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Cappeau Paul

Les travaux encadrés par "Cappeau Paul"

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4 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 4
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  • Intérêt et limites de l'ESCP (échelle d'Evaluation de la Communication Sociale Précoce) dans le diagnostic précoce de troubles envahissants du développement    - Vernet Sylviane  -  10 décembre 2015

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    L’autisme et les TED (Troubles Envahissants du développement), quoique définis comme des troubles d’apparition précoce, ne sont diagnostiqués que tardivement. Il existe un consensus sur la nécessité d’un diagnostic précoce mais la question qui se pose est celle des moyens pour y parvenir. Le plan autisme 2013-2017 vise à mettre en place, sur le plan national, un dispositif de diagnostic précoce, impliquant davantage de professionnels spécifiquement formés. Parmi eux, les orthophonistes occupent un rôle décisif dans la mesure où les premières manifestations du trouble concernent tout particulièrement la communication sociale. Afin d’évaluer ce domaine développemental et d’harmoniser les pratiques, la Haute Autorité de Santé recommande un outil standardisé et étalonné en population française : L’ECSP (Evaluation de la Communication Sociale Précoce), échelle qui propose une approche pragmatique applicable à l’enfant de moins de 30 mois. Mais les orthophonistes appliquent-ils à la lettre ces directives et jugent-ils l’outil recommandé adapté aux objectifs du bilan et à la population concernée ? Notre objectif est d’identifier les pratiques effectives des orthophonistes participant à l’élaboration pluridisciplinaire du diagnostic précoce de TED, de mesurer la place qu’y occupe l’ECSP et de déterminer les qualités et les limites attribuées à cet outil par ces professionnels. Les résultats du questionnaire que nous leur avons adressé indiquent que les outils utilisés par les orthophonistes sont variés et que, parmi ceux-ci, l’ECSP, essentiellement employée dans les CRA (Centre Ressources Autisme), occupe une place relativement modeste. Le choix des orthophonistes se porte davantage sur des batteries composites ou des combinaisons d’épreuves, dans la mesure où ces professionnels privilégient une approche plus holistique que normative et où ils cherchent avant tout à s’adapter à la spécificité de chaque enfant. Enfin, si les orthophonistes apprécient positivement l’approche pragmatique que permet l’ECSP, peu d’entre eux l’utilisent sous sa forme « standard » et certains proposent des adaptations ou encore une analyse plus affinée en matière d’étude des formes et des fonctions de communication.

  • Littérature de jeunesse et déficience intellectuelle : l'apport du Makaton : réflexions critiques à partir de la création d'un livre    - Ramé Sabine  -  05 juillet 2013

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    Chez les enfants au développement typique, la littérature de jeunesse, introduite lors de lectures partagées, participe à l'enrichissement du vocabulaire, de la grammaire, de la narration et à l'acquisition de la lecture. Toutefois, certains jeunes avec déficience intellectuelle éprouvent des difficultés dans ces domaines. Cela limite leur accès aux ouvrages de jeunesse dont les apports leur seraient pourtant bénéfiques. L'objectif de notre mémoire était de rendre la lecture partagée accessible à ces jeunes. Nous avons réfléchi aux aménagements nécessaires et avons essayé de les mettre en oeuvre lors de la création d'un livre. Pour cela, nous avons utilisé un outil de communication alternatif et augmenté, multimodal, que ces adolescents emploient dans leur vie quotidienne : le Makaton. Ainsi, le texte est traduit en pictogrammes et peut être signé. Afin qu'il soit facile à lire et à comprendre, nous l'avons également ajusté au niveau langagier des jeunes. Nous avons privilégié des concepts qu'ils connaissent, une syntaxe simple et construit le récit à partir d'une structure canonique. De plus, nous avons ciblé les thèmes pouvant les intéresser afin que l'histoire soit attractive et corresponde à leurs préoccupations. Des illustrations accompagnent le texte pour soutenir la compréhension. D'autre part, nous souhaitions leur permettre de tirer des bénéfices de leur lecture, notamment sur le plan du lexique et de la narration. Dans ce but, nous avons élaboré un livret de conseils adressé à leur entourage, permettant la mise en place d'activités et aidant l'adulte à s'ajuster au jeune pendant la lecture. Notre travail a donc abouti à la création de deux outils offrant un accès à la littératie aux jeunes avec déficience intellectuelle.

  • Classification logique et définition de mots en langage oral : existe-t-il un lien ? : étude réalisée chez des enfants de sixième    - Veronneau Laëtitia  -  05 juillet 2013

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    Notre mémoire s'inscrit dans la lignée des travaux sur la relation entre les capacités de raisonnement et les capacités langagières de l'enfant. S'il semble exister un lien entre la classification et le langage écrit, peu de travaux ont été effectués sur le langage oral. En outre, les orthophonistes prenant en charge les troubles du raisonnement logico-mathématique font souvent le constat de difficultés définitoires chez ces enfants. A partir de ces données, nous avons souhaité étudier la relation entre la classification logique et la définition de mots en langage oral. Au cours de nos recherches, nous avons émis l'hypothèse d'un lien entre ces deux capacités. Afin de vérifier notre hypothèse, nous avons évalué la capacité de classer chez trente enfants scolarisés en sixième à l'aide de deux épreuves logiques : les épreuves piagétiennes de dichotomie et d'inclusion adaptées par COGI'ACT. Puis, nous avons analysé la capacité définitoire de notre population à l'aide d'une épreuve de définition de mots à l'oral créée dans le cadre de notre étude. Les résultats obtenus confirment un lien entre la classification logique et la définition de mots en langage oral. Ils mettent en évidence une forte corrélation entre l'inclusion et la définition, ce qui suggère que la structure additive des classes intervient dans la définition de mots. A l'inverse, les résultats révèlent une absence de corrélation entre la classification multiplicative et la définition de mots. Ainsi, cette étude nous amène à repenser la prise en charge des enfants ayant des difficultés pour définir des mots à l'oral en leur proposant une prise en charge à la fois langagière et logico-mathématique.

  • L'enfant dysphasique et la narration : quel étayage proposer ? Quel rôle pour l'orthophoniste ?    - Walbron Victor  -  29 juin 2012

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    La dysphasie est un trouble massif du développement du langage oral. Elle constitue une atteinte structurelle durable des aptitudes langagières. Cet aspect structurel du langage des enfants dysphasiques a largement été abordé alors que leurs capacités ou non à être des interlocuteurs efficaces a fait l'objet de moins de travaux. Ce travail se situe dans une perspective interactionniste et discursive. Afin d'enrichir les connaissances dans ce domaine, nous tentons de montrer que cette population est sensible aux variations des conditions de production d'un même genre : la narration. Pour ce faire, nous formons deux groupes homogènes de 4 enfants dysphasiques expressifs âgés de 7 à 12 ans. Les enfants de l'un des groupes racontent un court dessin animé une première fois de façon autonome, puis, une deuxième fois après avoir entendu un « modèle » de l'histoire. Les enfants de l'autre groupe bénéficient de questions concernant les événements non mentionnés avant de raconter à nouveau le dessin animé. Selon nous, ces deux types d'étayage, et notamment l'étayage « modèle », vont aider les enfants à fournir un récit plus fluent, comprenant davantage d'informations, une meilleure planification de la séquence narrative et des organisateurs textuels plus nombreux et variés. Les résultats obtenus incitent à nuancer nos hypothèses. Les deux types d'étayage contribuent en effet à augmenter le nombre d'informations transmises et améliorent le schéma narratif. En revanche, les organisateurs textuels ne sont pas davantage présents ni nettement diversifiés et la fluence se dégrade. Quant à la supériorité de l'étayage « modèle », elle ne se vérifie que pour les informations transmises. Les enfants dysphasiques sont donc en mesure d'actualiser leurs capacités langagières en fonction du contexte de production. Il nous semble très important que les orthophonistes prenant en charge ces enfants mènent une réflexion adaptée à chacun afin d'optimiser et de diversifier leurs discours.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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