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  • La récidive thrombotique veineuse après une thrombose veineuse cérébrale : Une étude rétrospective multicentrique sur la région Poitou-Chrentes    - Agius Pierre  -  14 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La thrombose veineuse cérébrale (TVC) est une pathologie rare dont la récidive est un événement thrombotique veineux (ETV) dont la survenue reste peu évaluée sur le long terme. Les facteurs déterminants cette récidive d'ETV après une TVC sont mal identifiés dans la littérature. Nous avons tenté de préciser les données d'épidémiologie descriptive sur la récidive d'ETV après une TVC et d'en préciser les facteurs de risque.

    Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude multicentrique rétrospective sur une cohorte de patient ayant présenté une TVC de 1995 à 2014. Les données démographiques, clinico-radiologiques et biologiques ont été recueillies. Tous les patients ont été contactés pour préciser les ETV récurrents ou les données manquantes de leurs dossiers médicaux respectifs. Les données ont été traitées par une analyse de survie selon la méthode de Kaplan-Meier et puis par un modèle Cox dans le cadre d'une analyse univariée et multivariée.

    Résultats : 186 patients ont été inclus dans cette cohorte sur un suivi moyen de 87,3 mois (30-145). La récidive globale d'ETV est survenue chez 27 patients (14,5%) avec une incidence de 2,19 % patients-année. La récidive cérébrale est survenue chez 6 patients (3,2%) avec une incidence de 0,48% patients-année et la récidive extra-cérébrale est survenue chez 21 patients (11,2%) avec une incidence de 1,7 % patients-année. Les facteurs de risque identifiables à l'issue de l'analyse multivariée sont l'âge avec la présence d'antécédent personnel d'ETV respectivement selon RR 1,04 (IC 1,01-1,06 p = 0,006) et selon RR 39,4 (IC 2,9-539,3) p = 0,01). La grossesse est un facteur de risque de récidive globale et cérébrale respectivement selon RR 4,73 (IC 1,07-20,92 p = 0,04) et RR 11,3 (IC 1,26-102,6 p = 0,03).

    Discussion : La récidive d'ETV est peu fréquente et survient majoritairement dans les 2 premières années après la TVC. La récidive d'une TVC est rare et survient dans la plupart des cas sur des terrains atypiques. L'âge et la présence d'antécédent personnel d'ETV présentent une forte interaction. En l'absence d'antécédent, l'âge est un facteur de risque continu de récidive qui s'efface lorsqu'un antécédent personnel est présent avant la TVC. Les facteurs biologiques et d'imagerie n'impactent pas la récidive thrombotique cérébrale comme extra-cérébrale. La iatrogénie est un facteur protecteur de récidive et reste dominée par la contraception oestro-progestative.

    Conclusion : La récidive d'ETV après une TVC est peu fréquente et la récidive cérébrale reste rare. Les facteurs de risques identifiés par notre étude sont l'âge et la présence d'antécédent personnel d'ETV. Néanmoins une étude multicentrique prospective avec une prise en charge diagnostique standardisée tant sur l'imagerie que sur le bilan de thrombophilie reste intéressante.

  • Étude échocardiographique de la déformation myocardique en stimulation ventriculaire gauche seule chez des patients insuffisants cardiaques désynchronisés    - Stordeur Benjamin  -  13 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction: La stimulation bi-ventriculaire (BiV) reste le mode de stimulation de référence chez les patients appareillés d'un défibrillateur automatique implantable avec thérapie de resynchronisation cardiaque (CRT-D). Toutefois, des études ont démontrées une non infériorité de la stimulation ventriculaire gauche (VG) seule par rapport à la stimulation BiV sur des critères cliniques. D'autres études ont également suggérée un rôle potentiel de la fusion avec le rythme intrinsèque dans l'optimisation de la CRT. Cette étude a donc pour but d'évaluer la déformation myocardique VG à l'aide de nouveaux outils tel que le strain, afin de mieux comprendre le mécanisme d'amélioration en stimulation VG seule.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, mono-centrique, chez des patients, en rythme sinusal, avec PR<200ms appareillés d'un CRT-D avec système SonR. Les patients ont bénéficiés d'échocardiographie cardiaque de repos avec mesures du strain longitudinal global (GLS) et analyse du strain au niveau de la paroi latérale (Gradient base versus apex), pour six différents réglages de stimulation : AAI (désynchronisé), SonR (BiV optimisé), VG seule avec décroissance progressive du délai auriculo-ventriculaire en fonction du PR de base du patient (VG 85%, VG 70%, VG 65% et VG 40%).

    Résultalts : 25 patients ont été inclus. Le GLS global est meilleur en simulation VG seule par rapport à la stimulation SonR (-10,08±3,49), et cela pour tous les réglages (85%= -11,70±2,79, 70%= -11,39±2,98, 65%= -11,59±3,21, 40%= -10,94±3,20) (p< 0,05 pour chaque comparaison). Le gradient du pic de strain au maximum de la déformation entre les parois baso-latérales et apico-septales est également meilleur en simulation VG seule par rapport à la stimulation SonR (1,82±4,24), et cela pour tous les réglages (85%=5,65±5,68, 70%=4,87±6,63, 65%=6,04±6,04, 40%=7,2±6,2) (p< 0,05 pour chaque comparaison).

    Conclusion : La stimulation VG seule confère une meilleure déformation longitudinale globale, ainsi qu'une meilleure déformation spatiale par rapport à la stimulation BiV optimisée (SonR).

  • Du fait de leur gémellité, les jumeaux présentent-ils un risque plus important de convulsion fébrile que les enfants uniques ? : Étude descriptive quantitative sur la population de jumeaux des associations Jumeaux et plus 17, 79 et 86    - Menard Aude  -  13 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Les convulsions fébriles sont des crises épileptiques occasionnelles, ce sont les plus fréquentes chez l’enfant.
    Tout médecin pédiatre ou généraliste sera amené à prendre en charge des familles ayant été confrontées à cette affection qui touche 2 à 5 % de la population générale.

    Des études ont permis de mettre en évidence la grande susceptibilité génétique de cette affection.
    Dans la littérature américaine on constate que la fréquence de cette affection est majorée chez les enfants jumeaux.
    Aucune étude française n’a été réalisée à ce jour.
    Une étude descriptive réalisée sur la population de jumeaux des associations Jumeaux et plus 17, 79 et 86 en 2015 a permis de mettre en évidence un pourcentage élevé de convulsions fébrile : 9,26%.

    L’étude a mis en exergue que les parents de multiples n’ont pas notion de ce risque : aucuns n’ont eu cette information aussi bien à la maternité que chez leur médecin.
    On retrouve aussi dans celle-ci une notion certaine d’hérédité dans la survenue de grossesses gémellaires.

    Reste à faire un travail d’information des familles de multiples soit dès la maternité, soit lors du suivi des nourrissons (certificats pédiatriques obligatoires).

  • Analyse corrélative des données volumétriques, spectroscopiques et perfusionnelles, dans la surveillance IRM des gliomes de bas grade    - Verdier Marine  -  13 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Etudier les corrélations entre les paramètres IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) métaboliques et morphologiques dans la surveillance des gliomes de bas grade (grade II OMS).

    Matériel et méthodes : Etude longitudinale prospective, entre mars 2012 et juillet 2015, au CHU de Poitiers. Les patients inclus étaient porteurs d'un gliome grade II et avaient au minimum 3 IRM multimodales consécutives sans modification thérapeutique. Paramètres étudiées : CNI (Choline to N-acétyl-aspartate Index), Cho/Cr (rapport Choline sur Créatine), lactates, le VSCr (Volume sanguin cérébral relatif), et volume tumoral (T2 FLAIR).
    Analyse univariée (corrélation de Spearman).

    Résultats : 73 patients inclus (55 oligodendrogliomes, 10 oligoastrocytomes, 6 astrocytomes, et 2 sans preuve anatomopathologique). L'analyse s'est limitée à 5 examens de suivi. Nous avons mis en évidence l'existence d'une corrélation significative entre les variations métaboliques à un temps t donné et la variation du volume tumoral aux examens ultérieurs,. Ce temps t peut correspondre à n'importe quel moment de la maladie dans la vie d'un patient, et quel que soit son statut thérapeutique en cours (surveillance, post-chirurgie, sous chimiothérapie). L'ordre de grandeur de cette prédictivité est en moyenne de 4 mois pour le Cho/Cr et de 8,5 mois pour le CNI.

    Conclusion : La spectroscopie proton est donc un outil précieux, non invasif et complémentaire de la volumétrie, pour le suivi des gliomes de grade II. L'évolution de leur profil métabolique prédit l'évolution du volume tumoral à moyen terme.

  • Et s'il était possible de prédire le type d'appareil de PPC (constant ou autopiloté) à utiliser dans le traitement du Syndrome d'Apnées Hypopnées Obstructives du Sommeil…    - Bironneau Vanessa  -  13 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Dans le cadre du Syndrome d'apnées hypopnées du sommeil (SAHOS), le choix du mode ventilatoire du traitement par Pression positive continue (PPC) reste à ce jour aléatoire. Afin de tenter d'optimiser cette stratégie thérapeutique, nous avons évalué le caractère prédictif de critères cliniques et polygraphiques, ainsi que des données issues des rapports de ventilation des appareils de PPC au cours des premiers jours de traitement.

    Méthode : A cet effet, nous avons analysé les résultats recueillis à l'inclusion et après 7 jours de traitement par autoPPC dans le cadre d'une étude nationale, prospective, multicentrique, (PREDIVARIUS).

    Résultats : 798 patients d'âge moyen 56.5 ans ± 11.7, obèses (IMC moyen : 33.1kg/m2 ± 6.9) ont été inclus dans 22 centres différents. Il s'agissait de patients sévères (IAH moyen initial : 51.2/h ± 20.9, temps avec SaO2 inférieure à 90% (SaO290): 17.4% ± 19.5). A J7, l'observance était de 5.8h ± 1.9, et la Peff moyenne était de 11.2 cmH2O ± 2.8 avec une variabilité de 2.6 cmH2O ± 1. Nous avons retrouvé une corrélation significative entre Peff et varPPC (rS = 0.59; p < 0.0001). La variabilité ne présentait que de très faibles corrélations avec certaines données cliniques et polygraphiques initiales étudiées. En revanche, la Peff était corrélée significativement avec l'IAH initial (rS = 0.26 ; p < 0.0001), ainsi qu'avec la SaO290 (rS = 0.28 ; p < 0.0001), et la SaO2 minimale (rS =- 0.30 ; p <0.0001) initiales. Enfin, le caractère positionnel du SAHOS en fonction de l'âge et le temps passé en sommeil léger semblent influencer la Peff.

    Conclusion : il semblerait que la sévérité du SAHOS et du surpoids ainsi que les caractéristiques du sommeil soient des facteurs conditionnant le comportement de la pression au cours du traitement par PPC pouvant orienter le choix thérapeutique dans la prise en charge du SAHOS.

  • Arrêt de la ventilation mécanique chez les patients en fin de vie : extubation ou sevrage ultime : Étude ARREVE, données démographiques    - Hoppe Marie Anne  -  12 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'arrêt de la ventilation mécanique reste encore particulièrement discuté parmi les modalités de LATA (limitation et arrêt des thérapeutiques actives) en réanimation. L'extubation est la modalité la moins répandue en France. Il n'y a pas d'étude s'intéressant aux facteurs ayant influencé la décision entre les deux modalités.

    Matériel et méthode : C'est une étude prospective observationnelle multicentrique comparant deux modalités d'arrêt de la ventilation mécanique invasive chez les patients en fin de vie en réanimation : extubation première et sevrage terminal. Nous avons recueilli les données démographiques des patients, le délai de survenue du décès après la mise en œuvre de la décision de ventilation, les caractéristiques des patients au moment de la décision et de l'arrêt de la ventilation, les médicaments antalgiques et sédatifs utilisés, les facteurs influençant les modalités de sevrage.

    Résultats : 458 patients ont été inclus, l'extubation première était réalisée chez 210 patients (46%) alors que le sevrage terminal était préféré chez 248 patients (54%) (p<0,0001). Le sevrage ultime était plus souvent réalisé chez les patients ayant un état physiologique altéré (Mac Cabe C, p=0,01; ou Knaus D, p=0,0003), admis pour un motif respiratoire (p=0,0001) et ayant une atteinte respiratoire plus sévère (FiO2, PEP, PaO2/FiO2, p<0,0001). 10,8% des patients dans le groupe sevrage ultime étaient extubés secondairement. Le délai de décès était significativement plus long dans le groupe sevrage terminal (2h [0-9] versus 3,5h [1-17], p=0,002). En analyse multivariée, seule la présence de morphiniques et de curares reste significative. Les proches étaient plus souvent présents lorsque les patients étaient sevrés (p<0,0001) et ils refusaient d'être présents dans 46,2% des cas lorsqu'on choisissait d'extuber les patients (<0,0001).

    Conclusion : Le sevrage ultime reste préféré par les équipes cependant l'extubation est largement pratiquée en réanimation. Les patients ayant un état physiologique antérieur altéré, admis pour un motif respiratoire, plus sévère sur le plan respiratoire ont plus souvent été sevrés qu'extubés. La famille était présente au moment du sevrage dans 33% des cas alors que les soignants dans environ 80% des cas.

  • Programme PAR IMPACTS : Mise en place de consultations pharmaceutiques chez les patientes atteintes de cancer du sein au CHRU de Tours    - Viande Sophie  -  09 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    La prise en charge des patients atteints de cancer se distingue par la complexité de leur pathologie et des traitements anticancéreux à laquelle s’ajoutent les difficultés de consultation des traitements d’origine diverse (pharmacie de ville, spécialiste) et de communication interprofessionnelle. Le projet PAR IMPACTS (Programme d’Accompagnement Renforcé contre la Iatrogénie Médicamenteuse chez les Patients Ambulatoires recevant une Chimiothérapie pour une Tumeur Solide) s’organise autour de 4 objectifs : conciliation, consultation pharmaceutique, communication au patient sur son traitement et amélioration du relais ville-hôpital. Des outils ont été élaborés : des plaquettes d’information personnalisées, une plaquette d’explication patient sur la préparation de sa chimiothérapie et un questionnaire de consultation pharmaceutique. Ce dispositif est proposé au moment de la consultation d’annonce, par l’oncologue, aux femmes traitées par chimiothérapie injectable dans le cadre d’un cancer du sein, bénéficiant d’une initiation de traitement ou d’un changement de ligne thérapeutique. L’entretien pharmaceutique se déroule en 2 temps. Un premier contact est pris auprès des patientes afin de leur expliquer la démarche et récupérer la carte vitale (lecture DP), les boîtes de médicaments et les ordonnances. Après réalisation de la conciliation et de l’analyse des interactions médicamenteuses, la patiente est revue. Les 2 plaquettes lui sont alors remises et les informations issues des différentes analyses pharmaceutiques et médicales lui sont communiquées. Le pharmacien d’officine est contacté par téléphone pour des commandes éventuelles de médicaments supports. Un courrier, comprenant le compte rendu de la consultation et une plaquette d’information, lui est transmis. Ce courrier est également envoyé au médecin généraliste. A ce jour, 23 consultations pharmaceutiques ont été réalisées et ont conduit à 43 interventions pharmaceutiques (dont 6 modifications de traitement). Cette démarche a donc pour but de renforcer la coordination ville-hôpital et d’améliorer la sécurité liée à la prise en charge médicamenteuse des patients atteints de cancer.

  • Les homicides jugés en Poitou-Charentes entre 2008 et 2013 : analyse comparative des homicides intrafamiliaux et extrafamiliaux sur 67 dossiers    - Ducasse Anne-lise  -  09 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    D'un point de vue criminologique, on distingue les homicides intrafamiliaux (commis dans la sphère familiale ou conjugale) des homicides extrafamiliaux.

    L’objectif de cette étude était d’étudier les caractéristiques sociodémographiques, psychopathologiques et criminologiques des auteurs d’homicides en Poitou-Charentes entre 2008 et 2013 et de réaliser une étude comparative entre les homicides intrafamiliaux et extrafamiliaux, afin de dégager des pistes de repérage et de prévention des situations à risque létal.

    La méthode comportait l’analyse des dossiers jugés en cour d’Assises pour homicide ou tentative d’homicide, dans les juridictions de la Cour d’Appel de Poitiers. Une grille de recueil des données s’organisant autour de sept axes a été élaborée.

    Une analyse descriptive de l’ensemble des passages à l’acte homicide puis comparative entre les homicides intrafamiliaux et extrafamiliaux ont été réalisées.

    Les résultats révèlent que les auteurs d’homicides sont préférentiellement de sexe masculin (76%), relativement jeunes, dont l’enfance est marquée par des traumatismes (68%). Le parcours d’adulte est caractérisé par une précarité, une instabilité tant affective que sociale et des antécédents judiciaires notamment chez les auteurs d’homicides extrafamiliaux. Un diagnostic psychiatrique est retrouvé chez 83% des auteurs, dans les mêmes proportions quel que soit le type d’homicides. Les plus représentés sont les troubles de la personnalité (55%) essentiellement borderlines (23%) et antisociaux (17%) (plus fréquents chez les auteurs d’homicides extrafamiliaux (27%)), et l’abus ou la dépendance à l’alcool (54%). Les auteurs d’homicides intrafamiliaux présentent plus de troubles dépressifs. Le passage à l’acte intervient dans le milieu proche, dans un contexte de conflit ancien et/ou de rupture affective. Le geste est impulsif avec une arme d’opportunité (arme blanche, objet contondant, mains nues). Dans le cadre des homicides extrafamiliaux, la motivation la plus fréquente va être la querelle (44%) devant la vengeance (19%). Le passage à l’acte intrafamilial se produit, quant à lui, dans un moment libératoire (17%) ou dans un désir de possession de l’autre (21%).

    Conclusion : Notre travail a permis de dégager des éléments sociodémographiques psychopathologiques et criminologiques communs à l’ensemble des homicides. Nous retrouvons des passages à l’acte désorganisés dans un contexte de violences affectives. Les troubles psychiatriques graves sont peu fréquents comparés aux troubles de la personnalité et aux diagnostics en lien avec l’alcool. Néanmoins, il apparaît que la dépressivité est une notion beaucoup plus importante chez les auteurs d’homicides intrafamiliaux, quand les auteurs d’homicides extrafamiliaux sont plus fréquemment dans le registre antisocial, dépendants aux toxiques.

  • Histoire naturelle de la récidive après hépatectomie en deux temps pour métastases hépatiques de cancers colorectaux : étude rétrospective bicentrique    - Danion Jerome  -  09 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Les récidives après résection en deux temps des métastases hépatiques de cancer colorectal sont fréquentes. La résection itérative est une option validée chez les patients après résection hépatique classique pour métastases, avec un bénéfice en termes de survie globale. L’objectif de ce travail est d’explorer la récidive des patients après résection en deux temps, en termes de délai d’apparition, de type et de site concernés, et le pronostic associé.

    Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective bicentrique de 2005 à 2014 portant sur les patients ayant eu une résection complète en deux temps sans mortalité à 30 jours de métastases hépatiques de cancer colorectal. Le critère de jugement principal était la survie globale après résection en deux temps. Les facteurs de risques associés étaient analysés par régression selon le modèle de Cox. Les courbes de survie ont été décrites par la méthode de Kaplan-Meier avec comparaison par le test du Log-Rank. Les valeurs étaient considérées comme significatives pour p<0,05.

    Résultats : La population était composée de 32 patients. La médiane de suivi était de 25 mois. Il y a eu 10 décès et 29 récidives. Le taux de survie à 12 mois était de 90±5%, à 24 mois de 75±5%, et à 36 mois de 47±10%. Les deux facteurs associés significativement à la survie globale en analyse univariée sont l’insuffisance hépatique post-opératoire (HR : 0,167, p=0,016, IC95 : 0,039-0,721) et la résection itérative (HR : 5,518, p=0,031, IC95 : 1,171-26,013). Dans le sous-groupe des récidives hépatiques isolées, ce bénéfice à la résection itérative n’atteignait pas le seuil de significativité.

    Conclusion : La récidive après résection en deux temps est un événement fréquent. Lorsqu’elle est possible, la résection itérative des sites de rechute est associée à une meilleure survie globale. L’insuffisance hépatique post-opératoire semble être un facteur péjoratif pour la survie globale.

  • Tumeurs intra-canalaires papillaires et mucineuses du pancréas : Caractéristiques et étude prospective monocentrique    - Pichard Benoit  -  09 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP) sont des lésions potentiellement malignes. La majorité des TIPMP limitées aux canaux pancréatiques secondaires (TIPMP-CS) sont surveillées par imagerie tandis qu'une résection est souvent discutée pour les TIPMP atteignant le canal pancréatique principal (CPP). L'objectif de l'étude était de décrire les caractéristiques des patients porteurs de TIPMP diagnostiqués au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Poitiers et d'étudier l'histoire naturelle ainsi que les facteurs prédictifs de progression des TIPMP-CS.

    Méthodes : Entre le 1er janvier 2013 et le 31 mars 2015, tous les patients porteurs de TIPMP évaluées au CHU de Poitiers ont été prospectivement inclus. Pour les TIPMP identifiées avant 2013 et évaluées durant la période de l'étude, toutes les données disponibles dans notre registre ont été analysées du diagnostic à la fin de l'étude. Seuls les patients ayant bénéficié d'un suivi supérieur à un an ont été inclus pour rechercher les facteurs prédictifs de progression. Le suivi a été effectué selon le protocole de l'étude nationale TEAM-P avec au minimum un examen d'imagerie par an. La progression était définie soit par une augmentation de taille ≥ 5 mm entre deux imageries, soit par l'apparition d'une des caractéristiques suivantes : une nouvelle lésion TIPMP ≥ 5 mm, un signe à haut risque de malignité (nodule prenant le contraste, CPP ≥ 10 mm), ou un signe suspect de malignité (épaississement canalaire, CPP ≥ 5mm, nodule ne prenant pas le contraste ou changement brutal de calibre du CPP avec atrophie pancréatique distale). Les formes diffuses étaient définies par la présence d'au moins 4 lésions réparties sur l'ensemble de la glande pancréatique.

    Résultats :
    Caractéristiques des patients : 18 hommes (27,3 %) et 58 femmes (76.3 %) ont été inclus. La moyenne d'âge de la population était de 65,6 ans. L'IMC moyen était de 24,3 kg/m². 7,8% des patients avaient une consommation d'alcool > 20 g par jour et 14,5 % étaient fumeurs. 22 % avaient un antécédent personnel de cancer extra-pancréatique. 73,7 % des lésions ont été découvertes fortuitement ou au cours d'imageries demandées pour manifestations extradigestives. 19,7 % ont eu une symptomatologie pancréatique.
    Imagerie : la taille moyenne du kyste principal était de 11,9 mm. 59,2 % des TIPMP étaient localisées dans la tête ou l'isthme pancréatique. 22,5% des TIPMP étaient des formes diffuses.
    Surveillance : 48 patients ont été inclus dans la recherche de facteurs prédictifs de progression avec un suivi moyen de 29,6 mois. Une progression a été observée chez 23 des 48 patients : 2 avaient des signes à haut risque de malignité, 3 avaient des signes suspects de malignité et 18 présentaient des augmentations de taille. Un âge > 69 ans était le seul facteur prédictif indépendant de progression (p=0,032; régression logistique). En analyse univariée, la taille > 10 mm a été associée à la progression (p=0,047), alors que des tendances se dégageaient pour la forme diffuse (p=0,068) et la localisation dans la tête ou l'isthme pancréatique (p=0,075).

    Conclusion : Bien que nos résultats doivent encore être validés dans d'autres cohortes de patients sur des périodes de suivi plus importantes, ils suggèrent que les patients porteurs de TIPMP âgés de plus de 69 ans et opérables doivent avoir un suivi plus rapproché, les lésions de TIPMP semblant progresser plus souvent dans cette population.

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