Vous êtes ici : Accueil > Auteurs > Lefèvre Clémence

Lefèvre Clémence

Le(s) travail(ux) soutenu(s) par "Lefèvre Clémence"

accès internet    accès intranet    pas d'accès
2 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 2
Tri :   Date travaux par page
  • Dépistage du syndrome psycho-organique en lien avec une exposition professionnelle au n-hexane dans une entreprise de fabrication du caoutchouc : étude sur une population de 53 salariés    - Lefèvre Clémence  -  28 septembre 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le syndrome psycho-organique est la première phase de l'encéphalopathie toxique chronique aux solvants. Les salariés exposés de façon chronique à certains solvants, comme le n-hexane, peuvent développer des symptômes d'abord à type de troubles de la mémoire, de la concentration ou de l'humeur, pouvant être recherchés par le questionnaire Euroquest.

    Des salariés en production d'une entreprise de caoutchouc ont répondu à un questionnaire simplifié recherchant des troubles de la mémoire et de la concentration, l'Euroquest-10. Les salariés dont l'Euroquest-10 était positif avec au moins trois symptômes parmi les dix recherchés ont ensuite reçu un questionnaire Euroquest et l'ont remis lors d'une consultation avec recherche de diagnostics différentiels dont l'élimination a permis de calculer le taux de prévalence du syndrome psycho-organique dans l'entreprise.

    Sur deux cent-vingt salariés en production sollicités, cinquante-trois ont accepté de participer à l'étude, soit un taux de non répondants de 76%. Sur ces cinquante-trois salariés, treize ont remis un questionnaire EQ10 positif. Cinq ont été exclus du calcul du taux de prévalence car présentant une autre étiologie possible aux troubles présentés et deux ne présentaient plus les trois réponses positives dans Euroquest. Le taux de prévalence dans l'entreprise du syndrome psycho-organique est de 9,43%.

    Cette étude a donc permis de dépister cinq salariés présentant des symptômes compatibles avec un syndrome psycho-organique sur cinquante-trois à l'aide d'une version simplifiée d'Euroquest utilisable en pratique courante. De plus, il a été mis en évidence des méthodes utilisées dans le processus de fabrication de l'entreprise potentiellement délétères sur la santé des salariés.

  • Efficacité à long terme des thiopurines dans le maintien de la rémission clinique dans la rectocolite hémorragique    - Lefèvre Clémence  -  25 avril 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La Rectocolite Hémorragique (RCH) est une maladie inflammatoire chronique de l'intestin, dont le traitement comporte une phase d'induction puis une phase de maintien de la rémission clinique. L'objectif de notre étude est d'évaluer l'efficacité et la tolérance à long terme des thiopurines dans le maintien de la rémission clinique, et de rechercher des facteurs prédictifs d'échec thérapeutique.

    Matériel et Méthodes : Dans cette étude rétrospective, effectuée au CHU de Poitiers, ont été inclus les patients ayant une RCH traités par thiopurines seules ou associées aux aminosalicylés pendant plus de 6 mois. Des données cliniques, paracliniques et démographiques ont été recueillies au début de la maladie, à 6 mois de traitement (T0) et au moment de la survenue d'un échec thérapeutique.

    Résultats : Cent trente patients (hommes 52%, âge moyen 46 +/-13ans) ont été inclus. La maladie était majoritairement colique gauche (53%) et pancolique (35%). Les indications des thiopurines étaient principalement la corticodépendance, la corticorésistance, une poussée sévère ou une maladie évolutive. La durée médiane de traitement était de 42 (7-215) mois avec une durée médiane de suivi de 86 (55-230) mois. A 60 mois, 36 % (n=47) des patients étaient toujours sous traitement. Les facteurs associés à un échec thérapeutique en analyse univariée étaient l'état clinique à 6 mois du début du traitement (RR 1,98 ; p=0,04) et le fait d'être plus âgé au diagnostic (RR 1,02 ; p=0,0363). En analyse multivariée, seul l'état clinique à 6 mois était significativement associé à un échec (HR 2,06 ; p=0,03). Le taux de complications durant le traitement était de 31% (n=40), avec 7% (n=9) ayant entrainé un arrêt du traitement. La majorité des complications étaient hématologiques et hépatologiques.

    Conclusion : Dans cette étude, les thiopurines semblent être un traitement efficace dans le maintien de la rémission clinique chez les patients atteints de RCH, en tenant compte le balance bénéfice/risque du traitement, surtout chez les patients âgés. La majorité des complications et des rechutes sous traitement surviennent dans les 5 premières années, mais il paraît nécessaire de maintenir une surveillance régulière à long terme.

|< << 1 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales