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Marchadier Isabelle

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  • Place des immunoglobulines sous-cutanées dans les déficits immunitaires : observations des patients pris en charge dans le service d’Hématologie – Oncologie du CHU de Poitiers, années 2011 – 2012    - Marchadier Isabelle  -  27 octobre 2014  - Thèse d'exercice

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    Les immunoglobulines polyvalentes humaines sont issues du don de plasma et ont le statut de médicaments dérivés du sang depuis 1993. Elles peuvent être administrées par voie intraveineuse ou sous-cutanée, à l’hôpital ou au domicile des patients. Depuis 2005, leur utilisation par voie sous-cutanée représente un progrès pour les patients. Il existe sept préparations d’immunoglobulines sur le marché pharmaceutique français, cinq par voie intraveineuse et deux par voie sous-cutanée. Elles sont indiquées dans les déficits immunitaires primaires et secondaires dont l’immunité humorale est atteinte, en prévention de la principale complication, l’infection. Les hémopathies malignes comme la leucémie lymphoïde chronique, et une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques peuvent être à l’origine d’un déficit immunitaire secondaire. Les immunoglobulines sous-cutanées à domicile sont une opportunité pour les patients et le passage de la voie intraveineuse à cette voie se fait sans perte d’efficacité du traitement. Leur différence réside dans les conditions d’administration, qui présentent pour chacune des deux voies, des avantages et des inconvénients. Le choix de la voie sous-cutanée à domicile de ce traitement au long cours est une décision prise en accord avec les différents membres de l’équipe médicale, le patient et sa famille, et nécessite une formation au préalable.

    Nous avons voulu vérifier, à partir des dossiers médicaux et des fiches de suivi clinique, les habitudes d’administration des patients et la qualité du service rendu des immunoglobulines sous-cutanées à domicile. L’analyse a été réalisée sur une file active de 31 patients suivis au CHU de Poitiers. Les dossiers médicaux ont montré que ce traitement été bien toléré par les patient et les fiches de suivi clinique ont montré une bonne adhésion des patients à ce traitement. Bien qu’elles soient parfois partiellement remplies, ces fiches de suivi ont leur intérêt dans ce traitement au long cours. La méthodologie utilisée dans l’analyse des dossiers patients et des fiches de suivi ne représente pas une étude d’efficacité mais le traitement par immunoglobulines sous-cutanées à domicile semble efficace car les patients n’ont pas présentés d’infections graves nécessitant des hospitalisations répétées. Les patients sont tous autonomes vis-à-vis de ce traitement et le service rendu semble positif.

    Nous avons également analysé le coût de la prise charge médicale des patients en comparant les différents schémas d’administration, immunoglobulines sous-cutanées à domicile et immunoglobulines intraveineuses à domicile et/ou à l’hôpital. Dans notre évaluation, la qualité de vie des patients et les autres dépenses éventuelles n’ont pas été prises en considération. Le coût de la prise en charge du traitement par immunoglobulines souscutanées à domicile apparaît inférieur à celui par voie intraveineuse en hôpital de jour mais supérieur à celui par voie intraveineuse à domicile. Il serait intéressant de réaliser une étude plus large y intégrant les coûts non pris en compte. La pluralité dans les dosages proposés et une concentration optimum associée à une tolérance acceptable permettraient de diminuer les volumes à injecter, le temps de perfusion et les coûts.

    La prise en charge d’un patient atteint de déficit immunitaire et traité au long cours par immunoglobulines sous-cutanées à domicile peut être améliorée. La participation de tous les professionnels de santé, le long de son parcours de soins, est essentielle. Les pharmaciens hospitaliers et officinaux peuvent y prendre toute leur part en aidant les prescripteurs et en participant au suivi des patients.

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