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Fotsing Ginette

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  • Évaluation de la réserve péristaltique œsophagienne en manométrie de haute résolution    - Becam Estelle  -  25 septembre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le développement de la manométrie œsophagienne de haute résolution (MHR), grâce à la représentation des pressions sous forme topographique, a permis une meilleure caractérisation des troubles moteurs œsophagiens (TMO) qui peut être encore affiné par .la réalisation de test de provocation. Par exemple, le test des déglutitions rapides répétées (D2R) permet de mettre en évidence la réserve péristaltique. Après une phase d'inhibition déglutitrice apparaît un rebond de contraction. Cela été étudiée dans différents TMO, comme l'apéristaltisme où elle est absente ou le syndrome de motricité inefficace (SMI) où la contraction post-D2R peut être plus vigoureuse que la contraction standard. Plus récemment, l'étude de Shaker et al (1) a suggéré qu'une réserve inférieure à un certain seuil, peut-être prédictif de la dysphagie après fundoplicature. Le but de cette étude rétrospective est de tester cette hypothèse sur notre cohorte et de décrire la réserve péristaltique dans les différents TMO selon la classification de Chicago et les différents symptômes.

    Patients et méthodes : De mars 2015 à avril 2018, nous avons analysé la réserve péristaltique par le test de D2R, chez tous les patients référés au CHU de Poitiers pour une MHR, en mesurant l'intégrale de contraction distale (ICD) post-D2R et l'augmentation de contraction par le rapport des ICD (post-D2R/ICD médian des déglutitions standards). Nous avons exclu les achalasies. Pour les patients adressés pour évaluation avant chirurgie anti-reflux, nous avons rétrospectivement recueilli la procédure chirurgicale réalisée, les éventuelles complications et la survenue d'une dysphagie postopératoire, précoce et tardive, à l'aide de la consultation de suivi et d'un interrogatoire téléphonique en juin 2018.

    Résultats : Nous avons analysés les MHR de 227 patients (96 hommes), âgés en moyenne de 54 ans. Les principaux symptômes de consultation étaient le RGO (46%) et la dysphagie (30%). Selon la classification de Chicago, nous avons retrouvé : 156 (69%) examens normaux, 24 (10%) troubles moteurs majeurs, 38 (17%) SMI et 2 (1%) sont inclassés. L'ICD médiane post-D2R était de 828 (297- 1837) mmHg.s.cm et 44 patients ne présentaient aucune contraction. En cas d'apéristaltisme, la contraction post-D2R était toujours absente (p = 0,0002). Les spasmes œsophagiens présentaient systématiquement une anomalie, les marteau-piqueurs avaient une contraction hypertonique (p = 0,006) et les obstructions fonctionnelles de la jonction œsogastrique une PRI lors de la D2R plus élevée (p = 0,01). Nous n'avons pas retrouvé de différence en fonction des symptômes. Parmi les 48 patients ayant eu une chirurgie anti-reflux, 49% présentaient une dysphagie précoce, persistante à distance chez 12 (27%) patients. Que ce soit en considérant l'ICD post-D2R brute (p = 0,46) ou le rapport des ICD (p = 0,72), il n'y avait pas de différence significative de réserve entre les dysphagiques et les non dysphagiques.

    Conclusion : Notre étude démontre que le test de D2R reproduit l'anomalie dominante du TMO majeur, sensibilisant ainsi le diagnostic. En revanche, il n'y a pas été retrouvé de caractère prédictif à la survenue d'une dysphagie après fundoplicature. Cette étude pilote nous a permis de mettre en place une étude prospective, intitulée EREDYS, acceptée par le Comité de Protection des Personnes.

  • Efficacité à long terme des thiopurines dans le maintien de la rémission clinique dans la rectocolite hémorragique    - Lefèvre Clémence  -  25 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La Rectocolite Hémorragique (RCH) est une maladie inflammatoire chronique de l'intestin, dont le traitement comporte une phase d'induction puis une phase de maintien de la rémission clinique. L'objectif de notre étude est d'évaluer l'efficacité et la tolérance à long terme des thiopurines dans le maintien de la rémission clinique, et de rechercher des facteurs prédictifs d'échec thérapeutique.

    Matériel et Méthodes : Dans cette étude rétrospective, effectuée au CHU de Poitiers, ont été inclus les patients ayant une RCH traités par thiopurines seules ou associées aux aminosalicylés pendant plus de 6 mois. Des données cliniques, paracliniques et démographiques ont été recueillies au début de la maladie, à 6 mois de traitement (T0) et au moment de la survenue d'un échec thérapeutique.

    Résultats : Cent trente patients (hommes 52%, âge moyen 46 +/-13ans) ont été inclus. La maladie était majoritairement colique gauche (53%) et pancolique (35%). Les indications des thiopurines étaient principalement la corticodépendance, la corticorésistance, une poussée sévère ou une maladie évolutive. La durée médiane de traitement était de 42 (7-215) mois avec une durée médiane de suivi de 86 (55-230) mois. A 60 mois, 36 % (n=47) des patients étaient toujours sous traitement. Les facteurs associés à un échec thérapeutique en analyse univariée étaient l'état clinique à 6 mois du début du traitement (RR 1,98 ; p=0,04) et le fait d'être plus âgé au diagnostic (RR 1,02 ; p=0,0363). En analyse multivariée, seul l'état clinique à 6 mois était significativement associé à un échec (HR 2,06 ; p=0,03). Le taux de complications durant le traitement était de 31% (n=40), avec 7% (n=9) ayant entrainé un arrêt du traitement. La majorité des complications étaient hématologiques et hépatologiques.

    Conclusion : Dans cette étude, les thiopurines semblent être un traitement efficace dans le maintien de la rémission clinique chez les patients atteints de RCH, en tenant compte le balance bénéfice/risque du traitement, surtout chez les patients âgés. La majorité des complications et des rechutes sous traitement surviennent dans les 5 premières années, mais il paraît nécessaire de maintenir une surveillance régulière à long terme.

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