême en Charente    - Longuet Cécile  -  21 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prise en charge et l'accompagnement de la mère et de son enfant avant, pendant et après la naissance ont fait l'objet de programmes successifs. Actuellement, le caractère physiologique de l'accouchement semble au premier plan, sans pour autant diminuer la sensation d'encadrement du couple mère-enfant. On voit s'opérer un transfert des compétences de l'hôpital vers le domicile et le médecin généraliste se voit attribuer un rôle primordial dans la prise en charge des nouveaux-nés dès la naissance. Objectifs : L'objectif principal était d'évaluer la place que les mamans attribuent au médecin généraliste dans la prise en charge de leur nouveau-né au domicile durant le premier mois. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer le ressenti des mamans par rapport au suivi qu'on leur propose et de mettre en évidence des failles dans la prise en charge des nouveaux-nés au domicile durant le premier mois.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive, observationnelle, rétrospective, unicentrique auprès de 189 mamans dont 96 ayant répondu au questionnaire de manière anonyme lors de l'appel téléphonique, en Charente.

    Résultats : On a pu constater que plus de la moitié des mamans choisissent un médecin généraliste pour le suivi de leur nouveau-né dès le retour au domicile. Le médecin généraliste apparait comme l'acteur central dans la prise en charge du nouveau-né et tend à devoir dispenser des conseils de puériculture et pas seulement des actes liés aux soins médicaux. Les mamans semblent satisfaites des réponses apportées par le médecin généraliste et du suivi proposé mais il manque l'intégration dans le réseau de soins d'autres professionnels de santé tels que les kinésithérapeutes puisque presque la moitié des mamans en ont sollicité un.

    Conclusion : L'étude du ressenti des médecins généralistes par rapport à la diversité des consultations de pédiatrie pourrait être intéressante afin d'adapter la formation complémentaire en pédiatrie et puériculture aux médecins qui le souhaitent. L'intégration d'autres professionnels de santé dans la prise en charge du nouveau-né pourrait être nécessaire tout en renforçant le rôle du médecin généraliste comme coordonateur de la prise en charge du nouveau-né.

  • Étude de la distribution du linézolide (LNZ) dans le plasma et dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) chez le rat sain    - Faure Camille  -  21 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Les barrières physiologiques cérébrales (BC) limitent la diffusion des antibiotiques jusqu'au site de l'infection et l'efficacité thérapeutique de nombreuses infections du système nerveux central (SNC), notamment en cas de bactérie multi-résistante (BMR). L'arsenal thérapeutique disponible évolue peu depuis plusieurs décennies et l'optimisation de l'antibiothérapie, via la connaissance pharmacocinétique (PK), est indispensable afin d'obtenir un effet antimicrobien maximal à toxicité minimale. Le LNZ est indiqué dans le traitement des infections nosocomiales à Cocci Gram Positif, et les données PK chez l'homme montrent une grande variabilité alors qu'aucune étude animale n'existe dans le LCR. Cette étude a pour objectif de définir le profil PK du LNZ chez l'animal sain.

    Après anesthésie par Isoflurane 3%, 25 rats adultes sains (300 g) recevaient, en intraveineux 8,5 mg/kg de LNZ ; 5 rats par temps de prélèvement (T0,5 (30 min), T1 (1 h), T2, T4,T6) après l'injection étaient nécessaires pour l'obtention des 5 profils PK dans le LCR et le plasma. Sous anesthésie, le LCR était ponctionné dans la grande citerne et le sang par ponction intra-cardiaque létale. Après centrifugation, 100 µL de plasma était obtenu. La méthode analytique utilisait une technique validée de LC-MS-MS . Les concentrations libres plasmatiques étaient calculées selon la fixation protéique théorique de 31% du LNZ. Les paramètres PK étaient calculés selon un modèle non-compartimental, par la méthode des trapèzes.

    Le rapport des surfaces sous courbe (SSC) des concentrations libres du LCR et du plasma était de 0,40. A T0,5, les concentrations moyennes dans le LCR de LNZ ( 2 980 ng/mL) étaient 2,7 fois inférieures à celles du plasma (8 035 ng/mL) et demeuraient inférieures pour toute la cinétique . La constante d'élimination dans le plasma était de 0,487/h. Les valeurs de clairance, de demi-vie et de volume de distribution obtenues à partir de Ke étaient de 372 mL.h/kg, 1,42h et 764 mL/kg, respectivement.

    La distribution du LNZ dans le LCR chez le rat sain est limitée. Le ratio des SSC est de 0,40 ; ratio moindre que ceux décrits chez l'Homme allant de 0,56 à 0,80 (1,2,3). Ces différences sont probablement attribuables à l'augmentation de perméabilité de la barrière hémato-encéphalique (BHE) en contexte d'inflammation et d'infection (méningite, ventriculite). Une pompe d'efflux actif présente sur les BC expliquerait la pénétration limitée du LNZ ; aucune n'a été décrite à ce jour. Ainsi, des études complémentaires sur modèles animaux avec inflammation et infection des BC sont nécessaires afin d'explorer la variabilité du ratio et une étude in vitro pour définir l'éventuel transporteur limitant la distribution du LNZ dans le LCR. Ensuite, des extrapolation inter-espèces pourraient être envisagée grâce à une modélisation PK semi-physiologique (PB-PK) pour optimiser les schémas thérapeutiques recommandés.

  • Lancement du trifluridine-tipiracil en Europe dans le traitement du cancer colorectal métastatique : évaluation du profil de sécurité/efficacité par rapport au régorafénib    - Dupont Coraline  -  20 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent dans le monde. Plus de 20% des patients nouvellement diagnostiqués sont atteints d’une forme métastatique. Le pronostic de ces formes étant généralement défavorable, il est important d’avoir de nouvelles thérapies pouvant améliorer la survie des patients.

    Dans ce contexte, deux nouveaux médicaments ont obtenu une autorisation de mise sur le marché en troisième ligne de traitement du cancer colorectal métastatique pour les patients en échec ou ayant eu des événements indésirables leur contre-indiquant les chimiothérapies standards. Ces deux nouvelles spécialités pharmaceutiques sont le Lonsurf® (trifluridine-tipiracil) et le Stivarga® (régorafénib).

    L’objectif principal de ce travail est de rassembler les données pertinentes présentes dans la littérature sur les profils d’efficacité et de sécurité du trifluridine-tipiracil et du régorafénib afin de les comparer pour ensuite proposer des (critères de) recommandations selon le profil du patient.

    Les articles de la littérature révèlent que les deux produits ont des profils de sécurité différents. Le Lonsurf® provoque principalement des événements indésirables hématologiques (neutropénies, anémies…) alors que le Stivarga® est associé à des événements dermatologiques (syndrome main-pied) et hépatiques (augmentation des enzymes hépatiques). Néanmoins, ils ont également des événements indésirables communs qu’ils partagent avec la majorité des autres chimiothérapies ou thérapies ciblées (fatigue, diarrhées…). Au vu des mesures de prise en charge clinique des événements indésirables mises en place par les laboratoires, ces deux traitements restent généralement bien tolérés par les patients.

    Concernant l’efficacité, l’analyse des différents articles montre qu’elle est similaire pour les deux produits dans le traitement du cancer colorectal métastatique. Les études réalisées en double aveugle versus placebo ainsi que des études comparant les deux traitements ont montré une augmentation de la survie globale de 7,1 mois pour le Lonsurf® et de 6,4 mois pour le Stivarga® (versus 5,3 et 5 mois dans les groupes placebo respectivement).

    Les différences au niveau des profils de sécurité font que ces deux traitements ne ciblent pas les mêmes patients. Il n’existe pourtant pas de consensus ni de recommandations permettant aux oncologistes de choisir de prescrire le régorafénib ou la trifluridine-tipiracil. Des études complémentaires sont encore nécessaires afin d’améliorer les connaissances sur ces produits et en particulier sur les biomarqueurs tumoraux afin de pouvoir apporter le bénéfice le plus important au patient.

  • Dosage de la vitamine C en médecine interne : étude des pratiques : à propos d'une étude rétrospective sur 159 patients au CHU de Poitiers    - Pedeboscq Frédéric  -  20 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La vitamine C ou acide L-ascorbique est une vitamine hydrosoluble non synthétisable chez l'homme. La perte de fonctionnalité du gène GLO synthétisant la L-gulono-γ-lactone oxydase permettant la biosynthèse de l'acide ascorbique contraint l'homme à l'absorber dans l'alimentation afin de ne pas en être carencé. Sa carence provoque à l'extrême le scorbut. Par ses propriétés d'oxydoréduction, l'acide ascorbique peut s'interconvertir en acide déhydroascorbique de façon réversible et agir sur de nombreuses fonctions biologiques comme l'absorption du fer, des réactions d'hydroxylation permettant la fabrication du collagène, des catécholamines, de la carnitine, et présente des propriétés antioxydantes jouant sur la stimulation immunitaire et le métabolisme des substances d'origine exogène.

    Matériel et méthode : Une étude rétrospective sur les dosages en vitamine C de 159 patients a été réalisée dans le service de médecine interne du CHU de Poitiers du 01/01/2013 au 31/12/2015.

    Résultats : Notre objectif principal en analyse multivariée retrouve une association significative entre 2 facteurs de risques (FDR) de carence et une carence sévère en vitamine C (OR = 8,7 ; p=0,01). Notre objectif secondaire en analyse multivariée retrouve une association significative entre une carence sévère et un trouble de la coagulation (OR = 2,4 ; p=0,04), ainsi qu'entre une carence sévère et les saisons pour l'automne et l'hiver (respectivement OR = 3,7 ; OR = 4,3 ; p=0,03).

    Conclusion : Dans notre étude des pratiques, nous avons retrouvé une association significative entre 2 FDR de carence et une carence sévère en vitamine C. Il parait nécessaire de poursuivre les recherches qui permettraient de dépister les risques de carence en vitamine C en prenant en compte les antécédents, les habitudes de vie, et les signes cliniques de chaque patient.

  • Le traitement des pathologies ORL par les extraits fluides de plantes    - Leau Elise  -  19 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    L’anatomie de l’appareil respiratoire est une des premières lignes de défense contre les pathologies ORL. La description de l’appareil respiratoire montre de quelles façons sa structure apporte des propriétés antibactériennes, antivirales et favorise l’élimination des germes et des poussières. La majorité de ces pathologies respiratoires, telles que bronchites, sinusites, grippes, angines, toux, asthme, peut être traitée au comptoir. En phytothérapie, il existe diverses plantes pour soigner ces pathologies ou limiter le développement de leurs symptômes. Certaines plantes présentent des propriétés antibactérienne, antivirale, antifongique, fluidifiante, mucolytique et expectorante. Certaines peuvent aussi renforcer le système immunitaire ou limiter la réaction inflammatoire. Plus d’une dizaine de plantes peuvent être utilisées dans le traitement des pathologies ORL. On peut les trouver sous forme de tisanes, d’huiles végétales, de poudres ou d’extraits fluides de plantes. Ces derniers existent sous forme d’EPS ou de SIPF®, ils peuvent être utilisés par la majorité de la population. Le pharmacien et son équipe officinale doivent garder en mémoire que toutes les plantes ne peuvent pas être conseillées à toute la population, car certaines présentent des effets indésirables, des précautions d’emploi et des contre-indications. En fonction des antécédents, de l’âge et de l’évolution de la pathologie, l’équipe officinale doit adapter son conseil à chaque patient.

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