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  • Evaluation de la performance diagnostique du scanner cardiaque non injecté pour la détection des anomalies de naissance des artères coronaires    - Bergere Vincent  -  21 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Les anomalies de naissance des coronaires (ANOCOR) sont une pathologie rare mais potentiellement grave. Le scanner cardiaque injecté est recommandé en première intention pour le diagnostic et la caractérisation de ces anomalies. Nous nous sommes interrogés sur la performance diagnostique du scanner cardiaque non injecté pour le diagnostic des ANOCOR, plus rapide, moins coûteux, moins à risque.

    MATERIEL ET METHODES : Nous avons mené une étude d'évaluation de performance d'un test diagnostic, rétrospective et observationnelle, contrôlée, mono centrique, menée au CHU de Poitiers. Il s'agit d'une étude cas témoins. Nous avons inclus 77 cas porteurs d'ANOCOR appariés à 154 témoins non porteurs d'ANOCOR dont le diagnostic avait été porté sur le scanner injecté, la référence. Les 231 scanners non injectés des cas et des témoins ont été relus en aveugle par deux observateurs indépendants et expérimentés pour établir pour chaque lecteur les paramètres de performance diagnostique du scanner non injecté pour la détection des ANOCOR.

    RESULTATS : Le scanner non injecté apparaît modérément performant avec des bonnes sensibilités et des spécificités excellentes pour chaque lecteur (respectivement 61.04% et 72.73% pour les sensibilités et 97.40% et 94.16% pour les spécificités) menant à une précision diagnostique de 85.28% et 87% pour chaque lecteur. De très bonnes valeurs prédictives positives et négatives dans notre population (92.16% et 86.15% pour les VPP, 83.33% et 87.35% pour les VPN). Il apparaît fiable avec une reproductibilité inter observateur excellente (Coefficient Kappa a 0.840). Il n'est pas possible de conclure à une différence de performance du scanner non injecté en fonction du type d'ANOCOR.

    CONCLUSION : Le scanner non injecté semble donc constituer un examen modérément performant et fiable dans le diagnostic des anomalies de naissance des coronaires. Il apparaît modérément utile, étant très spécifique mais moins sensible : sa positivité permet presque d'établir le diagnostic mais sa négativité ne permet pas d'exclure complétement le diagnostic.

  • Action antivirale de la chimiokine CXCL10 sécrétée par le kératinocyte en réponse à l'infection par le virus West Nile    - Lariviere Andy  -  21 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le virus West Nile (VWN) est un arbovirus émergent, responsable, dans les cas les plus graves, d'infections neuroinvasives sévères pour lesquelles il n'existe ni vaccin, ni traitement spécifique. Le site primaire de l'infection par le VWN lors de sa transmission par le moustique, est le tissu cutané et en particulier les kératinocytes qui sont les cellules majoritaires de l'épiderme. Il a été observé, une induction forte de l'expression de la chimiokine CXCL10 lors de l'infection de kératinocytes primaires par le VWN. L'objectif de ce travail était d'investiguer les propriétés antivirales potentielles de CXCL10 vis-à-vis du VWN.

    Méthode : Des kératinocytes primaires humains ont été infectés par le VWN à une multiplicité d'infection de 0,1, en absence ou en présence de CXCL10 à la concentration de 10 µg/ml. L'effet antiviral de CXCL10 a été évalué par la mesure de la charge virale du VWN dans la nappe et le surnageant de culture cellulaire par un test initial de 24h d'incubation en présence de la chimiokine. Par la suite, des cinétiques d'ajout séquentiel de la chimiokine ont été réalisées afin de caractériser le mécanisme de cette activité antivirale. L'activité directe de CXCL10 sur le virus a été également évaluée par titrage sur cellules Vero de suspensions virales en présence ou en l'absence de la chimiokine. En complément, l'impact de CXCL10 sur la réponse immunitaire du kératinocyte a été étudiée par une analyse transcriptomique de différents marqueurs de l'immunité antivirale. Enfin, une étude de l'effet de CXCL10 sur la liaison du VWN aux kératinocytes a été initiée.

    Résultats : La cytotoxicité de CXCL10 sur le kératinocyte primaire humain est faible à nulle pour des concentrations inférieures à 10 µg/ml pour lesquelles la viabilité cellulaire reste supérieure à 85%. Une activité antivirale de CXCL10 à l'encontre du VWN a été mise en évidence avec une diminution de la charge virale de l'ordre de 70% au cours d'une cinétique d'infection de 24h en présence de la chimiokine. Cet effet antiviral a été retrouvé lorsque la chimiokine était ajoutée de façon séquentielle 24 heures et 1 heure avant et lorsque la chimiokine et le virus étaient conjointement incubés 1 heure avant l'infection des kératinocytes suggérant une activité antivirale pré-fusion. En revanche, lorsque CXCL10 était ajoutée 3 heures après l'infection, aucun effet antiviral n'était observé, écartant l'hypothèse d'une activité post-fusion de CXCL10. L'incubation du virus et de la chimiokine n'a pas permis de mettre en évidence une réduction du titre infectieux résiduel éliminant une altération directe de la particule virale. De plus, il n'a pas été observé de modulation de la réponse immune antivirale du kératinocyte par CXCL10 dans le contexte de l'infection. Enfin, une réduction de l'adhésion du virus à la cellule cible en présence de CXCL10 a été objectivée.

    Conclusion : Nous avons mis en évidence une activité antivirale de CXCL10 à l'encontre du VWN. Le mécanisme utilisé par CXCL10 pour inhiber la réplication virale ne semble pas passer par une action directe de lyse de la particule virale, ni par une activité immunomodulatrice de la réponse antivirale du kératinocyte primaire ou une intervention sur une des étapes post-fusion du cycle du virus. Même si des expérimentations complémentaires seront nécessaire, il semble que CXCL10 intervienne sur la phase d'attachement du VWN à la surface du kératinocyte, vraisemblablement par compétition avec les sulfates d'héparane.

  • Faisabilité et intérêt de la conciliation médicamenteuse proactive dans un service d’urgences et/ou d’UHCD    - Boucher Samuel  -  21 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    La conciliation des traitements médicamenteux est une des missions de pharmacie clinique que doit mener le pharmacien. A l’hôpital celle-ci doit faire l’objet d’un plan d’action pour répondre aux exigences du CAQES (Contrat d’Amélioration de la Qualité et de l’Efficience des Soins). L’objectif de cette activité est de prévenir ou corriger les erreurs médicamenteuses par la transmission d’informations complètes et exactes entre professionnels de santé, dans le but de sécuriser le parcours de soins du patient. Un des points critiques identifié est le transfert du patient entre le service des urgences et le service d’hospitalisation d’aval. Pour cette raison, il a été décidé, au Centre Hospitalier d’Angoulême, d’évaluer la faisabilité de la conciliation médicamenteuse proactive dans le service d’UHCD (Unité d’Hospitalisation de Courte Durée) et des urgences.

    Un recueil de données sur trois mois à l’UHCD, a été effectué après la mise en place de cette activité. Les patients ciblés étaient ceux nécessitant un transfert vers un service d’hospitalisation d ‘aval.

    Ce travail démontre la faisabilité de la conciliation médicamenteuse dans le service d’UHCD et son extension possible dans le service des urgences. L’intérêt pour les professionnels de santé a été évalué grâce à différents questionnaires, dont un diffusé à l’échelle nationale. L’outil PAACO-Globule est également abordé pour permettre une meilleure diffusion des informations. Il représente une source d’avenir pour la réalisation de la conciliation médicamenteuse tout comme le DMP (Dossier Médical Partagé).

  • Pertinence d'un dosage systématique de la TSH en gériatrie    - Damm Pierre  -  20 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : le dépistage systématique des dysthyroïdies par dosage de la TSH chez le sujet âgé n'est pas recommandé malgré le vieillissement et l'augmentation de la prévalence des dysthyroïdies chez le sujet âgé. Il s'avère que nombre de sujets âgés hospitalisés ont un dosage de TSH et le but de cette étude était d'analyser les dosages de TSH pratiqués en gériatrie au CHU de Poitiers afin d'évaluer leur conformité par rapport aux recommandations de la HAS de 2007.

    Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique effectuée sur les dossiers médicaux des patients admis dans le Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers (unités de médecine aiguë et de Soins de Suite et Réadaptation). Les données récoltées incluaient notamment des caractéristiques démographiques, des paramètres biologiques et l'indication du dosage de TSH. Le critère de jugement principal était le pourcentage de dosages de TSH avec indication retenue : signes cliniques de dysthyroïdie, antécédents thyroïdiens, prise de traitements à risque thyroïdien (amiodarone, lithium, interféron et cytokines), antécédents de maladie auto-immune, ou dans le cadre de l'exploration d'une anémie, d'une altération de l'état général, d'une ostéoporose ou de troubles cognitifs.

    Résultats : la moyenne d'âge des 300 patients inclus était de 87 ± 5,8 ans et comprenait 60,3% d'hommes. Un dosage de TSH était réalisé chez 84% des patients avec un délai médian de 2 jours et 9,5% des dosage de TSH étaient anormaux. La lecture des CRH et des observations médicales indique que 64% des dosages de TSH n'avaient pas de justification tracée par comparaison aux patients sans dosage chez lesquels 2 patients (4%) auraient justifié un dosage (p < 0,0001). Ce résultat reste significatif après exclusion des patients avec dysthyroïdie connue (p 0,0028). L'âge, le sexe, le poids ou le taux d'hémoglobine n'avaient pas d'influence sur la réalisation du dosage.

    Conclusion : Notre évaluation des pratiques montre que le dosage systématique de TSH lors d'une hospitalisation en gériatrie est fréquent avec une faible rentabilité diagnostique. Ce dosage doit être réalisé uniquement en cas de signes fonctionnels ou cliniques évocateurs, de facteurs favorisants (en particulier médicamenteux) et d'expertise de troubles anxio-dépressifs et neurocognitifs et si possible en dehors de toute période de stress.

  • Évaluation de la pertinence de la prescription d'une recherche d'agglutinines irrégulières en pré-opératoire de chirurgies de prothèses totales de hanches et de genoux primaires et réglées    - Simonet Antoine  -  20 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Position du problème et objectifs de l'étude : La SFAR a émis en 2012 la recommandation de prescrire une recherche d'agglutinines irrégulières (RAI) en pré-opératoire d'intervention à risque de transfusion intermédiaire ou élevé. Ce risque est défini par les équipes locales selon le type de chirurgie et les comorbidités du patient. L'avènement des protocoles d'épargnes transfusionnels et les progrès chirurgicaux orthopédiques réduisent le risque de transfusions. De plus, la plupart des transfusions ont lieu à distance de l'intervention. Ces éléments remettent en cause l'utilité des RAI pré-opératoires.

    L'objectif de l'étude est d'évaluer la pertinence de la prescription systématique de RAI en pré-opératoire des chirurgies de prothèses totales de hanches (PTH) et de genoux (PTG) primaires réglées.

    Méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle monocentrique et rétrospective. 912 patients opérés d'une PTH ou d'une PTG primaire de manière réglée, entre le 1er janvier 2017 et le 30 mai 2019 au CHU de Poitiers ont été inclus. Le critère de jugement principal était l'incidence de la transfusion de culots globulaires rouges dans les 72 heures post-opératoires. Les critères de jugements secondaires comprenaient l'incidence de la transfusion au bloc opératoire, de la transfusion entre J3 et J28, de la transfusion à J28, le délai RAI pré-opératoire/première transfusion, le nombre de patients transfusés ayant nécessité une nouvelle RAI en post-opératoire dans les 24 heures précédant la transfusion, le nombre total de RAI prélevées à J28, le delta maximal entre hémoglobine pré et post-opératoire, le délai du nadir d'hémoglobine post-opératoire, de la durée d'hospitalisation post-opératoire. Les données relatives au protocole d'épargne transfusionnel et aux RAI positives ont également été recueillies.

    Résultats et discussion : L'incidence de la transfusion dans les 72 heures post-opératoires était de 5,4% (49/912 patients). 0,44% des patients ont été transfusés au bloc opératoire, 13% ont été transfusés dans les 28 jours post-opératoires. Le délai médian entre RAI pré-opératoire et première transfusion était en moyenne de 96 heures. 78% des RAI pré-opératoires ont dû être refaites avant la transfusion. 2,8% des patients ont été transfusés avec les RAI pré-opératoires. La perte moyenne d'hémoglobine en post-opératoire est de 4,13 g/dL avec en moyenne un nadir d'hémoglobine au quatrième jour post-opératoire. Aucun patient ayant une RAI positive n'a été transfusé à J3. Un seul patient ayant un ATCD de RAI positive avec une RAI pré-opératoire négative a été transfusé à J3. 0,99% des patients ont eu une RAI positive inattendue. Aucun patient ayant une hémoglobine pré-opératoire supérieure à 13,5 g/dL n'a été transfusé au bloc opératoire.

    Conclusion : La pertinence de la prescription systématique de RAI en pré-opératoire des chirurgies de prothèses totales de hanches et de genoux primaires réglées paraît remise en question. Les transfusions réalisées en per-opératoire ainsi que l'incidence des RAI positives inattendues sont exceptionnelles. Les RAI sont dans la majorité des cas prélevées de nouveau en post-opératoire. Cet examen doit être réservé aux patients à risque de transfusion per-opératoire ou en post-opératoire immédiat.

  • Le dépistage de Helicobacter pylori en soins primaires dans le cadre de la prévention du cancer gastrique : revue narrative de la littérature    - Roch Marie-caroline  -  19 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : D'après la Haute Autorité de Santé (HAS) en mars 2019, environ 80 % des cancers de l'estomac seraient en relation avec une infection à Helicobacter pylori. Son éradication a montré un impact sur la diminution de l'incidence du cancer gastrique.

    Méthode et objectif : Cette revue narrative de littérature a pour but de réaliser un état des lieux des connaissances sur l'indication de recherche et de traitement de l'infection à Helicobacter pylori en soins primaires chez les personnes âgées de moins de 45 ans en prévention du cancer gastrique.

    Résultats : Dans les pays où la prévalence de Helicobacter pylori est faible, le dépistage en population générale n'est pas recommandé mais un dépistage ciblé est préconisé. Le dépistage peut être fait facilement par des tests non invasifs en soins primaires : le test respiratoire à l'urée, la sérologie et la détection d'antigène dans les selles. Un nouveau test par PCR dans les selles permettrait de simplifier la prise en charge. Les modalités de traitement sont bien codifiées et réalisables en soins primaires. Une hétérogénéité des pratiques en soins primaires a été constatée à travers le monde malgré l'existence des recommandations bien codifiées de Maastricht, ceci par manque de campagnes d'informations.

    Conclusion : Il est nécessaire de développer la recherche en soins primaires afin d'évaluer l'impact de l'utilisation de ce nouveau test par PCR dans les selles sur la diminution de l'incidence du cancer gastrique et sur le plan médico-économique.

  • Le dépistage de Helicobacter pylori en soins primaires dans le cadre de la prévention du cancer gastrique : revue narrative de la littérature    - Salvan Julie  -  19 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : D'après la Haute Autorité de Santé (HAS) en mars 2019, environ 80 % des cancers de l'estomac seraient en relation avec une infection à Helicobacter pylori. Son éradication a montré un impact sur la diminution de l'incidence du cancer gastrique.

    Méthode et objectif : Cette revue narrative de littérature a pour but de réaliser un état des lieux des connaissances sur l'indication de recherche et de traitement de l'infection à Helicobacter pylori en soins primaires chez les personnes âgées de moins de 40 ans en prévention du cancer gastrique.

    Résultats : Dans les pays où la prévalence de Helicobacter pylori est faible, le dépistage en population générale n'est pas recommandé mais un dépistage ciblé est préconisé. Le dépistage peut être fait facilement par des tests non invasifs en soins primaires : le test respiratoire à l'urée, la sérologie et la détection d'antigène dans les selles. Un nouveau test par PCR dans les selles permettrait de simplifier la prise en charge. Les modalités de traitement sont bien codifiées et réalisables en soins primaires. Une hétérogénéité des pratiques en soins primaires a été constatée à travers le monde malgré l'existence des recommandations bien codifiées de Maastricht, ceci par manque de campagnes d'informations.

    Conclusion : Il est nécessaire de développer la recherche en soins primaires afin d'évaluer l'impact de l'utilisation de ce nouveau test par PCR dans les selles sur la diminution de l'incidence du cancer gastrique et sur le plan médico-économique.

  • Permanence des activités pharmaceutiques sur le secteur des chimiothérapies au CHU de Nantes : difficultés et axes d'amélioration ?    - Clapeau Eugenie  -  16 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Le CHU de Nantes, centre de référence, est amené à gérer les urgences en onco-hématologie. Dix-neuf pharmaciens, issus de secteurs différents, effectuent une astreinte de pharmacotechnie mais éprouvent des difficultés depuis l’instauration du logiciel Chimio® en 2018. L’objectif est d’identifier ces difficultés et d’apporter une solution pérenne.

    Nous avons réalisé une enquête nationale adressée aux responsables d’unité de chimiothérapie pour établir un état des lieux puis soumis un questionnaire d’autoévaluation aux pharmaciens d’astreintes du CHU afin d’identifier leurs besoins.

    Au niveau national, les unités s’organisent globalement de manière identique.

    Au CHU de Nantes, 33,3% des pharmaciens s’estiment initiés pour assurer leurs missions d’astreinte. Ils présentent des difficultés quant à la maitrise du logiciel CHIMIO® (46,6% d’initiés et débutants). Neuf fonctionnalités de ce dernier ont été identifiées comme à risque et devant être solutionnées. Ils souhaitent un changement de la formation initiale et continue, respectivement à 66,7% et 100%. Enfin, 40% qualifient les supports disponibles comme insuffisants pour assumer leurs missions d’astreinte.

    Pour la formation initiale, une fiche d’habilitation listant l’ensemble des compétences indispensables à acquérir, a été validée. Pour la formation continue, la solution retenue a été de réaliser des vidéos tutoriels sous forme de capture d’écran en direct du logiciel CHIMIO® agrémentées d’explications écrites et orales. Elles reprennent les 9 fonctionnalités à risque. Une newsletter biannuelle détaillant les chiffres clés (nombre de déplacements et préparations réalisées en astreinte) et principaux changements dans l’organisation de l’unité complète ce dispositif.

    Une enquête de satisfaction des pharmaciens d’astreinte a été réalisée afin d’obtenir leur opinion sur ce nouveau format de formation continue après visualisation. Il est évalué comme très pertinent et facilement compréhensif. Pour confirmer cette tendance, il a été convenu de réévaluer dans quelques mois le niveau de maitrise des pharmaciens en réutilisant le questionnaire initial. Enfin, le service envisage d’étendre ce support à l’ensemble des formations.

  • Perturbateurs endocriniens : connaissances et pratiques des équipes officinales en Nouvelle-Aquitaine    - Evzline Charline  -  16 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les PE, qu’ils soient d’origine naturelle ou synthétique, génèrent de nombreuses interrogations. Ils font partie de notre quotidien et pourtant, les découvertes récentes, notamment de leurs effets à faible dose, cocktails, cumulatifs, transgénérationnels voire même latents, permettraient d’expliquer, en partie, l’augmentation de la prévalence de multiples pathologies.

    La prévention assurée par les professionnels de santé est aujourd’hui essentielle afin de réduire individuellement et collectivement l’exposition aux PE.

    Notre étude visait à évaluer la perception et les connaissances équipes officinales de Nouvelle-Aquitaine sur le sujet des PE. Nos résultats démontrent que les répondants, bien que sensibilisés à la problématique, ne se sentent pas à l’aise pour aborder le sujet au sein des officines et souhaitent être mieux informés pour mieux conseiller leurs patients et mieux choisir les produits mis à disposition au sein des officines.

  • Évaluation de l’intérêt de la double thérapie à doses élevées d’amoxicilline dans l’éradication de Helicobacter pylori    - Sklenard Marguerite  -  16 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    L’infection à H.pylori s’inscrit aujourd’hui comme étant un véritable problème de santé publique et échappe, depuis quelques années maintenant, aux traitements d’éradication actuellement en vigueur.

    Il semble donc indispensable d’élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques, l’objectif étant d’obtenir un taux d’éradication satisfaisant tout en minimisant au maximum le risque d’effet indésirable ainsi que le risque d’émergence de nouvelles résistances aux antibiotiques. La double thérapie à doses élevées d’amoxicilline couplée à un IPP ou au Vonoprazan semblerait avoir au moins la même efficacité, la même observance et entraînerait moins d’effets secondaires que les thérapies recommandées par les lignes directrices actuelles.

    Trois variables constituent des point clés pour la réussite de ce traitement :

    - la capacité à maintenir une concentration d'amoxicilline supérieure à la concentration minimale inhibitrice (CMI) d'amoxicilline pendant de longues portions de la journée ou au moins pendant la période où le pH intragastrique est de 6 ou plus ;

    - la capacité à obtenir un pH intragastrique élevé et soutenu ;

    - la durée du traitement.

    La prise en compte de ces trois paramètres permet d’élaborer des schémas posologiques optimaux pour la réussite du traitement.

    Cette double thérapie semble donc constituer une alternative intéressante. Elle permettrait d’atteindre un niveau d’éradication satisfaisant tout en limitant le risque d’entraîner l’apparition de nouvelles résistances. Elle permettrait également d’obtenir un traitement moins lourd grâce à une diminution du nombre de molécules différentes utilisées et, de ce fait, une diminution des effets indésirables.

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