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Delaubier Anne

Les travaux encadrés par "Delaubier Anne"

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  • Handicap locomoteur et maintien dans l'emploi : étude rétrospective à propos de 352 salariés de la Vienne reconnus travailleurs handicapés en 2013    - Tomas Hélène  -  28 septembre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En France, 9 millions de personnes déclarent une limitation fonctionnelle dont 70 % de limitations motrices. Le handicap locomoteur peut être acquis au cours de la vie et retentir sur l'activité professionnelle exercée par la personne devenue handicapée, l'amenant à faire une demande de Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé. L'objectif principal est de déterminer le taux de maintien dans l'emploi, 4 ans après l'apparition d'un handicap locomoteur reconnu administrativement. Les objectifs secondaires sont, concernant le maintien dans l'emploi, l'évaluation des modalités (factuelles et ressenties) et la recherche de facteurs associés et pour les personnes sorties d'emploi, le recueil des causes et du devenir.

    Matériel et méthode : Étude descriptive, transversale, rétrospective et unicentrique, auprès de 352 personnes, en emploi en CDI, ayant obtenu une 1ère RQTH, pour un handicap locomoteur, par la MDPH de la Vienne, en 2013. Le recueil de données a été réalisé dans les dossiers de la MDPH de 2013, puis lors d'une enquête téléphonique, à 4 ans de la RQTH, pour connaître le devenir professionnel et évaluer le maintien dans l'emploi. Celui-ci se répartit en maintien au poste avec ou sans aménagement, reclassement dans l'entreprise ou reclassement externe (nouvel emploi sans période de chômage). L'association entre des variables générales, médicales et professionnelles et le maintien dans l'emploi a été recherchée en analyses uni et multivariées.

    Résultats : Recueil administratif du 02/06 au 18/08/17 et téléphonique du 30/10/17 au 04/02/18 avec une participation de 60,5 %. Le taux de maintien dans l'emploi est d'environ 65 %, dont environ 75,5 % au même poste de travail (13 % sans modification et 62 % d'aménagements), 22,5 % de reclassement interne et 2 % de reclassement externe. Nous retrouvons une association significative positive avec le maintien dans l'emploi pour le secteur public, l'ancienneté >10 ans et l'accompagnement par le SAMETH et négative pour l'arrêt maladie initial >2 ans et les ressources de type invalidité ou rente. Concernant le ressenti, la satisfaction professionnelle varie selon le type de maintien dans l'emploi : environ 39 % si aucune modification, 81 % si aménagement et 84 % si reclassement interne. Les remarques émises ont surtout concerné les conditions de travail, les relations professionnelles et les démarches (40 % de l'effectif critique les dispositifs et 16 % décrit un manque d'information). En cas de perte de l'emploi initial, la cause est un licenciement pour inaptitude médicale dans plus de 73 % des cas et le devenir est environ 57 % de nouvel emploi, 24 % de recherche d'emploi et 19 % d'inactivité.

    Conclusion : Des perspectives d'amélioration sont mises en évidence parmi les facteurs significativement associés au maintien dans l'emploi : limiter les arrêts maladie prolongés en renforçant la collaboration entre médecine de soins et du travail et développer l'accompagnement par le SAMETH avec des axes de progrès identifiés en termes d'orientation, d'information et de communication. De plus, dans notre population, la RQTH semble avoir contribué au maintien dans l'emploi, en favorisant les aménagements et l'accompagnement. Mais ces conclusions seraient à confirmer par la réalisation d'études à plus grande échelle et prospectives.

  • Retour à l'emploi et inaptitude médicale au poste de travail après reconditionnement à l'effort chez des lombalgiques chroniques    - Charrue Mathilde  -  03 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Un peu moins de 10% de la population adulte française souffre d'une lombalgie chronique entrainant une limitation. Plus de 9 millions de journées de travail sont perdues chaque année suite aux lombalgies secondaires à un accident du travail ou une maladie professionnelle. La prise en charge préventive des lombalgies est donc primordiale en santé au travail. Cette étude a pour objectif de faire un état des lieux du retour à l'emploi 12 mois après un séjour pour reconditionnement à l'effort et d'étudier les facteurs liés au retour à l'emploi ainsi que ceux liés à la déclaration d'inaptitude médicale au poste de travail afin d'améliorer cette prévention.

    Matériels et méthode : Il s'agit d'une étude transversale répétée à un an, observationnelle, monocentrique, comparative et évaluative. Elle a été menée sur les lombalgiques chroniques ayant bénéficié d'un séjour de 4 semaines pour reconditionnement à l'effort dans le service de MPR du CHU de Poitiers entre janvier 2008 et aout 2013. Ils devaient avoir un emploi au moment de l'hospitalisation. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux et par un questionnaire interrogeant sur des facteurs personnels et professionnels.

    Résultats : La participation était de 61%. 72% des patients étaient en activité professionnelle un an après la sortie d'hospitalisation et 43% des patients avaient eu une inaptitude médicale au poste de travail après leur sortie d'hospitalisation. Plusieurs facteurs ont été retrouvés significativement liés au fait d'avoir une activité professionnelle à un an comme le sexe féminin, certains éléments de l'auto-questionnaire de Dallas, le niveau d'études, l'ancienneté dans l'entreprise, la durée des arrêts de travail, l'exposition aux vibrations, la RQTH, l'invalidité et l'inaptitude médicale au poste de travail. Concernant l'inaptitude, les facteurs significativement liés étaient : les résultats de l'auto-questionnaire de Dallas en début d'hospitalisation, le tabagisme, la douleur à la sortie d'hospitalisation, le recours au centre anti douleur, l'ancienneté dans l'entreprise, une lombalgie secondaire à un accident de travail, la durée des arrêts de travail, l'exposition aux gestes répétitifs, la visite de pré-reprise, la visite de reprise, les restrictions d'aptitude, la RQTH, la rencontre avec le médecin conseil et l'invalidité.

    Conclusion : Plusieurs pistes pourraient être développées pour améliorer encore l'efficacité des séjours de reconditionnement à l'effort concernant le maintien ou le retour au travail des lombalgiques chroniques ; comme une meilleure formation et une interaction plus importante entre médecins du travail et services de rééducation.

  • Apport d'une technique de karaté dans la rééducation du sujet lombalgique chronique    - Jacob Camille  -  29 septembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : Évaluer l'apport du karaté thérapeutique, appliqué chez les sujets lombalgiques chroniques au cours d'un programme de reconditionnement à l'effort, sur leur stratégie d'équilibration et sur leur qualité de vie.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective et unicentrique réalisée dans le service de Médecine Physique et de Réadaptation du CHU de Poitiers. La population étudiée était composée de 61 sujets lombalgiques chroniques hospitalisés dans le cadre d'un reconditionnement à l'effort. Deux groupes ont été constitués : 25 patients ont bénéficié d'un reconditionnement à l'effort, 36 patients ont participé, en complément du programme rééducatif, à un programme de karaté adapté pendant 4 semaines. La stratégie d'équilibration a été évaluée en analysant la surface de l'ellipse du centre de pression en début et fin de prise en charge. La qualité de vie a été étudiée en utilisant l'auto-questionnaire de Dallas.

    Résultats : Une diminution significative de la surface de l'ellipse du centre de pression a été observée dans le groupe karaté dans des conditions yeux ouverts. Une diminution de ce paramètre est également observée dans les deux groupes dans des conditions yeux fermés, de façon significative dans le groupe sans karaté. Une amélioration des différents paramètres évalués à travers le questionnaire de Dallas est constatée dans les deux groupes, de façon plus importante dans le groupe sans karaté.

    Conclusion : La pratique du karaté, adaptée à la population lombalgique chronique, semble apporter un bénéfice sur leur stratégie d'équilibration et leur contrôle postural. Cette étude ouvre un champ d'investigation dans le domaine de la rééducation.

  • Le pied varus équin de l'adulte hémiplégique spastique traité par neurotomie tibiale sélective : étude rétrospective de 107 patients    - Arrault Caroline  -  02 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le pied varus équin du patient hémiplégique spastique est une déformation neuro-orthopédique fréquente entravant la marche et l'autonomie en vie quotidienne. La neurotomie tibiale sélective est le traitement chirurgical de référence. Son efficacité à court terme n'est pas contestée mais les résultats à long terme, en particulier la récidive, sont peu décrits. L'objectif de l'étude est d'évaluer la récidive du pied varus/équin après neurotomie sélective des branches motrices du nerf tibial en décrivant l'évolution clinique et fonctionnelle et d'identifier des facteurs prédictifs de la récidive.

    Matériel et méthode : Étude rétrospective, descriptive de 107 patients adultes présentant une hémiplégie spastique acquise avec déformation du pied en varus et/ou équin opérée par neurotomie tibiale sélective. Les patients sont issus de la consultation pluridisciplinaire du handicap du CHU de Poitiers entre 1997 et 2014. Les patients ont été évalués avant et régulièrement après le geste chirurgical pour un recul moyen de 9 ans [1;15,6] : présence d'un varus/équin, amplitudes articulaires passives de cheville genou fléchi et genou tendu, score d'Ashworth, présence d'une griffe d'orteils, utilisation d'aides techniques et périmètre de marche.

    Résultats : 26 récidives de la déformation ont été recensées dans notre cohorte de 107 patients au cours du suivi. L'analyse comparative a permis de démontrer l'efficacité de la neurotomie avec un recul d'un an : amélioration des amplitudes articulaires de cheville et du score d'Ashworth entre les temps préopératoire et à 6 mois et à un an (p<0.0001). Il existe une stabilité de ces critères entre les évaluations de 6 mois à un an. Le délai entre la survenue du déficit et la chirurgie de correction du pied varus équin est un facteur prédictif de la récidive (p=0.020). Les patients opérés plus de 5 ans après l'accident neurologique responsable de l'hémiplégie ont un pronostic de récidive moins favorable dans notre étude.

    Conclusion : L'efficacité de la neurotomie tibiale sélective pour correction du pied varus équin est démontrée avec une stabilité des résultats à un an. La récidive de la déformation est une éventualité dans les années suivant le geste chirurgical. Le délai entre l'apparition du déficit neurologique et la chirurgie est un facteur prédictif d'absence de cette récidive lorsque le geste est réalisé avant 5 ans.

  • Étude "Karaté Adapté" : rééducation du membre supérieur post AVC en phase chronique : apport d'une technique de Karaté Adapté    - Larbere Pauline  -  05 septembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Avec l'amélioration des connaissances sur la plasticité cérébrale, on sait aujourd'hui que le potentiel de récupération après une lésion persiste même longtemps après celle-ci, en phase chronique. L'enjeu actuel est de trouver des techniques de rééducation ludiques et innovantes afin de susciter l'adhésion des patients dans cette phase.

    Objectifs : Observer l'effet d'une rééducation du membre supérieur s'inspirant du karaté adapté sur les capacités fonctionnelles et sur la qualité de vie des patients hémiparétiques en phase chronique.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude prospective, préliminaire de faisabilité. Neuf patients hémiparétiques en phase chronique (> 1 an) ont participé à un programme de karaté adapté pendant 5 semaines : 2 séances par semaine pratiquées en groupe associées à des exercices au domicile 2 fois par jour. Nous avons principalement évalué l'effet du karaté adapté sur la fonction du membre supérieur par l'Action Researh Arm Test (ARAT). Secondairement, nous avons observé l'évolution fonctionnelle du membre supérieur (ARAT et Echelle Modifiée de Frenchay : EMF) durant le programme et à distance ainsi que la qualité de vie (Euroqol : EQ5D).

    Résultats : Aucune différence significative n'a été observée sur les échelles fonctionnelles du membre supérieur. Cependant, il est noté une tendance à l'amélioration de l'ARAT (moyenne de 1.4 ; p=0.63) en fin de prise en charge, se poursuivant à distance. L'amélioration prédomine sur la préhension fine. La qualité de vie s'est améliorée significativement à la fin du programme (moyenne de 12.2 ; p=0.008) perdurant à distance (moyenne de 3.8 ; p=0.2).

    Conclusion : L'absence d'effet significatif peut être expliquée entre autres par le manque d'effectif de notre étude. Cependant, le karaté adapté parait être un outil intéressant en phase chronique. Cette étude ouvre un champ d'investigation dans le domaine de la rééducation.

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