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Poupin Laure

Les travaux encadrés par "Poupin Laure"

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2 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 2
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  • Suivi gynécologique des patientes atteintes de troubles psychiatriques : Analyse de la couverture par frottis cervico-utérin des patientes hospitalisées au Centre Henri Laborit de Poitiers    - Penet Marielle  -  21 janvier 2021  - Thèse d'exercice

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    Contexte : En France, le cancer du col de l'utérus tue plus de 1000 femmes par an. Un dépistage par frottis cervico-utérin est recommandé tous les 3 ans, mais seules 58.7% des femmes appartenant à la population cible l'ont réalisé sur la période 2015-2017. Des études précédentes suggèrent que les femmes atteintes de troubles psychiatriques sont à risque d'être sous-dépistées.

    Objectifs : Évaluer le dépistage par frottis cervico-utérin chez les patientes hospitalisées en psychiatrie dans la Vienne. Les objectifs secondaires étaient de rechercher des facteurs de risque médico-socio-démographiques et d'identifier les freins à la réalisation du frottis.

    Méthode : Une étude observationnelle descriptive a été réalisée au sein du Centre Hospitalier Laborit de Poitiers de juin à octobre 2020. Les patientes de 25 à 65 ans ont été interrogées par hétéro-questionnaire au cours d'entretiens individuels.

    Résultats : Parmi les 48 patientes incluses, 43.8% avaient réalisé un frottis cervico-utérin dans les trois dernières années, soit significativement 17.7% de moins par rapport à la population cible de la Vienne (p = 0,0168). Les facteurs de risque corrélés à la non réalisation du FCU étaient la schizophrénie, l'âge supérieur à 50 ans, l'absence de diplôme et le fait de vivre seule ou à plusieurs. Les principaux freins déclarés par les patientes étaient un manque d'initiative et un défaut d'information.

    Conclusion : Notre étude montre un défaut de dépistage du cancer du col de l'utérus chez les patientes hospitalisées au Centre Hospitalier Laborit par rapport à la population générale. Pour améliorer la participation, nous proposons l'association de plusieurs stratégies : mettre en place une consultation gynécologique au sein du CHL, majorer l'information par les professionnels de santé ainsi qu'accompagner les patientes les plus à risque. Ceci, combiné au déploiement en cours du dépistage organisé permettra de limiter les inégalités et d'augmenter la prévalence du dépistage en population générale.

  • Expérimentation de la charte de partenariat entre la médecine générale et la psychiatrie de secteur : étude pilote de la coopération entre médecins généralistes et psychiatres sur le secteur Civray - Gençay    - Chabanne Rémy  -  23 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Les troubles psychiatriques sont fréquents, et représentent une part importante de l'activité du médecin généraliste. On considère que 20% des patients vus en soins primaires présentent une ou plusieurs maladies mentales.

    Il existe de nombreuses limites à une prise en charge spécialisée des patients atteints de troubles psychiatriques. Le caractère stigmatisant de la maladie mentale peut conduire le patient à dissimuler ses troubles, et il est parfois difficile pour le médecin généraliste de détecter un trouble psychiatrique. Par ailleurs, la coopération médecin généraliste-psychiatre est généralement insuffisante. Ce manque impacte défavorablement la continuité de la prise en charge.

    Une charte de partenariat Médecine Générale et Psychiatrie de secteur a été rédigée en mars 2014.Devant l'introduction récente de cette charte, nous avons décidé dans le cadre d'un projet national d'étudier les interactions existantes entre médecins généralistes et psychiatres sur un secteur donné. Nous avons réalisé une étude qualitative multicentrique de type avant-après une intervention. Nous avons envoyé aux médecins généralistes et psychiatres d'un secteur géographique rural prédéfinis un questionnaire basé sur des échelles de Likert et des questions ouvertes.

    Vingt et un médecins généralistes et trois psychiatres ont été interrogés. La plupart des médecins interrogés considéraient qu'une coopération s'avérait nécessaire, mais pour une partie d'entre eux elle n'était pas efficace. Les moyens de communication tels que le téléphone, les courriers, n'étaient que peu utilisés, et le retour d'informations était un point à améliorer. Le suivi médical conjoint était efficace dans le cadre de la pathologie psychiatrique, mais restait limité dans d'autres domaines (socio-familial, professionnel, comorbidités…). Une ébauche de coopération était en place, et certains médecins généralistes entretenaient déjà des relations régulières avec les psychiatres de secteur. Cependant, la majorité des médecins n'y était pas intégrée, et le travail en collaboration restait inefficace.

    De nombreuses pistes d'amélioration pourraient être envisagées, telles que la formation systématique des internes de médecine générale à la psychiatrie, ou la mise en place de réunions de coordination, ce qui pourrait permettre une meilleure connaissance des exercices respectifs, et un travail en collaboration plus efficace.

    Des réunions de rencontre entre médecins généralistes, psychiatres et somaticiens vont être réalisées courant 2016, en espérant qu'elles puissent être le point de départ d'actions ultérieures.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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