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Laidet Virginie

Les travaux encadrés par "Laidet Virginie"

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2 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 2
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  • Étude qualitative sur le ressenti des médecins généralistes de Charente par rapport à la loi élargissant l'obligation vaccinale à onze pathogènes    - Guay Antoine  -  29 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Afin d'améliorer la couverture vaccinale des nourrissons et lutter contre une hésitation vaccinale grandissante depuis plusieurs années, une loi élargissant l'obligation vaccinale à onze pathogène pour les nouveau-nés à partir du 1er janvier 2018 a été promulguée. Notre travail a pour but de recueillir le ressenti des médecins généralistes, principaux vaccinateurs, suite à la mise en application de cette loi.

    Méthode : Étude qualitative réalisée à partir d'entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes de Charente entre février et juin 2020.

    Résultats : Alors que les consultations en rapport à la vaccination des nouveau-nés avant 2018 étaient décrites par les médecins comme étant longues et chronophages avec des besoins d'argumentation importants notamment pour les vaccins recommandés qui étaient considérés selon eux comme moins importants que les vaccins obligatoires par les patients, il ressort de nos entretiens que la loi de 2018 a permis selon les médecins généralistes interrogés de faciliter les consultations avec un besoin d'argumentation moindre et une importance identique de chaque vaccin dans la prévention des différentes pathologies concernées ; ceci ayant pour résultat une augmentation de la couverture vaccinale pour des vaccins jusqu'alors difficiles à faire accepter à la population. Cependant ils déplorent un manque de communication en amont de la loi ayant conduit selon eux à une mauvaise compréhension de cette dernière par les patients. Ils regrettent également une place moins centrale du médecin généraliste dans le système de vaccination actuel avec un rôle qu'ils qualifient d'exécutant. Ils notent également un manque de souplesse de cette loi avec des schémas de rattrapages pouvant s'avérer complexe. Plusieurs pistes ont été proposées afin de continuer à améliorer la couverture vaccinale s'articulant principalement autour de la communication et l'éducation des futurs parents.

    Conclusion : Les médecins généralistes interrogés sont globalement satisfaits de la loi vaccinale de 2018. Malgré cela, certains points négatifs ont pu être mis en évidence ce qui laisse des axes de progression. La communication et l'éducation des futurs parents semblent devoir prendre une place majeure dans le travail pour l'amélioration de la couverture vaccinale.

  • Quelle perception les médecins généralistes ont-ils de leur prise en charge des troubles mentaux ?    - Raphenon Marine  -  04 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les troubles mentaux, de par leur coût économique, social et sanitaire sont un enjeu majeur de santé publique. Les médecins généralistes sont les principaux professionnels de santé impliqués dans la prise en charge de ces pathologies. Leurs compétences en matière diagnostique et thérapeutique peuvent être améliorées. Il existe peu d'études françaises les interrogeant directement sur leurs pratiques.

    But de l'étude : Déterminer la perception des médecins généralistes français sur leur prise en charge des troubles mentaux afin de réfléchir et de proposer des pistes d'amélioration de leurs pratiques.

    Méthode : Étude transversale descriptive par questionnaires diffusés en ligne via les Conseils Départementaux de l'Ordre des Médecins menée auprès de médecins généralistes thésés, installés et remplaçants, répartis dans 24 départements français.

    Résultats : 389 questionnaires complets ont été analysés. La prévalence moyenne des troubles mentaux par semaine était de 11,62%. 66,1% des médecins présentaient un intérêt pour la psychiatrie. 38,6% estimaient très important le rôle du médecin généraliste dans la prise en charge des troubles mentaux. L'intérêt était lié avec la valorisation du rôle du médecin généraliste (p<10-6), et une meilleure évaluation des compétences (p<10-3). 92,3% des médecins n'avaient pas de formation complémentaire en psychiatrie, et seulement 37% avaient participé à une session de formation relative à la psychiatrie dans les deux années précédentes. L'évaluation des compétences était plutôt positive en matière de diagnostic (3,09/5). Elle était inférieure à la moyenne concernant la psychothérapie (2,12/5). Les médecins utilisaient leur expérience et leurs connaissances théoriques pour établir un diagnostic. Ils se référaient très rarement aux ressources externes. La formation n'influençait pas le recours aux guidelines ou aux grilles diagnostiques, mais améliorait la gestion de la consultation en terme de surcharge de travail. Les médecins étaient confiants dans l'initiation des traitements antidépresseur et anxiolytique, mais étaient en difficulté avec les traitements thymorégulateur et antipsychotique. Il s'évaluaient plus positivement dans la prise en charge de la dépression (3,42/5) et de l'anxiété (3,52/5) que dans celle du trouble bipolaire (1,78/5) et de la schizophrénie (1,23/5). Les consultations pour motif psychiatrique étaient en moyenne 1,7 fois plus longues que celles pour motif somatique. 41,4% des médecins adressaient plus difficilement leurs patients aux psychiatres qu'aux autres spécialistes. Les motifs les plus fréquents étaient la situation d'urgence et la nécessité d'un traitement spécialisé. Les attentes étaient une organisation de la prise en charge future et une recommandation de traitement. Les médecins notaient défavorablement leur relation avec le monde de la psychiatrie (2,06/5) et la difficulté d'accès aux soins spécialisés était l'obstacle le plus fréquemment rencontré lors la prise en charge. 75,6% des médecins souhaitaient améliorer leurs compétences et se tournaient principalement vers la formation médicale continue pour le faire.

    Conclusion : Le médecin généraliste joue un rôle central dans la prise en charge des troubles mentaux. Le manque d'intérêt et de formation d'une part, et la difficulté de collaboration avec les structures spécialisées d'autre part sont deux obstacles majeurs à une prise en charge de qualité. La recherche en santé mentale intégrée aux soins primaires doit être développée pour déterminer des pistes d'action et améliorer la qualité des soins délivrés aux patients.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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