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Frasca Denis

Les travaux encadrés par "Frasca Denis"

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  • Évaluation de l'impact du Délai de Report Opératoire sur la Morbidité postopératoire après Infection à Sars-CoV-2 en 2022    - Plouviez Quentin  -  17 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Les précédentes études réalisées pendant la première vague épidémique COVID-19 au premier semestre 2020 ont conduit la Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR), à préconiser, après prise en compte de la balance bénéfice-risque individuelle, un report d'une chirurgie programmée d'idéalement au moins 6 semaines révolues chez un patient ayant une PCR SARS-CoV-2 préopératoire positive.

    Aujourd'hui, les évolutions de la pandémie rendent caduques ces préconisations et imposent la réactualisation des données produites durant la première vague épidémique de 2020. Parmi ces évolutions, les deux plus importantes sont l'existence d'une large couverture vaccinale d'une part et l'émergence de variants de sévérité moindre d'autre part. Ainsi, la ré-évaluation de l'influence du délai entre survenue d'une COVID-19 et chirurgie dans une population majoritairement vaccinée et s'infectant à variant Omicron est nécessaire pour actualiser les préconisations sur le délai optimal de report de la chirurgie après une COVID-19 en 2022.

    Matériel et Méthode :

    Étude prospective monocentrique, strictement observationnelle.

    Objectifs :

    Objectif principal :

    Évaluer les pratiques au sein du CHU de Poitiers quant au respect des délais de report de chirurgies programmées en cas d'infection pré-opératoire au SARS-CoV-2, préconisé par la SFAR dans ses dernières recommandations.

    Objectifs secondaires :

    Évaluer l'évolution épidémiologique actuelle sur l'incidence des infections à SARS-CoV-2 préopératoires. Évaluer les conséquences du délais de report d'une chirurgie en cas de COVID-19 pré-opératoire en étudiant l'incidence de la morbidité respiratoire, de la mortalité et des autres morbidités postopératoires. Évaluer et déterminer la période de sur-risque entre survenue d'une COVID-19 et réalisation de la chirurgie en terme de morbi-mortalité postopératoire et de durée de séjour à l'hôpital.

    Type de recherche :

    Recherche prospective, observationnelle, non interventionnelle, monocentrique impliquant la personne humaine (RIPH de catégorie 3). L'étude est strictement observationnelle.

    Résultats :

    85 patients analysés. 13 patients ayant contractés une infection à SARS-CoV-2 en pré-opératoire.

    Parmi les patients testés positifs en préopératoires, le délai entre l'infection au Sars-CoV-2 et la chirurgie était de 1-2 semaines chez 1 patient (7,5%), 2-3 semaines chez 1 patient (7,5%), 3-4 semaines chez 1 patient (7,5%), 4-6 semaines chez 3 patients (23%) et > 7 semaines chez 7 patients (54%).

    L'incidence totale de complications respiratoires post-opératoire est de 4/85 patients (5%) dont 3 détresse respiratoire aigüe (DRA), 1 embolie pulmonaire (EP) symptomatique, 1 pneumonie et 1 mise sous ventilation mécanique (VM). Pas de différence retrouvée sur l'incidence de DRA dans le groupe COVID+ (1/13 soit 7,7%), par rapporte au groupe contrôle (3/72 soit 4,2%).

    Pas de différence retrouvée non plus sur l'incidence des autres complications post-opératoire, ainsi que sur la durée de séjour.

    Discussion et Conclusion :

    Les délais de report de chirurgies programmées en cas d'infection préopératoire au SARS-CoV-2 ont été globalement respectés, en accord avec les dernières recommandations de la SFAR datant d'avril 2022. On remarque une incidence plus faible des complications respiratoires et non respiratoires, ainsi que de la mortalité postopératoires chez les patients ayant été infecté par le SARS-CoV-2 en préopératoire. Il est trouvé une incidence de COVID-19 dans la population préopératoire bien plus élevée que dans les précédentes études.

    Ces résultats sont concordants avec les données épidémiologiques récentes sur le variant Omicron, ainsi qu'avec les études contemporaines à l'étude DROMIS s'étant attacher à comparer les données cliniques des pics épidémiques du variant Delta et Omicron.

  • Critères de jugement « free days » dans les essais randomisés contrôlés en réanimation : revue systématique et validité externe    - Laurent Alexis  -  10 février 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les risques compétitifs sont présents dans de nombreux essais cliniques. Leur analyse statistique est délicate. Les critères « free days » se proposent de simplifier ce type d'analyse. Une évaluation méthodologique de leur usage est nécessaire afin de pouvoir juger de la validité externe des études les utilisant.

    Méthode : Réalisation d'une revue systématique sur pubmed de 13 journaux avec un impact factor important de 2010 à 2020 à la recherche des critères de jugement « free days ». Analyse de la méthodologie employée pour évaluation de la validité externe de ce type de critère.

    Résultats : 85 essais randomisés analysés. Présence de 28 critères « free days » différents utilisés au total à 218 reprises. Définition du critère présente dans 56% des études. Le critère « ventilator free days » est le plus fréquemment retrouvé (37% des cas). Les composantes durée de ventilation et mortalité ne sont jamais analysées de façon concomitante. Les préconisations antérieures pour améliorer la qualité des « free days » ne sont que rarement respectées. L'analyse statistique ne prend jamais en compte la présence de risque compétitif par ailleurs.

    Conclusion : La multitude de critères « free days » retrouvés ne respectent que rarement les critères de qualité préconisés. Le mauvais usage des « free days » rend confuse leur analyse ; ils ne devraient plus être utilisés pour étudier des risques compétitifs.

  • Cathéter veineux sous-clavier sous guidage échographique par les anesthésistes-réanimateurs : une évaluation des pratiques en France en 2019 (Enquête SFAR)    - Martinat Laure  -  24 janvier 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La pose d'un cathéter veineux est fréquente en anesthésie-réanimation et l'abord veineux sous-clavier est un site de choix afin de diminuer le risque d'infection de cathéter et de thrombose de cathéter. Cependant, les complications mécaniques sont plus fréquentes et comprennent la ponction artérielle, le pneumothorax et l'hémothorax. Les recommandations formalisées d'experts (RFE) de la Société Française d'Anesthésie-Réanimation (SFAR) 2015 préconisent la ponction échoguidée lors de la mise en place d'un cathéter veineux sous-clavier. Cela a démontré une augmentation du taux de réussite et une diminution du nombre de complications (pneumothorax, hémothorax et ponction artérielle). L'objectif de cette enquête était d'évaluer les pratiques d'utilisation de l'échographie pour la pose des cathéters veineux sous-claviers au bloc opératoire et en réanimation.

    Matériel et méthodes : Cette étude prospective anonyme de type enquête de pratiques a été réalisée par questionnaire électronique de juin à octobre 2019. Le questionnaire a été envoyé par email aux adhérents de la SFAR (n=4372). Il comportait 22 questions s'intéressant à l'expérience et au type d'exercice des praticiens, la fréquence de pose des cathéters veineux sous-claviers, l'accès et la formation à l'échographie ainsi que ses conditions d'utilisation. L'analyse des résultats a été descriptive, uni- et multivariée.

    Résultats : 929 questionnaires ont été complétés soit un taux de réponse de 21,3%. 51.7% des participants travaillaient en CHU et 43,4% des praticiens interrogés exerçaient l'anesthésie-réanimation depuis mois de 10 ans. 70,9% des participants avaient une activité principalement en anesthésie et 52,3% des praticiens interrogés posaient plus d'un cathéter veineux sous-clavier par mois. Les RFE étaient connus par 71,6% des participants. 71,7% des participants déclaraient avoir suivi une formation à l'échographie et 97,6% des praticiens déclaraient avoir accès facilement à un échographe. Cependant 26,9% des participants utilisaient préférentiellement la technique du repérage anatomique lors de la pose d'un cathéter veineux sous-clavier et 41,4% d'entre eux utilisaient systématiquement l'échographie. Les principaux freins à l'utilisation de l'échographie étaient l'indisponibilité du matériel et l'absence de nécessité pour la pose. 65,0% des répondeurs se déclaraient convaincus de l'intérêt de l'échographie pour la pose d'un cathéter veineux sous-clavier. Après analyse multivariée, les facteurs prédisposant à l'utilisation de l'échographie étaient la formation à l'échographie et la connaissance des RFE de la SFAR.

    Conclusion : Cette enquête de pratique révèle que les RFE sur la pose des cathéters veineux sous-claviers sont méconnues par plus d'un quart des participants alors même qu'ils sont adhérents à la SFAR. Malgré l'essor de l'échographie, 26,9% des praticiens interrogés préfèrent utiliser la technique du repérage anatomique lors de la mise en place d'un cathéter veineux sous-clavier alors même que plus d'un quart d'entre eux n'ont pas reçu de formation à l'échographie.

  • Évaluation de l'efficacité de l'analgésie cutanée procurée par l'application de crème de lidocaïne et prilocaïne 5% sur le site de ponction des blocs axillaires    - Petua Philippe  -  29 novembre 2013  - Thèse d'exercice

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    Notre étude prospective, monocentrique, contrôlée, randomisée en double aveugle contre placebo à évaluée l'efficacité de l'application de crème lidocaïne-prilocaïne sur les sites de ponction lors de la réalisation des blocs axillaires.

    Quatre-vingt-quatre patients bénéficiant d'un bloc axillaire pour une chirurgie du membre supérieur ont été inclus prospectivement. Les patients sont randomisés en 2 groupes. Le groupe EMLA : application de 10g de crème EMLA sur le site de ponction du bloc axillaire. Le groupe placebo : application de 10g de crème placebo sur le site de ponction du bloc axillaire. La douleur lors de la ponction cutanée ainsi que la douleur lors de l'injection sont évaluées par l'EVA.

    Résultats : La douleur au site de ponction évaluée par l'EVA est moins forte dans le groupe crème lidocaïne-prilocaïne par rapport au groupe placebo (14,8 ± 12,9 mm VS 27 ± 17,2 mm ; p = 0.007). La douleur à l'injection de l'anesthésique local évalué par l'EVA n'est pas différente entre le groupe crème lidocaïne-prilocaïne et placebo (26,7 mm ± 19,7 VS 28,5 ± 16,5 mm ; p = 0,36).

    Conclusion : La crème lidocaïne-prilocaïne diminue la douleur ressentie lors de la ponction de la peau, et n'accroit pas la douleur lors de l'injection de l'anesthésique local. Cette stratégie s'intègre parfaitement dans la prise en charge de la douleur au bloc opératoire.

  • Précision de la mesure continue et non invasive de l'hémoglobine par CO-oxymétrie pulsée chez le patient de réanimation    - Catherine Karen  -  08 mars 2013  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La surveillance des valeurs de l'hémoglobine dans le sang est une mesure indispensable en réanimation, l'anémie étant fréquente et grevée d'une morbimortalité élevée. La CO-oxymétrie pulsée présente l'intérêt de mesurer l'Hb (SpHb) de façon non invasive et continue. Le but de cette étude était d'évaluer la précision de SpHb par rapport à la méthode de référence au laboratoire chez des patients de réanimation, et de la comparer à celle de l'HemoCue® Hb201+ (prélèvement capillaire) et de la CO-oxymétrie déportée (Siemens®RapidPoint 405) (prélèvement artériel).

    Matériels et méthodes : Après accord du CPP ouest III, les patients majeurs ayant un cathéter de pression artérielle sanglante ont été inclus et équipés d'un capteur Rainbow ReSposable (R2- 25, revision E) relié à un dispositif de monitorage de CO-oxymétrie pulsée (Radical 7 Monitor, Masimo® ; version logicielle : 7.6.0.1). Les valeurs recueillies de l'Hb simultanément par les trois méthodes déportées ont été comparées à la méthode de référence selon la méthode de Bland et Altman ajustée. L'interprétation clinique des données a été réalisée grâce à la grille d'erreur de Morey analysant le risque d'erreur transfusionnelle. 95% des points devraient se trouver dans la zone A, zone ou les écarts sont considérés comme cliniquement acceptables. La capacité d'une technique déportée à détecter l'ampleur et le sens des variations de l'Hb dans le temps a été évaluée par la méthode de Critchley, grâce a des diagrammes polaires mettant en évidence l'intensité de l'erreur d'évaluation sous la forme d'un angle. Plus cet angle est proche de 0, plus la méthode est précise. S'il est négatif la méthode sous-estime la variation et s'il est positif, elle la surestime.

    Résultats : 471 mesures ont été réalisées chez 62 patients dont un tiers chez des patients sous noradrénaline. Les valeurs d'Hb étaient comprises entre 6,6 et 14,9 g/dl. Par rapport à la méthode de référence, le biais et les limites de concordances étaient de 0,0±1,0g/dL pour SpHb, de 0,3±1,3g/dL pour l'HemoCue® et de 0,9±0,6g/dL pour le CO-oxymètre déporté. L'administration de noradrénaline n'avait pas influencé ces valeurs avec la CO-oxymétrie pulsée (-0,1±1,4 g/dL). Plus de 90 % des couples de valeurs se trouvaient dans la zone A de Morey pour chacune des 3 méthodes déportées, aucune n'atteignant cependant le seuil des 95 %. 80 couples de valeurs ont permis de déterminer un biais angulaire de -14,4° (± 38,8) pour SpHb, de -17,4° (± 58,2) pour Hemocue® et de -12,6° (±44,0) pour la Co-Oxymétrie déportée.

    Conclusion : Chez le patient de réanimation, la précision de SpHb et sa capacité à prédire les variations d'Hb dans le temps sont supérieures à celles de l'HemoCue® et comparable à celles du CO-oxymètre déporté. Son caractère continu et non invasif devrait faciliter la surveillance de l'Hb au lit du malade. Néanmoins, d'autres études doivent évaluer la précision de ce système de monitorage en cas de choc hémorragique du patient de réanimation.

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