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Herve Michael

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  • Dépistage systématique du portage de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) : quelle pertinence en réanimation au CHU de Poitiers ?    - Herve Michael  -  19 mars 2018  - Thèse d'exercice

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    Le staphylocoque doré (S. aureus) est une bactérie impliquée dans 16% des infections as-sociées aux soins. Certaines souches de S. aureus présentent une résistance croisée à la plupart des bêta-lactamines. Ces bactéries multi-résistantes (BMR) sont appelées S. aureus résistants à la méticilline ou SARM. En France, la prévalence du portage nasal de SARM varie entre 5 et 10 % à l’admission en Réanimation. La recherche active de ce portage est apparue comme l’une des mesures permettant de limiter la diffusion du microorganisme et ainsi, l’incidence des infections nosocomiales dues à cette bactérie.

    Au CHU de Poitiers, le dépistage systématique à l’admission en réanimation est une mesure qui a été mise en place il y a environ 15 ans. En 2009, la Société Française d’Hygiène Hos-pitalière (SF2H) s’est positionnée sur l’intérêt du dépistage du SARM : celui ne semble perti-nent qu’en cas de situation épidémique récente ainsi que chez certains patients à risque d’infection. Face à ces préconisations, nous avons souhaité évaluer l’intérêt du dépistage systématique en étudiant l’incidence des infections nosocomiales à SARM dans le service de Réanimation médicale et le service de Réanimation chirurgicale du CHU de Poitiers. Deux périodes ont été prises en compte : du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012, période au cours de laquelle le dépistage était systématiquement réalisé puis du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015, période au cours de laquelle la recherche de SARM n’était plus effectuée systématiquement. Notre étude révèle que la prévalence du portage de SARM dans ces sec-teurs est comprise entre 3 et 4 % et que l’arrêt du dépistage systématique à l’admission des patients n’influence pas l’incidence des IN à SARM (0,41 pour 1000 journées d’hospitalisation sur la période 1 vs 0,25 pour 1000 journées d’hospitalisation sur la période 2). Il semble donc que les mesures de prévention mises en oeuvre (hygiène des mains, res-pect des autres précautions « standard », bon usage des antibiotiques) permettent d’éviter la diffusion du SARM même en l’absence de dépistage à l’admission et de précautions com-plémentaires pour les porteurs.

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