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Hubert Florent

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  • Les amibes libres favorisent la survie et la prolifération de Candida auris dans l'eau    - Hubert Florent  -  21 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les levures du genre Candida sont responsables d'infections graves chez les patients immunodéprimés. Parmi celles-ci, Candida auris est une espèce émergente découverte en 2009 ayant causé plusieurs épidémies dans le monde. Sa capacité à devenir résistante aux différentes classes d'antifongiques systémiques, les difficultés liées à son identification et son aptitude à persister en milieu hospitalier en font un problème de santé publique. Actuellement, les données sur le réservoir environnemental de C. auris sont limitées alors qu’elles sont essentielles afin de contrôler sa propagation. Le but de notre étude était d'explorer les interactions entre C. auris et deux espèces d'amibes libres, potentiellement présentes dans le même environnement hydrique.

    C. auris a été incubé à 37°C avec des trophozoïtes d’Acanthamoeba castellanii ou de Vermamoeba vermiformis, ou avec leurs surnageants de culture, dans de l'eau filtrée issue du réseau hospitalier. Le nombre de trophozoïtes d'amibes et de levures a été déterminé à 48 h, 120 h et 168 h de coculture. De la microscopie électronique à transmission (MET) a été effectuée à 48 h de coculture. Afin de comparer les résultats avec une autre espèce de Candida, les mêmes expériences de coculture ont été réalisées avec Candida albicans.

    Alors que C. albicans et C. auris n'ont pas pu survivre seules dans l'eau, les surnageants des deux espèces d’amibes libres ont favorisé la survie et la prolifération des levures. C. albicans a été détruit par les trophozoïtes d’A. castellanii mais a survécu en présence des trophozoïtes de V. vermiformis. Contrairement à C. albicans, C. auris a pu survivre et proliférer au contact des trophozoïtes d’A. castellanii ou de V. vermiformis. L'internalisation de C. auris au sein des deux espèces d’amibes libres a également été observée par MET.

    Un réservoir environnemental hydrique de C. auris peut donc être envisagé en lien avec les amibes libres. De plus, du fait de la présence de ces amibes dans les réseaux d’eau hospitaliers, leur contamination par C. auris serait possible.

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