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Médecine générale

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1160 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 781 à 790
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  • Faut-il déléguer la rédaction du certificat de non contre-indication au sport aux cardiologues ? : qu'en pensent les médecins généralistes ?    - Ladougne Guillaume  -  01 décembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La délivrance d'un certificat médical de non contre-indication au sport est un motif récurrent de consultation en médecine générale. En partant du constat que le principal risque dépistable de la pratique sportive est cardiovasculaire, nous avons décidé de tester auprès de médecins généralistes l'hypothèse de la délégation de la rédaction de ce certificat par les cardiologues.

    Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative à partir de focus groups de médecins généralistes. L'analyse des verbatim a été effectuée selon la méthode de la théorisation ancrée. Elle a permis la réalisation d'arbres thématiques et l'identification de concepts transversaux. Nous avons également auditionné des cardiologues et des responsables d'une fédération multisports au cours d'entretiens individuels semi-directifs.

    Résultats : Nous avons organisé 3 focus groups regroupant 23 médecins généralistes. Trois arbres thématiques ont été réalisés. Ils regroupent les arguments en faveur ou contre notre hypothèse ainsi que leurs représentations de cette consultation. Nous avons identifié 3 concepts ; le paradoxe du sport toxique, l'opposition lexicale entre les termes “détourner“ la consultation et “obliger“ à consulter et enfin l'omniprésence du thème de la prévention.

    Discussion : Les médecins généralistes ont expliqué avoir détourné cette consultation pour faire de la prévention. Qu'ils aient été favorables ou opposés à notre hypothèse, ils se sont accordés sur l'idée de la création d'une consultation spécifique dédiée à la prévention. L'analyse des verbatim issus des entretiens avec les cardiologues et les responsables d'une fédération multisports a permis de confirmer les thèmes évoqués par les médecins généralistes.

    Conclusion : Notre étude a fait émerger la nécessité d'un changement de paradigme avec la création d'une consultation de prévention. Il serait souhaitable que de nouveaux travaux soient menés afin d'étudier la faisabilité de cette proposition et ses modalités.

  • Évaluation de la morbi-mortalité à 3 mois post chirurgie d'une fracture du col du fémur chez les patients de plus de 75 ans en orthogériatrie versus orthopédie    - Coudérioux Clarisse  -  25 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La fracture de hanche chez les personnes âgées entraîne des conséquences importantes en termes de morbi-mortalité. En Septembre 2015, à l'initiative des gériatres et après accord des orthopédistes, anesthésistes, urgentistes et de l'Institution, des lits d'Orthogériatrie ont été créés au sein du Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers avec pour souhait d'y admettre les patients fracturés avec un profil gériatrique, c'est-à-dire polypathologiques. L'objectif de notre étude est une évaluation de la mortalité à 3 mois d'une chirurgie d'une fracture de hanche des patients de plus de 75 ans après hospitalisation en Orthogériatrie ou en Orthopédie-Traumatologie.

    Méthode : Il s'agit d'une étude monocentrique observationnelle avec évaluation prospective de la morbi-mortalité à 3 mois et analyse de données rétrospectives des séjours enregistrés entre le 15 Septembre 2015 et le 30 Avril 2016. Tous les patients de plus de 75 ans se présentant aux urgences du CHU pour fracture de hanche avec décision d'un traitement chirurgical ont été inclus. Le critère de jugement principal était la mortalité à 3 mois. Les critères de jugement secondaires correspondaient au délai de prise en charge chirurgicale après admission aux Urgences, à l'évaluation du profil clinique du patient (score de comorbidités de Charlson, nombre de traitements chroniques), au changement du lieu de vie à 3 mois et à l'existence d'une nouvelle fracture ou d'une récidive d'hospitalisation sur un suivi de 3 mois.

    Résultats : Au total, 152 patients ont été inclus, 76 patients hospitalisés en Orthogériatrie et 76 en Orthopédie-Traumatologie. Les 2 groupes n'étaient pas différents à l'inclusion en termes de sex-ratio (avec une majorité de femmes), de moyenne d'âge 87,38±6,12 ans et 88,37±5,75 ans respectivement, ni de lieu de vie. Sur l'ensemble des patients, la mortalité à 3 mois était de 13,82%, sans différence significative entre les 2 groupes (15,79% en Orthopédie-Traumatologie et 11,84% en Orthogériatrie, p=0,48). Le délai de prise en charge chirurgicale était de 0,85 jours pour les patients admis en Orthogériatrie et de 2,01 jours pour ceux admis en Orthopédie-Traumatologie (p=0,009), avec un total de 13,16% des patients opérés à plus de 48h de leur arrivée aux urgences. Il n'y avait pas de différence significative concernant l'évolution du lieu de vie (p=0,09), l'existence d'une nouvelle fracture (p=0,74) ou le recours à une nouvelle hospitalisation au cours du suivi ( 23,53% en Orthogériatrie et 28,99% en Orthopédie-Traumatologie, p=0,47).

    Conclusion : Notre étude montre que le taux de mortalité à 3 mois est identique dans les 2 groupes. En revanche, le profil des patients admis en Orthogériatrie n'est pas plus morbide que celui des patients admis en Orthopédie-Traumatologie. Le délai de prise en charge chirurgicale est précoce au CHU de Poitiers, avec un délai inférieur aux chiffres nationaux, probablement favorisé par la dynamique de cette filière orthogériatrique.

  • Évaluation des pratiques alimentaires des sportifs de haut niveau, en voile légère : enquête alimentaire auprès des sportifs des Pôles France et Espoirs    - Dubos Swanny  -  22 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La voile légère est un sport de haut niveau aux contraintes très particulières. Les sportifs passent entre 3 à 6 heures sur l'eau, dans un environnement parfois difficile, avec des apports nutritionnels et hydriques limités. les précédentes études, en particulier celle de Legg and Mackie, ont mis en avant le rôle essentiel d'un programme nutritionnel adapté, dans l'amélioration des performances sportives. L'amélioration de la formation des sportifs dans ce domaine reste une préoccupation quotidienne des équipes de formateurs. Nous nous sommes intéressés à la pratique alimentaire des sportifs du Pôle France et du Pôle Espoir. Nous avons fait un état des lieux de leurs connaissances théoriques, et aussi de leurs difficultés au quotidien et de leurs besoins de formation.

    Méthode : Pour cela nous les avons soumis à un questionnaire afin de réaliser une étude qualitative de leurs pratiques et de leurs connaissances théoriques.

    Résultats : Les résultats mettent en évidence de bonnes pratiques alimentaires concernant les glucides. Sur la partie théorique on note une différence significative de connaissances (p <0,05) entre le groupe des 16-18 ans et celui des 18-25 ans, concernant les glucides et les lipides.

    Discussion : Les entraîneurs, très impliqués dans la formation à la nutrition, leur enseignent dès le début du cursus sportif de bonnes pratiques alimentaires. les sportifs prennent conscience plus tardivement de l'intérêt d'une prise en charge globale (préparation physique, mentale et nutritionnelle) dans l'amélioration de leurs performances, ce qui explique les meilleurs résultats théoriques des sportifs les plus âgés. Il est nécessaire d'améliorer le système en proposant une formation systématique avec des rappels réguliers mais sans négliger les besoins personnels de chaque sportif.

  • Perception de la prise en charge du patient dépressif par les internes de médecine générale du Poitou-Charentes en stage chez le praticien    - Liège Frédéric  -  15 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La dépression est un problème de santé publique majeur croissant. Le Consensus Mondial sur la Responsabilité Sociale des Facultés de Médecine insiste sur l'obligation des facultés à répondre aux besoins de la population en matière de santé.

    Objectif de l'étude : Évaluer la perception sur la prise en charge du patient dépressif et établir un état des lieux et besoins ressentis en termes de formation par les internes de médecine générale du Poitou-Charentes. Méthode : Étude quantitative et qualitative prospective sous forme d'un questionnaire de 15 questions à choix simples ou multiples et 5 questions ouvertes, menée auprès de 54 internes en médecine générale en stage chez le praticien du Poitou-Charentes.

    Résultats et discussion : Les étudiants de troisième cycle des études de médecine générale soulignent une pratique variable, subjective et donc « médecin-dépendante » pour traiter la dépression bien que les supervisions réalisées au cours de la formation semblent détenir une position privilégiée. La moyenne de leur aisance dans ce domaine est ainsi estimée à 4,85/10. La moitié des internes de notre étude sont en demande de cours théoriques pendant le troisième cycle bien que la pédagogie actuelle soit fondée sur les apprentissages, dans une approche par compétences. Des pistes ont été proposées dans la formation de la prise en soin du patient dépressif. Les journées à thèmes, la formation médicale continue, les stages cours en psychiatrie ou encore une place plus conséquente du sujet en groupe d'échange et d'analyse des pratiques d'internes en font partie. Les besoins en formation dès l'internat de médecine générale sont comparables à ceux des médecins généralistes en activité.

    Conclusion : Au vu de la prévalence de l'épisode dépressif caractérisé, la qualité de la prise en charge de la dépression devrait être renforcée dès l'internat, d'autant que les médecins généralistes sont de premiers recours, que la pathologie est chronophage et que la majeure partie des patients sera suivie uniquement par le médecin traitant.

  • Mise en place de l'expérimentation du parcours personnalisé en cancérologie appuyé sur l'intervention d'infirmiers de coordination en cancérologie (IDEC) sur le pôle de santé du pays Thouarsais    - Gest Marie  -  15 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'expérimentation du parcours personnalisé en cancérologie appuyé sur l'intervention d'infirmier de coordination en cancérologie (IDEC), ouverte à 10 équipes de ville, a été lancée en 2015 dans le cadre du plan cancer III par l'INCa et la DGOS. Elle tire des enseignements de la 1ère phase d'expérimentation de 2012 en recentrant l'étude sur la coordination ville/hôpital et sur le suivi de patients complexes. Nous présentons la mise en place du dispositif proposé par le pôle de santé territorial du pays thouarsais qui a été sélectionné pour participer à cette expérimentation.

    Méthode : La méthodologie est une étude de cohorte descriptive, chaque équipe devant inclure un minimum de 25 patients atteints de cancer. Les critères d'inclusion sont définis par des patients majeurs présentant une situation médicale, psycho-sociale ou psychologique complexe. Le critère de jugement principal est la gestion du parcours hospitalier (durée d'hospitalisation et taux de ré-hospitalisation) et la gestion des ressources hospitalières consommées. Les recueils d'indicateurs sont réalisés par l'IDEC, à l'inclusion, puis tous les 3 mois pendant 12 mois. Nous avons réalisé un état des lieux des difficultés de coordination des différents intervenants autour du patient, afin de mettre en place un poste d'IDEC adapté à nos besoins et à notre territoire.

    Résultats : Une IDEC a été recrutée le 1er Juillet 2015. Ses objectifs principaux sont la détection précoce des besoins sociaux, l'accompagnement du patient et de ses proches, la coordination les différents professionnels et la coordination tout au long du parcours de soins. Au 1er mars 2016, la phase de mise en place est suffisamment aboutie pour commencer les inclusions. Les contacts principaux ont été pris et les outils sont définis.

    Discussion et conclusion : Le dispositif IDEC tel qu'il est mis en place sur le pôle de santé du pays thouarsais permet d'accroître la pertinence et la qualité des soins et des services dont bénéficient les patients et leurs aidants. L'IDEC est un appui au médecin traitant et aux acteurs du soin de premier recours dans la prise en charge globale des patients, notamment dans les dimensions sanitaires et sociales. Il permet d'optimiser les modalités de recours à l'hospitalisation. La mise en place de notre dispositif ouvre une réflexion sur l'organisation de la prise en charge de toute pathologie chronique complexe nécessitant une coopération et une coordination entre les différents professionnels.

  • L'équilibre glycémique, des patients gériatriques diabétiques traités, est-il adapté à leur autonomie et à leur évaluation gériatrique ?    - Fignon Audrey  -  10 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    La prévalence du diabète de type 2 augmente avec l'âge et les sujets âgés diabétiques ont des profils cliniques et d'autonomie hétérogènes. Ceci a été pris en compte par la Haute Autorité de Santé, qui dans les recommandations sur la prise en charge du sujet diabétique, identifie 3 groupes de sujets : « vigoureux », « fragile » et « malade » et l'objectif glycémique en regard.

    Objectif : Observer, chez des patients diabétiques traités, si l'équilibre glycémique (dosage de l'HbA1c) est adapté aux données de l'évaluation gériatrique et au degré d'autonomie.

    Méthode : Etude observationnelle réalisée de mars à juillet 2015 dans les unités de Gériatrie du CHU de Poitiers avec recueil de l'équilibre glycémique (HBA1c) à l'admission et 3 mois après la sortie du service. Une évaluation gériatrique standardisée était réalisée et permettait de calculer un score composite, l'Index Multidimensionnel Pronostique (MPI), qui identifie 3 groupes de patients au pronostic plus ou moins favorable à moyen terme (groupe MPI- 1 [0-0,33], groupe MPI-2 [0,34-0,66], groupe MPI-3 [0,67-1]). Le niveau d'autonomie (score GIR, 1 à 6) était objectivé à partir de la grille AGGIR saisie par les soignants lors du séjour hospitalier.

    Résultats : 61 patients d'âge moyen 84,95±0,65 ans [76 - 94] ont été inclus avec un score GIR moyen de 3,3±0,16 [1-6] et un score MPI moyen de 0,48±0,02 [0,13-0,88]. Douze patients appartenaient au groupe MPI-1 (score moyen 0,25±0,02), 40 au groupe MPI-2 (0,48±0,01) et 9 au groupe MPI-3 (0,76±0,02). Il existait une corrélation significative entre les scores GIR et MPI (p<0,001). A l'admission le taux moyen d'HbA1c était de 7,7±0,1% et respectivement de 7,1±0,2% dans le groupe MPI-1, 8,05±0,2% dans le groupe MPI-2 et le plus bas (6,95±0,23) dans le groupe MPI-3 (p=0,009). Le taux d'HBA1c était le plus élevé chez les patients les plus autonomes GIR 5-6 avec un taux moyen initial de 8,13±1,51%. A 3 mois, l'HbA1C moyenne (n=42) était de 7,23±0,16%, en diminution dans les groupes MPI-1 (7±0,3%) et MPI-2 (7,29±0,2 ; p=0,03) et en augmentation dans le groupe MPI-3 (7,32±0,62).

    Discussion : Dans le suivi à 3 mois, notre étude montre un équilibre glycémique adapté pour le groupe MPI-2 assimilable au groupe « fragile » de la HAS dans les recommandations aux diabétiques âgés. En revanche, l'équilibre glycémique des patients les plus vulnérables (MPI-3), assimilable au groupe « malades » de la HAS, restait trop strict suggérant l'absence d'intérêt en termes de prévention des complications et probablement un risque d'épisodes hypoglycémiques délétères. Le groupe MPI-1 avait à 3 mois le meilleur équilibre glycémique mais trop strict dans un groupe probablement pas aussi « vigoureux » que le groupe ainsi dénommé par la HAS.

    Conclusion : L'évaluation gériatrique standardisée basée sur l'outil MPI, pourrait aider le clinicien à une prise en charge optimisée et adaptée aux recommandations de la HAS pour le traitement du diabétique âgé.

  • Efficacité clinique et sécurité des anti-diabétiques oraux chez les patients pré-diabétiques : méta-analyse d'essais cliniques randomisés contre placebo    - Meurisse Sophie  -  08 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le diabète de type 2 est une maladie chronique dont la prévalence mondiale est en forte augmentation depuis des décennies. Il est responsable d'environ 5,1 millions de décès par an dans le monde (septième cause de mortalité mondiale) et d'un coût très élevé pour les sociétés (7,5 milliards d'euros en 2011 dépensés en France). Détecter et prévenir l'apparition de ce diabète est un objectif majeur en terme de santé publique. Notre méta analyse étudie les patients pré-diabétiques et recherche à déterminer si un traitement par anti-diabétique oral dans cette population permet de réduire le risque d'apparition d'un diabète et de complications cardiovasculaires. Nous avons également étudié les effets indésirables des traitements.

    Méthode : Nous avons réalisé une méta-analyse selon une revue systématique en parapluie. Les recherches ont été effectuées sur Pubmed jusqu'au 5 février 2016. Uniquement des essais cliniques randomisés en double aveugle étudiant l'efficacité d'un anti-diabétique oral versus placebo chez des patients pré-diabétiques ont été sélectionnées parmi les méta-analyses. Chaque groupe devait inclure un minimum de 1000 patients-année. Les critères de jugement étaient l'apparition d'un diabète, l'apparition d'événements cardiovasculaires et d'effets indésirables.

    Résultats : Cinq études ont été sélectionnées et ont permis d'inclure 19 876 patients, 9932 dans le groupe anti-diabétique oral et 9944 dans le groupe placebo. L'apparition d'un diabète était significativement retardé dans le groupe anti-diabétique oral, avec un risque relatif 0.66 [0.44, 0.97]. Par contre, il n'a pas été montré de supériorité des anti-diabétiques oraux versus placebo concernant la diminution de la mortalité cardiovasculaire, risque relatif 1.06 [0.83, 1.34]. De plus, le nombre d'hypoglycémies sévères est significativement plus élevé dans le groupe anti-diabétique oral, risque relatif 1.73 [1.57, 1.92].

    Conclusion : Les anti-diabétiques oraux utilisés chez les patients pré-diabétiques permettent de diminuer l'incidence du diabète de type 2, mais n'ont pas d'efficacité prouvée en terme de diminution d'événements cardiovasculaires et ont des effets indésirables non négligeables. L'obésité et la sédentarité étant deux causes majeures de l'apparition d'un diabète de type 2, peut-être faudrait-il traiter ce fléau par des règles hygiéno-diététiques simples, et non par un traitement médicamenteux.

  • Efficacité clinique et sécurité des anti-diabétiques oraux chez les patients pré-diabétiques : méta-analyse d'essais cliniques randomisés contre placebo    - Meurisse Sophie  -  08 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le diabète de type 2 est une maladie chronique dont la prévalence mondiale est en forte augmentation depuis des décennies. Il est responsable d'environ 5,1 millions de décès par an dans le monde (septième cause de mortalité mondiale) et d'un coût très élevé pour les sociétés (7,5 milliards d'euros en 2011 dépensés en France). Détecter et prévenir l'apparition de ce diabète est un objectif majeur en terme de santé publique. Notre méta analyse étudie les patients pré-diabétiques et recherche à déterminer si un traitement par anti-diabétique oral dans cette population permet de réduire le risque d'apparition d'un diabète et de complications cardiovasculaires. Nous avons également étudié les effets indésirables des traitements.

    Méthode : Nous avons réalisé une méta-analyse selon une revue systématique en parapluie. Les recherches ont été effectuées sur Pubmed jusqu'au 5 février 2016. Uniquement des essais cliniques randomisés en double aveugle étudiant l'efficacité d'un anti-diabétique oral versus placebo chez des patients pré-diabétiques ont été sélectionnées parmi les méta-analyses. Chaque groupe devait inclure un minimum de 1000 patients-année. Les critères de jugement étaient l'apparition d'un diabète, l'apparition d'événements cardiovasculaires et d'effets indésirables.

    Résultats : Cinq études ont été sélectionnées et ont permis d'inclure 19 876 patients, 9932 dans le groupe anti-diabétique oral et 9944 dans le groupe placebo. L'apparition d'un diabète était significativement retardé dans le groupe anti-diabétique oral, avec un risque relatif 0.66 [0.44, 0.97]. Par contre, il n'a pas été montré de supériorité des anti-diabétiques oraux versus placebo concernant la diminution de la mortalité cardiovasculaire, risque relatif 1.06 [0.83, 1.34]. De plus, le nombre d'hypoglycémies sévères est significativement plus élevé dans le groupe anti-diabétique oral, risque relatif 1.73 [1.57, 1.92].

    Conclusion : Les anti-diabétiques oraux utilisés chez les patients pré-diabétiques permettent de diminuer l'incidence du diabète de type 2, mais n'ont pas d'efficacité prouvée en terme de diminution d'événements cardiovasculaires et ont des effets indésirables non négligeables. L'obésité et la sédentarité étant deux causes majeures de l'apparition d'un diabète de type 2, peut-être faudrait-il traiter ce fléau par des règles hygiéno-diététiques simples, et non par un traitement médicamenteux.

  • Efficacité clinique et sécurité des traitements antidiabétiques oraux : méta-analyse d'essais cliniques randomisés contre placebo    - Bénéteau Marie  -  08 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    L'objectif principal de notre méta-analyse était d'évaluer l'efficacité des antidiabétiques oraux sur la mortalité totale chez les patients intolérants au glucose et diabétiques de type 2. Nous avons réalisé une méta-analyse « en parapluie ». Le protocole de recherche a été enregistré sur PROSPERO : n° CRD42016037886. Pour être incluses, les études devaient être randomisées en double insu, comparant des traitements antidiabétiques oraux contre placebo, ayant au moins 1000 patients/année par bras d'étude, ayant pour objectif l'évaluation de la mortalité totale.

    Les risques relatifs ont été calculés avec un intervalle de confiance de 95%, en utilisant la méthode statistique Mantel-Haenszel avec une analyse randomisée pour éviter le risque de biais de publication. Un test d'hétérogénéité a été réalisé pour chaque critère. Quatorze études ont été incluses, ce qui a permis l'analyse de 47 478 patients dans le groupe « expérimental » et 44 860 patients dans le groupe placebo.

    Le risque relatif (RR) de mortalité toutes causes confondues était de 0,96 (IC95% 0,87-1,06), p = 0,43. Le test d'hétérogénéité était significatif (p = 0,001). Seules les études EMPAREG-OUTCOME et LEADER ont montré une diminution significative de la mortalité totale, avec des risques relatifs respectifs de 0,69 (IC95% 0,58-0,82) et 0,85 (IC95% 0,75-0,97).

    Le risque relatif de mortalité cardio-vasculaire a été calculé à 0,96 (IC95% 0,83-1,10) avec un test d'hétérogénéité significatif (p = 0,0002). Seules, les études EMPAREG-OUTCOME (RR = 0,62 (IC95% 0,50-0,78) et LEADER (RR = 0,79 (IC95% 0,66-0,94) ont montré un bénéfice significatif concernant la mortalité cardio-vasculaire.

    Les résultats de cette méta-analyse montrent globalement des résultats non significatifs pour les critères de mortalité totale, et des complications macro et micro-vasculaires ainsi que pour les effets indésirables. Il semble nécessaire de réaliser d'autres essais thérapeutiques afin d'évaluer l'efficacité clinique des traitements actuellement sur le marché ou à venir.

  • L'utilisation, en soins primaires, d'un auto-questionnaire validé sur la pollution de l'air intérieur de l'habitat chez l'enfant asthmatique, permet-elle d'améliorer la prise en charge environnementale de son asthme ?    - Sarraude Stéphanie  -  05 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Plusieurs études ont démontré le lien entre la Pollution de l'Air Intérieur (PAI) et l'asthme. Lors de sa thèse présentée en 2012 à Poitiers, Sabrina LE MATOCH a construit et validé un auto-questionnaire de dépistage de la PAI de l'habitat chez l'enfant asthmatique. Nous avons voulu étudier l'utilisation de celui-ci et son utilité en pratique courante de médecine générale.

    Objectif : Le but est de démontrer l'intérêt de l'utilisation de l'auto-questionnaire de dépistage de la PAI de l'habitat dans la prise en charge environnementale de l'enfant asthmatique. Les objectifs secondaires sont d'apporter aux parents des connaissances sur la PAI, de dépister une PAI non connue ou non reconnue, de disposer d'un outil reconnu utile et pertinent par les médecins généralistes dans leur pratique courante.

    Méthodologie : Nous avons sollicités des médecins généralistes du Poitou-Charentes et des Pyrénées Atlantiques pour recruter, parmi leurs patients, des enfants asthmatiques âgés de 3 à 16 ans. L'auto-questionnaire de S. LE MATOCH a été rempli, ainsi que deux questionnaires de validation (un par les parents et un par les médecins). Les formulaires nous ont été retournés pour analyse des données.

    Résultats : Seule la notion d'apport de connaissances chez les parents a pu être validée statistiquement du fait de la faiblesse de notre cohorte d'enfants. L'analyse des pourcentages montre tout de même un intérêt à la fois pour les parents (apport de connaissances, dépistage de PAI, modification des comportements) et pour les médecins (dépistage de PAI, modification de prise en charge consécutive, utilité et pertinence reconnues). On notera une utilisation fréquente de produits d'intérieur à base de chlore ; d'autant plus fréquente pour les parents qui déclarent connaitre le mieux les facteurs de PAI favorisant la survenue d'asthme.

    Conclusion : Ce travail a permis de mettre en évidence l'intérêt de l'utilisation de l'auto-questionnaire de dépistage de la PAI en soins primaires dans la prise en charge des enfants asthmatiques. Il reste à confirmer les résultats obtenus sur un échantillon plus important afin d'avoir une validité statistique. Il serait intéressant de poursuivre l'étude de l'impact de l'auto-questionnaire en faisant une analyse comparative dans le temps ; et de poursuivre les explorations concernant les produits à base de chlore.

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