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Laurens Marie

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  • La perception des médecins généralistes par rapport à l'utilisation des AOD (anticoagulants oraux directs) : enquête qualitative en Charente    - Laurens Marie  -  15 décembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'apparition des anticoagulants oraux directs (AOD) en France depuis 2008, a représenté une possible alternative aux AVK dans la prise en charge du risque thromboembolique dans la fibrillation auriculaire. Même si les AVK sont encore largement prescrits de nos jours, nous avons constaté en 2013 un engouement pour ces nouvelles molécules surtout auprès des cardiologues et angiologues. De ce fait les autorités de santé ont mis en place des plans d'actions afin de limiter les risques de mésusages et deiatrogénie. Le médecin généraliste est par conséquence sous l'influence des primoprescripteurs et de l'industrie pharmaceutique, avec une volonté permanente de mesurer au mieux la balance bénéfice/ risque pour ses patients. L'objectif était d'évaluer la perception des médecins généralistes en Charente par rapport à l'utilisation des AOD. Matériel et méthode : enquête qualitative auprès de 18 médecins en Charente de Juin à Septembre 2016 à l'aide d'entretiens semi-dirigés composés de 6 questions ouvertes.

    Résultats : de nos entretiens nous avons pu dégager des facteurs influençant positivement l'utilisation des AOD comme : - peu d'effets indésirables rencontrés - action rapide des AOD - adéquat sur de courtes périodes et des individus jeunes (TVP) - facilité d'emploi Et d'autres qui influent de manière négative : - posologies complexes - prix - absence d'antidote pour tous les AOD - absence de dosages spécifiques - risque hémorragique - manque de recul - manque de recommandations

    Discussion : notre travail montre une attirance de la part des généralistes pour ces molécules du fait de leur facilité de mise en place mais avec un esprit critique par rapport à l'industrie pharmaceutique et des connaissances maîtrisées. Le manque d'antidote, de surveillance et le risque hémorragique font qu'ils restent prudent quant à leur prescription ou renouvellement. Pour la majorité ils prennent en considération l'avis du prescripteur, souvent le cardiologue en pesant le pour et le contre avec le patient. Conclusion : en attendant l'arrivée d'antidotes pour tous les AOD et de dosages disponibles en pratique courante, les généralistes semblent suivre les recommandations et les prescrire en seconde intention ou dans le cas de thrombose veineuse profonde.

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