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Buyck Julien

Les travaux encadrés par "Buyck Julien"

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  • L’axe microbiote-intestin-cerveau dans les maladies neurodégénératives et psychiatriques et la nouvelle place des psychobiotiques dans la stratégie thérapeutique    - Obry Laura  -  20 juillet 2023  - Thèse d'exercice

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    La majorité de la population microbiologique humaine vit dans notre intestin, formant une communauté microbienne complexe appelée microbiote intestinal. Parmi cet ensemble complexe on retrouve des bactéries, des arches, des virus et des microbes eucaryotes, qui résident principalement au niveau du côlon. Il a été prouvé que le microbiote intestinal était majoritairement composé de bactéries, principalement anaérobies, avec de façon prédominante les phyla bactriens suivants Bactéroïdes, Firmicutes, et en moindre quantité les phyla Actinobactéries et Protéobactéries. Le microbiote intestinal apparait très tôt au cours du développement et évolue avec l’âge. Il est influencé par divers facteurs, comme l’alimentation qui est le principal facteur impactant la composition du microbiome intestinal.

    Cette communauté microbienne interagit de manière directe avec l’être humain formant une relation dite symbiotique. Des études ont prouvé que ces bactéries de façon coordonnée influençaient la physiologie, le développement, et le maintien de la santé de l’hôte. Elles sont donc considérées comme indispensables pour la vie humaine. Les rôles majeurs décrits dans la littérature permettent de se projeter encore plus loin et d’envisager des axes thérapeutiques nouveaux. En effet, au cours des 20 dernières années, il a été reconnu que le microbiote intestinal est l’un des principaux régulateurs de la communication intestin-cerveau.

    Actuellement, le mécanisme exact de communication entre le microbiote intestinal et le cerveau n’a pas encore été entièrement compris et clarifié. D’une manière générale, le microbiote intestinal exerce des effets sur le cerveau non seulement par le système nerveux mais également par le système endocrinien, le système immunitaire et le système métabolique. Une communication bidirectionnelle s’établit donc entre l’intestin et le cerveau via le nerf vague, c’est-à-dire que les bactéries stimulent les neurones afférents du système nerveux entérique et le signal vagal de l’intestin peut stimuler l’ensemble du système nerveux. Parmi les neurotransmetteurs et régulateurs neuronaux synthétisés par les bactéries intestinales, on peut retrouver, la sérotonine et l’acide gamma-aminobutyrique nécessaire dans le transfert d’informations, la modulation de l’inflammation et le maintien de l’homéostasie intestinale par exemple.

    Ce mémoire de thèse d’exercice fait état de diverses études de recherches fondamentale et clinique qui ont montré l’implication de cette communication dans la physiopathologie de maladies neurodégénératives et psychiatriques courantes, tels que la dépression, l’anxiété, les troubles du spectre autistique, la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.

    L’augmentation constante de la prévalence de ces pathologies dans le monde et le manque de traitements curatifs orientent vers de nouvelles approches thérapeutiques depuis quelques années.

    Compte tenu des relations étroites entre le microbiote intestinal et le cerveau, les probiotiques ont été suggérés comme molécules thérapeutiques potentielles.

    Dans la dernière partie de ce mémoire, une revue systématique a été réalisée sur les études ciblant l’impact de la prise de probiotiques dans la physiopathologie de la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les troubles du spectre autistique et la dépression. Ces psychobiotiques correspondant à des microorganismes vivants agissent sur le système hypothalamo-hypophyso-surrénalien et sur le système immunitaire. D’autres études sont nécessaires pour orienter leur usage dans un traitement personnalisé suivant le microbiote intestinal du patient.

  • La place des probiotiques dans le traitement des infections vaginales récidivantes : cas de la mycose et de la vaginose bactérienne    - Remaudiere Marion  -  12 novembre 2018  - Thèse d'exercice

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    La muqueuse vaginale est habitée à la fois par des micro-organismes fongiques et bactériens qui coexistent normalement avec l’hôte de manière étroitement régulée et commensale. Néanmoins, dans certaines circonstances (hygiène intime inadaptée, prise de certains médicaments), cette coexistence passive peut devenir un état pathologique, suivi d’une maladie symptomatique. Ainsi un microbiote aberrant, avec une déplétion sévère en lactobacilles pourrait augmenter le risque de vaginose bactérienne et de mycose vaginale. Bien que les traitements de ces deux maladies soient relativement efficaces, ils vont supprimer les pathogènes à l’origine des désagréments vaginaux mais ne restaurent pas la flore vaginale, ce qui aboutit à de nombreuses récidives. Les conséquences chez ces femmes sont la plupart du temps bénignes (image de soi altérée, conséquence sur la vie sociale et intime) mais peuvent être graves comme un risque d’accouchement prématuré chez la femme enceinte atteinte de vaginose bactérienne. Les probiotiques, grâce à leur capacité pour restaurer la flore vaginale, sont apparus comme une alternative mais les études réalisées sur la place des probiotiques dans la prise en charge de ces maladies sont souvent mal conduites et pas assez nombreuses pour pouvoir tirer de conclusions définitives sur ce sujet.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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