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  • Détection des HPV à haut risque oncogène dans une série de biopsies de néoplasies épidermoïdes oculaires au CHU de Poitiers    - Grimal Anais  -  21 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    Les papillomavirus humains (HPV) constituent une large famille de virus, ubiquitaires, ciblant les épithéliums malpighiens où ils développent des infections fréquentes, généralement asymptomatiques et le plus souvent éliminées par la réponse immunitaire. Cependant, certains d’entre eux sont considérés comme des virus oncogènes. Ils sont en effet responsables d’environ 5% de tous les cancers confondus chez l’Homme regroupant le cancer du col de l’utérus, d’autres cancers ano-génitaux et le carcinome de l’oropharynx. Alors que l’implication des HPV dans ces cancers est largement démontrée, pour d’autres localisations, la relation causale n’est pas clairement définie. C’est le cas des néoplasies épidermoïdes de la surface oculaire qui comprennent un large spectre de tumeurs affectant la conjonctive et la cornée. Les rares études qui ont été conduites afin de déterminer la prévalence et l’implication des HPV dans ces lésions ont donné des résultats disparates ne permettant pas de conclure. La relation entre HPV et la survenue de ces pathologies néoplasiques de l’œil reste donc encore à explorer.

    L’objectif de notre travail était d’étudier la prévalence d’HPV dans une série de biopsies de néoplasies épidermoïdes oculaires. Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique.

    Matériel et méthodes

    Les échantillons ont été recueillis sur une période de 10 ans, entre 2010 et 2020 au CHU de Poitiers, dans le service d’Anatomie et Cytopathologie pathologiques. Les biopsies incluses dans l’étude ont été déparaffinées, l’extraction de l’ADN a été réalisée sur colonnes (Qiamp DNA kit, Qiagen®), la quantité et la pureté de l’ADN ont été estimées par spectrophotométrie et la détection des HPV a été réalisée par PCR en temps réel multiplex (Anyplex II HPV28 Detection, Seegene®).

    Résultats

    Une seule des 26 biopsies de néoplasies épidermoïdes oculaires analysées contenait de l’ADN viral (HPV16), soit une prévalence de 3,8%. Elle provenait d’une patiente qui avait un antécédent de métastase ganglionnaire cervicale attribuée à un carcinome de l’oropharynx dans laquelle HPV16 avait également été détecté.

    Conclusion

    Cette étude a montré une faible prévalence d’HPV dans les échantillons de néoplasies épidermoïdes oculaires analysés, en accord avec la plupart des études publiées, ne permettant pas de conclure sur la relation de causalité entre HPV et les pathologies néoplasiques de l’œil. Néanmoins, l’implication des HPV dans ce type de pathologie n’est pas exclue pour autant. Une large étude multicentrique incluant un grand nombre de chaque type de tumeur oculaire serait plus contributive.

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