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  • Maladie de Fabry : Aspects clinique, biologique et thérapeutique    - Sibelet Marie  -  08 décembre 2014  - Thèse d'exercice

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    La maladie de Fabry est une maladie rare, héréditaire, dont la transmission est liée au chromosome X. Elle se caractérise par un déficit en une enzyme l’α galactosidase A présente dans les lysosomes. Ce déficit provoque une accumulation au sein des lysosomes de globotriaosylcéramide (Gb3), responsable d’un nombre important de signes cliniques se développant progressivement depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte : acroparesthésies, atteintes digestives, angiokératomes, anomalies de sudation, atteintes ophtalmique et auditive, atteintes respiratoire, cardiaque, rénale et neurologique.

    Lors d’une suspicion de la maladie de Fabry, le diagnostic doit être confirmé par des méthodes biochimiques et/ou génétiques. Les hommes hémizygotes présentent une activité enzymatique très faible ou nulle. Un dosage de Gb3 urinaire va permettre de confirmer ou d’infirmer la maladie. Ce dosage peut être complété par un dosage enzymatique sanguin de l’α galactosidase A et/ou un séquençage du gène GLA. Chez les femmes hétérozygotes, l’activité enzymatique peut être normale, le diagnostic repose alors sur une étude moléculaire du gène GLA.

    Deux traitements enzymatiques substitutifs sont commercialisés en France : Replagal® et Fabrazyme®. Ils sont produits par génie génétique et présentent tous les deux la même séquence en acides aminés que l’α galactosidase A. Ces deux traitements sont coûteux et doivent être pris à vie par les patients.

    Une nouvelle thérapie appelée Amigal® est actuellement en Phase 3 d’un essai clinique. Elle utilise des protéines chaperons, qui sont des protéines capables de se lier à des protéines défectueuses et de les stabiliser pour leur permettre de récupérer une fonctionnalité.

    Les biotechnologies ont permis le développement de la thérapie génique. A l’aide d’un vecteur, le plus souvent viral, le gène normal codant pour l’α galactosidase A est transféré directement dans les cellules du patient. Le premier essai clinique sur des êtres humains a été initié en 2013.

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