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  • Délai de reperfusion et qualité des collatérales : deux éléments clés de la réversibilité des lésions ischémiques en imagerie de diffusion après thrombectomie    - Beyssen Philippe  -  16 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Contexte et objectif — Cette étude a pour but de clarifier la relation entre le délai de reperfusion, la qualité des collatérales et la réversibilité des lésions en imagerie de diffusion (diffusion-weighted imaging reversal, DWIR) après thrombectomie mécanique (TM) chez les patients présentant un accident ischémique cérébral aigu.

    Méthodes — La DWIR a été définie comme un hypersignal en imagerie de diffusion sur l’IRM pré-TM non présent sur l’IRM de contrôle ≈ 24h, sur une analyse voxel à voxel. Le %DWIR était défini comme le volume de DWIR divisé par le volume de lésion en DWI pré-TM, et une bonne reperfusion comme un score de l’échelle modified Thrombolysis In Cerebral Infarction (mTICI) ≥ 2b. Le délai de reperfusion a été considéré en 4 tranches horaires définies à priori : <3h, 3-4.5h, 4.5-6h, et >6h.

    Résultats — Les 188 patients inclus traités par TM avaient une médiane [EIQ] de DWIR de 3.1mL [1.1-8.7] et de %DWIR de 19.5% [8.9-35.9]. La régression linéaire multivariable a montré une association indépendante entre le %DWIR et le délai de reperfusion (P<0.001), la bonne reperfusion (P=0.037), sans interaction statistique entre ces deux variables (P=0.73). Dans le sous-groupe de patients dont le statut des collatérales était disponible (n=105), il existait une réduction significative du %DWIR chez les patients ayant de mauvaises collatérales traités avant 3h et entre 3-4.5h (42.17% [24.38-64.36] contre 16.95% [4,80-26.32], P=0.002) mais pas chez les patients ayant de bonnes collatérales (30.70% [24.66-31.60]), versus 33,66% [11,42-46.71], P=0.791).

    Conclusion — Une reperfusion rapide après TM est associée avec la réversibilité des lésion ischémiques, particulièrement chez les patients ayant de mauvaises collatérales.

  • Tachycardie et fièvre, des critères prédictifs précoces de fistule anastomotique en chirurgie colique programmée    - Lippmann David  -  15 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Contexte : la fistule anastomotique reste la complication la plus redoutée en chirurgie colorectale, à l'origine notamment d'une augmentation de la mortalité post-opératoire. Son pronostic dépend en grande partie de la précocité de son diagnostic et de sa prise en charge. Les critères prédictifs cliniques comme biologiques ont été largement étudiés et des scores incluant ces différents critères ont même fait leur apparition. Mais, ils ne permettent pas d'écarter de façon précoce et fiable la survenue d'une telle complication et donc d'envisager une sortie d'hospitalisation rapide et sûre. Le but de notre étude était de déterminer lesquels de ces critères étaient les plus précoces et prédictifs d'une fistule anastomotique ou de son absence après chirurgie colique programmée.

    Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique, au CHU de Poitiers, entre juillet 2012 et juin 2019, incluant tous les patients ayant bénéficié d'une résection colique programmée, sans stomie de protection, et hors maladie de Crohn. Les signes cliniques et biologiques ont été analysés afin de déterminer leur performance pour évaluer le risque de survenue de fistule anastomotique sévère et de collection profonde, en termes de sensibilité, de spécificité, de valeur prédictive négative et positive.

    Résultats : le taux de survenue du critère de jugement était de 17 sur 322 patients inclus, soit 5,3%. Une tachycardie ≥ 100 bpm et une fièvre ≥ 38°C à J2 étaient les 2 critères les plus sensibles et spécifiques. L'association de ces deux critères sous forme de score, permettait d'obtenir une valeur prédictive négative de 100%, IC95% [80.5 - 100], et une valeur prédictive positive lorsqu'il était égal à 2, de 35,3% IC95% [19.7 - 53.5]. L'aire sous la courbe ROC était de 0,91 IC95% [0,866 – 0,955].

    Conclusion : notre étude a permis de montrer que la tachycardie ainsi que la fièvre à J2 d'une chirurgie colique programmée, et plus encore leur association sous forme de score, étaient des critères prédictifs précoces de survenue d'une fistule anastomotique sévère ou d'une collection profonde, et dotés d'une très bonne valeur prédictive négative. Cela nécessiterait d'être validé par une étude prospective.

  • Évaluation de la technique d’antibiogramme rapide (R-AST) en diffusion lors des bactériémies à Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae et Pseudomonas aeruginosa au CHU de Poitiers    - Cabrol Matthieu  -  14 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les bactériémies sont en constante augmentation depuis trois décennies. De nos jours, il est estimé qu’environ 2% des patients hospitalisés vont présenter une bactériémie. Les bactériémies sont une cause majeure de morbidité et de mortalité.

    Les méthodes d’antibiogrammes rapides adaptées au diagnostic rapide des bactériémies permettent d’éviter la prolongation des antibiothérapies inadaptées et de proposer des désescalades thérapeutiques de manière rapide.

    Nous avons étudié la technique d’antibiogramme rapide R-AST en diffusion proposée par l’EUCAST sur les bactériémies à E. coli, K. pneumoniae et P. aeruginosa diagnostiquées au CHU de Poitiers entre le 7 mars et le 29 avril 2019. Cette méthode semble être intéressante à partir de 6h d’incubation. Le pourcentage de disques interprétables était de 84 % à 6h et 89 % à 8h pour les entérobactéries et de 71 % à 6h et 89 % à 8h pour P. aeruginosa. Les performances du R-AST, évaluées par comparaison aux techniques de référence (antibiogramme liquide automatisé ou diffusion), se sont montrées très intéressantes. Notre étude n’a montré qu’une seule erreur mineure de catégorisation. Cette méthode pourrait apporter une amélioration dans la prise en charge des bactériémies lorsqu’on la compare aux techniques rapides utilisées actuellement au laboratoire (subculture rapide et bêtalactatest). Le R-AST ne semble pas apporter d’amélioration par rapport au bêtalactatest mais il permet de gagner plus de 18 heures sur le rendu d’un antibiogramme complet pour les entérobactéries et plus de 19 heures pour le P. aeruginosa. L’utilisation en routine de cette méthode nécessiterait cependant quelques ajustements dans l’organisation actuelle.

  • Moyens de maitrise de l’environnement aseptique et de détection des contaminations : exemple du traitement d’une anomalie relative au suivi environnemental d’un local de répartition de Stamaril®    - Lissarrague Baptiste  -  11 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    La production des médicaments est régie par un cadre réglementaire strict afin d’offrir aux patients l’accès à des produits de santé conformes et sûrs. En France, la production aseptique de médicaments stériles ne déroge pas à cette règle. Bien au contraire, le cadre réglementaire dicté par les BPF et notamment son annexe 1 est l’un des plus restrictifs rencontré dans l’industrie pharmaceutique.

    Dans l’optique de maintenir un environnement de production aseptique conforme aux exigences tout au long du procédé de fabrication, les industriels ont à leur disposition de nombreux moyens de maitrise de l’asepsie permettant de réduire les risques de contamination de l’environnement et des produits fabriqués. De plus, en association des moyens de maitrise de l’asepsie implémentés, la réglementation impose qu’un suivi environnemental des ZAC soit mené afin de détecter les potentielles contaminations et de démontrer que les moyens de maitrise de l’asepsie en place sont pertinents.

    Malgré l’adéquation des pratiques des industriels aux exigences réglementaires, malgré la pertinence des moyens de maitrise de l’environnement implémentés, malgré le travail consciencieux et les compétences du personnel de production, le risque zéro de contamination n’existe pas. En cas de perte de maitrise de l’asepsie d’une ZAC et de détection d’une contamination microbiologique, une anomalie relative au suivi environnemental est déclarée et doit être traitée selon un processus défini. L’objectif de ce dernier est d’identifier la cause racine de la perte de maitrise de l’asepsie et de permettre la mise en place, si nécessaire, de nouvelles mesures de prévention afin d’en éviter la récurrence.

  • Analyse rétrospective de l'activité d'ablation endocavitaire de la fibrillation atriale au CHU de Poitiers de Janvier 2013 à Décembre 2019    - Chane sone Nicolas  -  11 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : De nos jours l'ablation de fibrillation atriale (FA) est devenue une procédure courante. Elle être proposée en première intention chez les patients porteur d'une fibrillation atriale paroxystique réfractaire au traitement antiarythmique ou même à celui qui refuse le traitement médical après explication des bénéfices et risques de la technique (Recommandation ESC 2020, classe IIA, grade B). L'isolation des veines pulmonaires reste l'étape incontournable quel que soit le type de fibrillation atriale.

    Patients et méthodes : L'ablation de fibrillation atriale a fait son arrivée dans les années 2010 au CHU de Poitiers. Cette étude rétrospective, monocentrique a enrôlé de manière consécutive tous les patients qui ont bénéficié d'une procédure d'ablation de FA sur une période de 6 ans (de janvier 2013 à décembre 2019). Le recueil des informations s'est faite essentiellement sur dossier informatisé et auprès des cardiologues traitants.

    Le but de ce travail était de dresser un état des lieux de l'activité d'ablation de FA dans un but d'efficience. Résultats : Un total de 834 patients soit 971 ablations ont été inclus. Tous les patients qui ont bénéficié d'une ablation de fibrillation atriale étaient symptomatiques malgré au moins 2 lignes d'antiarythmiques. La proportion d'ablation de FA paroxystique et persistante occupait une part quasiment égale à 47% avec au premier rang la primoablation soit 791 procédures (81,5%). La cryoablation qui a fait ses débuts en 2017 occupe actuellement un tiers de l'activité en 2019. L'isolation des veines pulmonaires a été réalisée dans 99,6% des cas.

    La durée médiane d'hospitalisation était de 3 jours. Le délai de récidive moyen était estimé dans notre cohorte à 11,8±14,5mois. Discussion : En termes d'activité, l'ablation de FA croit de façon exponentielle depuis la création d'un nouveau centre cardiovasculaire en janvier 2017. L'élargissement des indications d'ablation dans les recommandations ESC de 2016 et l'arrivée de la cryothérapie

    Au niveau des complications, le taux de complication procédural patient année est le plus élevé en 2017 probablement à cause de la taille de l'introducteur du cryoballon.

    Quant à la récidive d'arythmies atriales, celle-ci est toujours difficile à apprécier étant donné son caractère souvent asymptomatique et par le fait d'un suivi ultérieur difficilement planifiable.

    Conclusion : L'ablation occupe une plus grande place dans notre centre depuis les recommandations de 2016 mais surtout. Ceci est désormais possible depuis l'ouverture du centre cardiovasculaire, la diminution des temps de procédure et l'arrivée de la cryothérapie. De surcroît, on ne notait pas de surrisque pour le patient, malgré un rebond de complications en 2017 avec l'arrivée de la cryothérapie. Actuellement, ce taux est d'environ 3% au niveau vasculaire et < 1% de complications graves. Enfin, en termes de suivi patient/année, ce taux de récidive est artificiellement bas en 2019 en lien avec un biais méthodologique. Nos perspectives d'avenir reposeront sur la possibilité d'ablation des rotors et à l'introduction de la technique d'ablation hybride.

  • Randall-type monoclonal immunoglobulin deposition disease: description of cardiac involvement    - Ramonatxo Arthur  -  11 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Background: Randall-type monoclonal immunoglobulin disease (MIDD) is a rare complication of a monoclonal plasma cell clone. MIDD differs from AL amyloidosis by the presence of Congo red negative non-organized immunoglobulin (Ig) deposits, most commonly light chains (LCDD) along basement membranes and sometimes heavy chains (HCDD) or light and heavy chains (LHCDD). As AL amyloidosis MIDD is a multi-systemic disease, and affect the heart. To date no study has focused on the clinical characteristics of heart disease in MIDD.

    Purpose: The aim of this study was to describe the cardiac characteristics (clinical, ECG, holter ECG, ultrasound and MRI) of patients with Randall's disease

    Methods: This multi-center, nation-wide retrospective study extracted from the database of the French reference center for AL amyloidosis and other Ig deposition diseases between 2011 to 2019. Histological evidence was obtained on biopsies, most often renal with typical linear non-organized Ig deposits along basement membranes. Patients whose ECG and cardiac ultrasounds were not available were excluded.

    Results: Among 22 patients included (mean age was 66 ± 10 years), 12 (55%) were male; 16 (73%) were LCDD, 1 (5%) HCDD and 5 (23%) LHCDD. At baseline, 13 (59%) had a history of hypertension, 1 (3%) had a history of atrial fibrillation and in terms of clinical characteristics, 4 (18%) patients had NYHA class 3 or 4, 11 (50%) had edematous syndrome and 5 (23%) signs of left heart failure. The mean NT-ProBNP level was 693 ± 15 829 ng/L and mean high sensitivity troponin was 0.03 ± 0.05 ng/mL. The most frequent ECG feature was Q waves of pseudo necrosis in 41% of patients and microvoltage in 18%. On the 24-hour Holter monitoring, alteration of sinus variability was found in 65% of patients; one patient had a high-grade conduction disorder and another had ventricular tachycardia. On echocardiography, mean LVEF was 64 ± 10% and only two patients had a LVEF < 50% but diastolic dysfunction was present in 95% of patients; the global longitudinal strain was 19 ± 3 % with impaired values in 36% of patients. Contrarily to AL amyloidosis, the interventricular septum shiny aspect was noted in only one patient and no patient had late gadolinium enhancement on cardiac MRI.

    After median follow-up of 44 [25; 73] months, 5 (23%) were hospitalized for episodes of heart failure, including one patient for cardiogenic shock; 4 (18%) patients presented with atrial fibrillation after the diagnosis of Randall's disease. Regarding mortality, 6 (27%) patients died with a median of death at 67 [65; 73] years old.

    Conclusions: To our knowledge, we present the first case series dedicated to the description of cardiac parameters in MIDD patients with cardiac involvement. Except for MRI appearance of cardiac infiltration and interventricular septum shiny aspect in echocardiography, these patients showed features close to that of AL amyloid heart disease.

  • Evaluation d’un programme de pharmacie clinique : la déprescription, un outil d’optimisation de la prise en charge du patient ?    - Berthe Marion  -  11 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Au centre hospitalier de Cognac un programme de pharmacie clinique incluant la conciliation médicamenteuse existe depuis 2015. En 2017, l’évaluation de ce programme avait montré que si la conciliation médicamenteuse améliorait bien la qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient, ce programme n’était pas suffisamment interventionniste pour avoir un impact significatif sur la réduction des prescriptions. Grâce à l’obtention d’un financement dédié, il a été décidé, en 2018, d’affecter un pharmacien à temps plein dans un service de soins dans l’objectif de mettre en place des actions d’optimisation thérapeutique et de déprescription.

    L’objectif principal de notre étude est d’évaluer l’impact de ce nouveau programme de pharmacie clinique sur ses aspects cliniques, économiques et relationnels.

    Une cohorte de patients a été créée permettant de tracer chaque conciliation et chaque action pharmaceutique réalisée sur l’année 2019. Les patients éligibles étaient ceux hospitalisés en Médecine Polyvalente ou en Oncologie et ayant bénéficiés d’une conciliation d’entrée. A partir de cette cohorte, plusieurs données ont été relevées : nombre d’erreurs médicamenteuses détectées, taux de patients conciliés à l’entrée et à la sortie, caractéristiques des interventions pharmaceutiques… Plusieurs paramètres ont, de plus, pu être calculés, le MRCI (score de complexité d’une ordonnance) à l’entrée, à la sortie et dans les 6 mois suivants l’hospitalisation, les taux de réhospitalisation avant et après passage dans l’un des 2 services. Enfin, des études médicoéconomiques ont pu être conduites (sur les déprescriptions et les réhospitalisations).

    La cohorte est composée de 671 de patients. Tout au long de l’étude, 720 déprescriptions ont été réalisées grâce au travail conjoint du médecin et du pharmacien. En sus de l’amélioration de la qualité de la prise en charge médicamenteuse objectivée par le nombre d’erreurs médicamenteuses évitées et le nombre d’interventions pharmaceutiques réalisées et acceptées, les résultats obtenus montrent qu’adjoindre une activité de déprescription à un programme de pharmacie clinique permet de décomplexifier durablement les ordonnances des patients (diminution de 0.4 point de MRCI entre l’entrée et 6 mois après la sortie), de diminuer le nombre de réhospitalisations sur le long terme (-36 en 2019) et de réaliser et un gain économique majeur (plus de 80 000€ TTC sur un an) pour la Santé Publique.

  • Impact d'une intervention combinée sur le taux de prescriptions conformes des inhibiteurs de la pompe à proton en gériatrie    - Néaume Maxime  -  11 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) sont parmi les molécules les plus prescrites chez les personnes âgées. En 2015, l'ANSM estimait que 46,4 % de la population française de plus de 65 ans avait reçu une prescription d'IPP dans l'année avec un fort taux d'inadéquation avec leurs indications. Nous avons évalué la pertinence de prescription des IPP dans une population âgée hospitalisée avec pour objectif principal de juger l'impact d'une intervention combinée auprès des prescripteurs sur le taux de prescription d'IPP conforme aux recommandations de l'HAS.

    Méthode : étude avant/après menée dans le pôle de gériatrie du CHU de Poitiers, comparant les taux de prescription d'IPP un jour donné : avant intervention, puis 1 mois après une première intervention (affichage systématique d'une alerte sur les indications des IPP lors de la prescription numérisée d'IPP), puis 1 mois après une seconde intervention (exposé oral des indications des IPP auprès des prescripteurs, séniors et internes). Recueil des données-patients, du pourcentage de prescription d'IPP et de leur posologie.

    Résultats : 159 patients étaient présents dans les unités du pôle chaque jour donné de recueil, d'âge moyen 87 ans (± 6,3), avec 60% de femmes et un score Charlson médian à 2. Le premier recueil avant intervention trouvait un pourcentage d'IPP conforme aux recommandations de 16%, le deuxième recueil de 28 % et le dernier recueil après la double intervention de 24%. La majorité de ces prescriptions était au long cours.

    Conclusion : Dans cette étude, on retrouve le pourcentage élevé de patients gériatriques sous IPP sans indication toujours répertoriée. L'intervention combinée - alerte informatisée de prescription et sensibilisation orale – n'a pas permis une amélioration significative du taux d'IPP conforme aux recommandations. Ce travail nécessite d'être renouvelé pour juger de l'effet de l'intervention informatisée au long terme.

  • Attentes à propos du métier d'assistant médical en médecine générale : entretiens semi-dirigés auprès de patients de Gironde    - Besnier Douence Caroline  -  10 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En France, l'accès aux soins de premier recours varie selon les zones mais peut être difficile dans certains territoires. C'est vrai pour la médecine générale libérale qui voit ses effectifs stagner quand la population augmente. Afin d'améliorer la situation, de nouvelles mesures sont mises en place. Parmi elles, l'avenant 7 à la convention médicale prévoit le possible déploiement d'assistants médicaux auprès des médecins libéraux. Les médecins pourraient se décharger sur eux de certaines tâches, le but étant de leur libérer du temps médical. Quelles sont les attentes des patients concernant les assistants médicaux ? Et quelles implications pratiques peuvent-elles avoir ?

    Matériel et méthode : Une enquête qualitative a été organisée, par entretiens semi-dirigés individuels, auprès de personnes majeures, habitant en Gironde. Les participants étaient recrutés en variation maximale sur les critères suivants : accessibilité potentielle localisée de leur commune de résidence, sexe, âge, rythme de consultation. Les entretiens, vidéo ou en présentiel, étaient enregistrés avec l'accord des participants, transcrits et analysés selon une méthode d'analyse thématique en continu.

    Résultats : Douze personnes, âgées de 23 à 91 ans, ayant des APL variant de 2,1 à 6,9 ont été interrogées. Quatre par Skype, huit en présentiel. Les participants attendaient que les assistants : gèrent les tâches administratives, renseignent le dossier médical, régulent les appels, prennent les constantes et fassent même éventuellement tout l'examen clinique, aident pendant la consultation et coordonnent les soins et le suivi des examens du patient. L'assistant aurait de grandes qualités relationnelles et une formation adaptée à ses missions. Son intervention permettrait de libérer du temps médical mais au risque, selon certains, de dégrader leur relation avec leur médecin et la qualité de leur prise en charge. D'autres voyaient surtout les avantages d'un travail en équipe. Certains participants attendaient une information du médecin, avant la première rencontre avec l'assistant. Elle présenterait l'assistant et ses missions, et rassurerait le patient sur le maintien d'une bonne prise en charge.

    Discussion : Les attentes des patients étaient partagées entre espoirs et craintes. Si certains étaient réfractaires à ce changement, tous semblaient prêts à l'envisager. Pour certains, une information devait leur être délivrée à l'avance pour respecter leur liberté de pouvoir dire non.

  • Relation ville-Hôpital : enquête de satisfaction auprès des médecins généralistes utilisant le Guichet Unique de Gériatrie du CH de Niort    - Trarieux Amélie  -  10 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Contexte = La gestion des patients gériatriques devient un enjeu médico-économique. Ils sont encore majoritairement hospitalisés via les SAU. Les passages par ces services sont souvent délétères et sources de complications médicales et de dépenses de santé. Les hotlines et hospitalisations en entrées directes existent mais sont peu développées. Une hotline gériatrique ou Guichet Unique de Gériatrie (GUG) existe depuis 10 ans au CH de Niort et n'a jamais été évalué auprès des médecins généralistes.

    Objectifs = L'objectif primaire de notre étude était d'évaluer la satisfaction des médecins généralistes utilisant cette hotline. Les objectifs secondaires étaient d'étudier les caractéristiques des médecins répondants, les caractéristiques et les prises en charge des patients âgés après appel du GUG ainsi que les capacités de réponse de la hotline et enfin, les pistes d'améliorations envisageables.

    Matériel et Méthode = 1/ Enquête de satisfaction menée par un seul investigateur à l'aide d'un questionnaire, envoyé par mail, auprès des 54 médecins généralistes ayant utilisé la hotline de Gériatrie du CH de Niort entre le 02/01/2020 et le 15/03/2020. 2/ Etude observationnelle descriptive rétrospective des dossiers des 82 patients pris en charge, sur cette période, par le GUG. 3/ Etude observationnelle descriptive sur les délais de réponses du GUG et les délais de prise en charge des patients.

    Résultats = 25 réponses ont été reçues soit un taux de participation de 46%. 72 % (n=18) des médecins interrogés sont « très satisfaits » et 28% (n=7) sont « plutôt satisfaits ». La population médicale interrogée est plus jeune, 44% ont 40 ans ou moins, et plus rurale que dans la littérature. Les patients pris en charge sont âgés de 88.7 +/- 6 ans, vivent majoritairement à domicile, ont une durée de séjour de 9.96 +/- 5.8 jours et retournent dans 69% des cas sur leur lieu de vie d'origine. La concordance demande médecin /réponse du GUG est de 78.2% pour le type de prise en charge et de 87% pour le délai de prise en charge. La communication est le principal point à améliorer d'après les médecins interrogés.

    Conclusion = Les médecins généralistes libéraux sont globalement satisfait de l'existence et du mode de fonctionnement de la hotline. La hotline est en capacité de répondre à la demande des médecins dans les délais demandés mais la disponibilité du médecin d'avis et des lits en CSG sont un frein à la prise en charge des patients. De même que le défaut de communication entre les acteurs hospitaliers et libéraux et la méconnaissance de l'organisation de la filière gériatrique. Néanmoins plusieurs pistes d'améliorations ont été proposées pour optimiser la communication entre la ville et l'Hôpital notamment les échanges par mail et la réitération fréquente des informations. Un projet de création d'un organigramme de la filière gériatrique intra et extrahospitalière du sud Deux sèvres est en cours. Le but étant d'améliorer et de fluidifier le parcours de santé du patient âgé notamment dans le but de limiter les passages évitables aux Urgences de cette population fragile.

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