Vous êtes ici : Accueil > Dernières soutenances

Dernières soutenances

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 3491 à 3500
Tri :   Date travaux par page
  • Du théorique à la pratique collective : la complexité des représentations sociales de la souffrance psychique du bébé en périnatalité    - Brunet Floriane  -  23 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La notion de souffrance psychique du bébé est une évidence sur laquelle se construit le travail de psychiatrie en périnatalité. La périnatalité est un domaine hautement pluridisciplinaire où se côtoient différents professionnels aux compétences et missions diverses.

    Objectif : Ce travail exploratoire souhaite questionner le contenu représentationnel de la notion de souffrance psychique afin de mieux appréhender ce qui fonde et organise l'intervention psychiatrique en périnatalité.

    Matériel et Méthode : Dans un premier temps, les représentations de la pédopsychiatrie sont abordées au travers des diagnostics d'autisme infantile et de dépression précoce. Puis, un auto-questionnaire construit à partir des travaux de la psychologie sociale a permis l'exploration des représentations sociales de 101 professionnels travaillant en périnatalité. Sont représentés les pédiatres et médecins généralistes, les médecins obstétriciens et gynécologues, les puéricultrices, les sages-femmes, les psychologues et les psychiatres. Les professionnels se répartissent entre travail au sein de maternité, de PMI et en libéral.

    Résultats : Le contenu représentationnel des différents professionnels de la souffrance psychique du bébé et des situations à risque se compose d'une pluralité d'éléments aux composantes médicales, psychologiques, sociales et relationnelles. La complexité de ses représentations souligne la complémentarité des regards. Des différences semblent apparaître en fonction des professions.

    Conclusion : Ces résultats sont discutés et mis en correspondance avec les données de la littérature. Ils ouvrent des pistes de réflexion et place le regard clinique au centre de toute démarche psychiatrique en périnatalité.

  • Evaluation des pratiques dans la prise en charge de la luxation antérieure de l'épaule dans les services d'urgences des centres hospitaliers du Poitou-Charentes    - Frerebeau Marc  -  22 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La luxation antéro-interne de l'épaule est une situation fréquente d'urgence traumatologique dans les services d'urgences. Il existe une grande variabilité de technique de réduction mais aussi de prise en charge antalgique et/ou sédation.

    Objectifs : L'objectif principal de cette étude était d'analyser les pratiques des urgentistes et de les comparer aux recommandations actuelles. L'objectif secondaire était d'étudier les méthodes de sédation-analgésie employées dans la prise en charge de la luxation antérieure d'épaule.

    Matériel et méthode : Une étude descriptive, observationnelle, multicentrique, prospective a été réalisée dans les 4 départements de la région Poitou-Charentes, soit 19 établissements hospitaliers durant la période du 19 Juin 2014 au 10 Septembre 2014. Un questionnaire a été adressé aux médecins exerçant dans les services des urgences. Le questionnaire regroupe 6 items : épidémiologie, prise en charge dont la technique de réduction utilisée, méthode d'analgésie, méthode de sédation, immobilisation et information transmise au patient.

    Résultats : Le taux de participation était de 37%, soit 101 urgentistes inclus dans l'étude. 40,6% des médecins urgentistes étaient âgés de 30 à 40 ans et 75,2% étaient des hommes. La technique de réduction privilégiée était la méthode de Milch (28,7%), puis la méthode Kocher (27,7%) et celle de la Mothe (26,6%). Le délai moyen de prise en charge était de 28,9 minutes. 100% des urgentistes avaient recours à une analgésie. Il existait une grande disparité des produits employés avec utilisation des morphiniques dans 34,7% et du MEOPA dans 32,7%. La sédation était utilisée en cas d'échec de réduction (42,6%). L'association propofol-morphine était la sédation préférentiellement employée (34%). L'immobilisation choisie était le coude au corps dans 92,1%. Notre étude révélait une absence de protocole détaillant la prise en charge dans 91,1%. L'information principale remise était un délai de prochaine consultation dans 58,4%.

    Conclusion : L'analyse des réponses aux questionnaires confirme une grande disparité des techniques de réduction utilisées nécessitant la réalisation d'un protocole. Cette étude a montré la nécessité d'améliorer l'information et pourrait permettre la formation pour les médecins urgentistes sur les techniques de réduction mais aussi en matière d'analgésie-sédation.

  • Mise au point et évaluation des PCR spécifiques staphylocoques et mecA dans les infections ostéo-articulaires sur prothèse (41 prothèses de hanche du CHU de Poitiers)    - Michaud Anthony  -  22 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : L'amélioration de la prise en charge des infections ostéo-articulaires sur prothèse est un enjeu majeur de santé publique. Confrontés à leur diagnostic difficile en cultures traditionnelles, les microbiologistes tentent de développer de nouvelles techniques de biologie moléculaire. L'objectif principal de l'étude est l'optimisation de PCR spécifiques staphylocoques et leur évaluation sur des prélèvements cliniques.

    Matériel et Méthodes : Etude des patients du protocole MICROBIOS présentant une suspicion d'infection sur prothèse de hanche. 5 prélèvements opératoires par patient ont été testés après broyage avec 4 PCR spécifiques : gène nuc spécifique de Staphylococcus aureus, gène atlE spécifique de Staphylococcus epidermidis, gène tuf spécifique de Staphylococcus spp et mecA spécifique de la résistance à la méticilline.

    Résultats : Les 41 patients étudiés (205 prélèvements) présentaient 59% d'identifications de staphylocoques en PCR, avec une sensibilité et une spécificité respectivement de 100% et 96,6% pour le gène nuc, de 100% et 88,6% pour le gène atlE, de 78,9% et 86,4% pour le gène tuf et de 100% et 86,1% pour le gène mecA. 90% des dossiers étaient concordants entre les PCR spécifiques et la culture.

    Conclusion : La culture reste encore la référence dans le diagnostic des infections ostéo-articulaires sur prothèse. Les PCR spécifiques Staphylococcus aureus (gène nuc), Staphylococcus epidermidis, (gène atlE) et de résistance à la méticilline (mecA) semblent présenter les performances nécessaires pour s'intégrer aux diagnostics difficiles mais nécessitent une interprétation rigoureuse des résultats.

  • L'imagerie spectroscopique proche infrarouge frontale lors de l'épreuve de fluence verbale comme méthode d'évaluation de la dépression    - Samson Julien  -  22 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Contexte : La dépression est un problème de santé publique. Sa prise en charge consiste en l'association d'une psychothérapie et d'un traitement antidépresseur de type sérotoninergique. Dans 40 % des cas, les patients ne répondent pas à cette prise en charge. Chez ces derniers, il faut développer des traitements basés sur la neuromodulation cérébrale tels que la rTMS. À l'heure actuelle il n'existe pas d'outil permettant une évaluation objective de la dépression.

    Objectifs : Notre travail a été d'étudier la fNIRS couplée à une tâche de fluence verbale comme un outil permettant une évaluation objective pour différencier un sujet dépressif d'un sujet ne soufrant pas de cette pathologie. L'objectif secondaire est de montrer que l'intensité de la dépression est inversement proportionnelle à l'activité du cerveau mesurée par la fNIRS.

    Patients et méthode : Nous proposons une étude prospective contrôlée sur une méthode d'imagerie fonctionnelle par spectroscopie proche infrarouge – la fNIRS – du cortex préfrontal lors de l'épreuve de fluence verbale entre 23 sujets dépressifs et 22 sujets sains.

    Résultats : Une diminution de l'activité préfrontale a été montrée sur 10 optodes sur 16 concernant l'écart type de l'oxygénation et sur 4 optodes sur 16 pour la pente de l'hémoglobine oxygénée entre les deux groupes. Il y a une corrélation négative entre l'intensité de la dépression mesurée par l'échelle d'Hamilton et l'activité du cortex préfrontal gauche sur 2 optodes mesurée sur pente de l'hémoglobine oxygénée dans le groupe dépression.

    Conclusion : La mesure de l'activité par la fNIRS lors de l'épreuve de fluence verbale pourrait être un outil d’évaluation de la sévérité et de suivi thérapeutique des patients souffrant de dépression d'intensité variable. D'autres études sont nécessaires afin d'évaluer la place de cet outil dans l'arsenal d'évaluation de la dépression.

  • Modalités de revascularisation myocardique chez 200 patients aux antécédents de dysfonction de pontage veineux aorto-coronaire    - Larrieu-Ardilouze Elisa  -  21 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La prise en charge d'une ischémie myocardique sur dysfonction de pontage reste peu étudiée.

    Objectifs : Nous avons comparé le pronostic et la survenue d'évènements cardiovasculaires (MACE) à 1 et 2 ans des patients avec dysfonction de pontage veineux en différenciant 3 groupes de patients : traitement médical, angioplastie sur réseau natif(ATL natif) ou angioplastie sur pontage coronaire( ATL PAC).

    Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective, observationnelle sur les patients avec une dysfonction de pontage diagnostiquée entre février 2009 et septembre 2013 au CHU de Poitiers. Les données de suivi à 1 et 2 ans concernant la survie et les MACE, ont été recueillies lors de consultations réalisées dans le service ou auprès des cardiologues référents attachés au service.

    Résultats : Cette étude a inclus une cohorte de 200 patients. 88 patients ont bénéficié d'un traitement médical seul, 75 patients d'un traitement par angioplastie sur le réseau natif et 37 patients d'un traitement par angioplastie sur les pontages. L'âge moyen était de 69 ans (+/- 11), la coronarographie était effectuée en moyenne 117 mois après la chirurgie de pontage. Les patients du groupe ATL PAC étaient plus âgés (73.6 ans, p=0.027), avec une présentation clinique le plus souvent sous la forme de NSTEMI (Non-ST elevation myocardial infarction) (41% ;p=0.006) .Le contrôle coronarographique était réalisé plus tardivement dans le groupe ATL PAC (57% à un délai de 5-10 ans et 22% pour un délai supérieur à 10 ans ; p=0.018). En terme de complications hospitalières les groupes étaient comparables, sauf pour les complications vasculaires qui étaient plus fréquentes dans le groupe pontage (8% ; p=0.01). A 1 an, aucune différence significative en terme de MACE n'a été mise en évidence mais une tendance vers une augmentation de NSTEMI (11 % ; p= 0.06) dans le groupe pontage et de STEMI ( ST-elevation myocardial infarction)( 7% p = 0.06) dans le groupe médical . A 2 ans, le groupe traitement médical se démarque par une augmentation significative de MACE par rapport aux deux autres groupes (63% ; p=0.02).

    Conclusion : Les MACE sont élevés et plus graves dans le groupe médical. Lorsque les lésions coronaires sont accessibles à une revascularisation percutanée celle-ci doit être proposée en première intention et de préférence sur le réseau natif. L'angioplastie sur pontage s'effectue sur un terrain plus à risque avec un pronostic plus défavorable.

  • Les logiciels de gestion d'officine: fonctionnalités et acteurs    - Brisset Charles  -  20 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Compagnons de l'Officine depuis la mise en place du système SESAM-Vitale en 1998, les logiciels de gestion d'officine (LGO) sont devenus au fil des années, un élément clé de l'outil informatique du pharmacien officinal. Cet ouvrage propose une liste exhaustive des logiciels de gestion d'officine (LGO) présents sur le marché français en 2014, un catalogue des fonctionnalités et services proposées par les éditeurs en les classant par ordre de nécessité: les fonctionnalités obligatoires d'un LGO, celles jugées indispensables, les fonctionnalités optionnelles et les services que proposent les éditeurs de LGO.

    Il poursuit avec un développement sur les différents acteurs et institutions qui interagissent avec ces logiciels, notamment en décrivant les structures où les pharmaciens ont eu une participation active. Un tableau succin comparant les éditeurs est proposé.

    Une explication généraliste sur les logiciels libres est abordée, car ils sont utilisés au sein de certains de ces logiciels métiers. Une analyse des chiffres de la télétransmission est entrepris par la suite, avant une succession de tableaux classant les différents LGO du marché en fonction des fonctionnalités qu'ils proposent, les systèmes d'exploitations sur lesquels ils tournent, les moteurs de bases de données qu'ils utilisent.

    Enfin une discussion conclut ce travail.

  • Etude sur la perception de la prise en charge de la douleur neuropathique par les médecins généralistes de la région Poitou-Charentes    - Surrel Manon  -  20 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La douleur neuropathique est un problème fréquent en médecine générale. Ce travail d'analyse de la perception de cette question par un échantillon de médecins généralistes de la région Poitou-Charentes a permis de confirmer l'intérêt de ces médecins. Leurs connaissances sur le sujet viennent de plusieurs sources. Leur assurance pour porter le diagnostic est variable et leur utilisation des thérapeutiques est diverse. Il existe des freins dans leur démarche diagnostique et thérapeutique liés à des connaissances insuffisantes, à la iatrogénie, au caractère chronique et fluctuant de la symptomatogie et à la part psychologique importante dans la prise en charge. Des pistes d'amélioration du ressenti par un prolongement et un enrichissement de la formation pourraient être envisagées dans le futur.

  • Laryngospasme néonatal épisodique sévère par mutation de novo du gène SCN4A : profil phénotypique des 8 patients français    - Desbordes Aurélie  -  20 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Nous rapportons un cas de laryngospasme néonatal épisodique sévère secondaire à une mutation de novo M1592I dans le gène SCN4A codant pour le canal sodium musculaire. Cette mutation est ici décrite pour la première fois. Le tableau clinique correspond à une myotonie du canal sodium (appartenant au groupe des canalopathies musculaires) en forme dominante de novo, un mode de transmission rare et d'individualisation récente.

    Nous comparons les éléments phénotypiques, électrophysiologiques et d'évolution sous traitement de notre patiente à ceux des sept autres patients pédiatriques français qui présentent une myotonie du canal sodium d'expression néonatale, par mutation de novo du gène SCN4A. Nous discutons les particularités morphologiques et sémiologiques propres à cette mutation qui peuvent faire errer le diagnostic et ainsi retarder la prise en charge thérapeutique adéquate. Nous évoquons l'apport capital de l'électroneuromyogramme dans l'orientation du diagnostic génétique, les options thérapeutiques possibles dans cette maladie et les profils évolutifs observés dans la cohorte de patients.

    En conclusion, ce travail décrit la cohorte française de patients avec myotonie du canal sodium de révélation néonatale. Une meilleure connaissance de cette pathologie par la communauté pédiatrique est souhaitable dans la mesure où un traitement adapté rapide joue un rôle majeur dans le devenir des patients.

  • Principales innovations biotechnologiques dans la production des vaccins anti-tumoraux    - Penaud Lucile  -  17 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le cancer est la première cause de mortalité en France. Pour faire face à ce fléau, les traitements classiques comme la chimiothérapie ou la radiothérapie ont d’abord été utilisés mais ils sont très mal tolérés et ne s’attaquent pas uniquement aux cellules cancéreuses. L’avènement des thérapies ciblées a permis d’améliorer le quotidien des malades, sans que cela ne soit malheureusement suffisant. Les vaccins sont donc apparus comme la solution la plus sûre, la mieux tolérée et la plus personnalisée.

    En France, deux vaccins préventifs anti-tumoraux sont déjà sur le marché : le vaccin contre l’hépatite B comme l’Engerix® qui est un vaccin à base de protéines naturelles, et le vaccin contre le cancer du col de l’utérus comme le Gardasil® qui est un vaccin à base de protéines recombinantes.

    En ce qui concerne les vaccins anti-cancer thérapeutiques, cinq axes de recherche sont actuellement étudiés, mettant en œuvre des procédés biotechnologiques de production innovants. Il y a par exemple : les vaccins à base de cellules tumorales comme OncoVax® qui a obtenu une autorisation en Suisse, les vaccins à base de cellules dendritiques comme Provenge® qui est déjà commercialisé aux Etats-Unis, les vaccins à base de peptides ou protéines comme Oncophage® autorisé en Russie, les vaccins à base d’anticorps monoclonaux anti-idiotypiques comme BiovaxID® qui va rentrer sur le marché Européen, les vaccins à base de vecteurs comme le TG4010 toujours en cours d’essai, et les vaccins à base d’ADN et d’ARN toujours à la recherche de leur chef de file.

    Malgré toutes ces découvertes très récentes, toutes ne sont pas concluantes et les efforts se poursuivent afin de mieux comprendre les mécanismes et effets à long terme. De nouveaux résultats d’essais cliniques sont publiés chaque mois et quelques vaccins très prometteurs devraient arriver sur le marché français dans les années qui viennent.

  • Etude Depivill'VIH : acceptabilité et faisabilité du dépistage systématique du VIH par les médecins généralistes dans le Poitou-Charentes    - Grosset Marine  -  17 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Depuis 1996 les enjeux de l'épidémie VIH en France ont évolué. En diagnostiquant la maladie au stade précoce, l'espérance de vie a augmenté grâce à des thérapeutiques plus efficaces, mieux tolérées et à l'instauration précoce des traitements antirétroviraux. Mais trop de séropositifs sont encore diagnostiqués tardivement. L'HAS propose en 2008 un dépistage systématique à tous les patients de 15-70 ans au moins une fois en médecine générale. Le Collège National des Généralistes Enseignants demande qu’une évaluation de la pertinence de la recommandation soit conduite. Notre objectif principal est l'évaluation de l'acceptabilité et la faisabilité d'un dépistage VIH systématique en médecine générale.

    C'est une étude régionale transversale, faite sur une journée et proposée à tous les médecins généralistes du Poitou-Charentes. Le médecin devait remplir un questionnaire, puis il remplissait un questionnaire pour chacun des patients vus en consultation et répondant aux critères d'inclusion (15-70 ans), en précisant les difficultés ressenties à suivre ou non cette recommandation. Les critères principaux de jugement étaient la faisabilité (opinion des médecins) et l’acceptabilité (proportion de patients acceptant le dépistage). Les critères de jugement secondaires étaient les difficultés rencontrées.

    Le 13 mai 2014, 71 médecins généralistes libéraux issus de la région Poitou-Charentes ont participé à l’étude Depivill'VIH, 78.3% estiment que la recommandation HAS est faisable. 36 médecins ont été pris en compte pour l'analyse des données patients (car ils avaient rempli au moins une fiche patient). Ils ont inclus 328 patients et 79,2% des patients étaient d’accord pour la réalisation d'un dépistage. Les médecins ne rencontrent pas de difficulté à aborder le sujet du VIH (73.3%). Les raisons évoquées lorsque le dépistage n'est pas abordé sont un antécédent de proposition récent, un motif de consultation inapproprié, l'oubli lors de la consultation, la présence d'une tierce personne et l'absence de facteurs de risque. L'oubli de proposer le dépistage est rapporté 46 fois. La stratégie d'abord est le contexte personnel du patient (n= 262). Nous avons pu mettre en évidence que le fait de ne pas être interrogé sur sa prise de risque était significativement plus élevé chez les personnes âgées de plus de 36 ans, chez ceux n’ayant jamais fait de test de dépistage auparavant. Quand les médecins suivent des patients VIH en ville, ils dépistent plus le VIH (p=0.025).

    Bien que non strictement suivi, cette recommandation semble faisable et acceptable pour les médecins généralistes. Cependant, la stratégie d'abord reste basée sur le contexte personnel du patient. Nous avons mis en évidence les principaux freins au dépistage systématique: oubli, motif de consultation inapproprié, tierce personne présente. Une solution possible serait de proposer une consultation annuelle dédiée à la prévention et au dépistage, voire la mise en place d'un algorithme informatique inclus dans les logiciels médicaux. Pour limiter l'absence d'interrogatoire sur les facteurs de risque des plus de 36 ans le score d'Haukoos pourrait être une piste future. Enfin la collaboration ville-hôpital concernant le VIH pourrait améliorer la performance du dépistage primaire.

|< << 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales