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Thèse d'exercice

Dutheil Margot

Facteurs influençant la réalisation de la palpation mammaire selon les médecins généralistes de la Vienne et des Deux-Sèvres en fonction de leur sexe ou de leur âge

Français

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Résumé

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Facteurs influençant la réalisation de la palpation mammaire selon les médecins généralistes de la Vienne et des Deux-Sèvres en fonction de leur sexe ou de leur âge

Introduction : Le cancer du sein est le plus fréquent et le plus mortel chez la femme. On dénombre environ 59 000 nouveaux cas par an dont 10 000 cancers agressifs et 12 000 décès. Détecté à un stade précoce, il peut être guéris dans 90% des cas et soigné par des traitements moins agressifs. Il représente donc un problème de santé majeur, de par sa prévalence et son taux encore trop élevé de décès dû au diagnostic parfois trop tardif. De plus, il existe des cancers « d'intervalle » qui touchent les femmes entre les 2 ans séparant 2 mammographies. Il est donc important de réaliser la palpation mammaire annuelle à la recherche d'éventuelles anomalies. Malheureusement, même si la HAS recommande une palpation mammaire annuelle dès l'âge de 25 ans, bon nombre de femmes n'en bénéficient pas. L'objectif de ce travail était de rechercher quel sont les facteurs influençant la réalisation de la palpation mammaire selon les médecins généralistes de la Vienne et des Deux-Sèvres en fonction de leur sexe ou de leur âge.

Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative prospective réalisée par le biais d'un questionnaire adressé aux médecins généralistes libéraux de la Vienne et des Deux Sèvres. Les critères de non-inclusion étaient : le refus de participer, l'absence de mail valide, l'exercice hospitalier ou dans un autre département que les deux étudiés. Le questionnaire a été diffusé dans la Vienne du 10 avril au 20 juin 2024 et dans les Deux-Sèvres du 22 mai au 20 juin 2024, par le biais du Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins. Nous avons utilisé le test de Fisher pour la majorité des calculs et parfois le test du Khi². Le risque alpha a été fixé à 5%.

Résultats : Sur 962 médecins, 362 ont acceptés de recevoir les mails, et 46 ont répondu à notre questionnaire (soit 14.5% de réponses). Les moins de 60 ans sont les plus à jour des recommandations de la HAS concernant la fréquence de la palpation mammaire (p=0.06). La majorité des 40 à 60 ans la réalisent à la majorité de leurs patientes (p=0.04), tout comme les femmes (p=0.09), et la majorité des moins de 40 ans et des plus de 60 ans la réalisent occasionnellement (p=0.03). La majorité des moins de 40 ans considèrent leur formation initiale en gynécologie comme insuffisante, et la majorité des plus de 40 ans la considèrent comme suffisante (p=0.08). Le fait de réaliser la palpation mammaire lors d'un renouvellement de contraception a été plus cité par les femmes (p=0.02). La moitié des hommes se trouvent à moins de 15 minutes d'un centre de gynécologie (p=0.05). Seules les femmes ont réalisé une formation complémentaire (p=0.08). Les hommes sont majoritaires à ne jamais réaliser de consultations de gynécologie (p=0.01), et les femmes sont majoritaires à en réaliser plus de 5 par semaine (p=0.08). Parmi les freins ressentis, la sensation de moindre performance vis-à-vis de la mammographie était plus ressentie par les moins de 40 ans (p=0.04), le fait que les consultations soient trop chronophages a été plus cité par les femmes (p=0.003). La sensation de ne pas être compétent (p=0.04), le risque médico-légal encouru (p=0.003) et la sensation d'être mal à l'aise (p=0.06) ont été cités plus par les hommes. Parmi les motivations, le fait que la palpation mammaire ait déjà permis de découvrir des nodules suspects (p=0.001) et le fait d'avoir un intérêt pour le dépistage (p=0.05) ont été plus cités par les plus de 60 ans, et l'intérêt personnel pour la gynécologie a été plus cité par les femmes (p=0.002).

Conclusion : Pour éviter une mauvaise interprétation de la palpation mammaire, un rappel pourrait être intégré dans les dossiers, avec un item « consentement du patient » à cocher. Concernant le manque de temps, une revalorisation des honoraires de certains actes gynécologiques pourrait inciter les médecins généralistes à les réaliser plus fréquemment, et éventuellement compenser le fait qu'ils soient chronophages. Il serait également judicieux de rendre les formations complémentaires plus attractives, avec une meilleure communication, accessibilité et reconnaissance, ce qui pourrait motiver plus de médecins généralistes à en réaliser. Il pourrait aussi être envisageable d'instaurer des séminaires « Gestes pratiques » durant la période universitaire, avec séances de formation sur mannequin, ainsi que des journées de formations auprès de gynécologues. Il pourrait être intéressant de lancer des campagnes d'information concernant les compétences du médecin généraliste, à destination des patientes, leur permettant d'avoir des consultations gynécologiques plus facile d'accès et un meilleur suivi.

Mots-clés libres : Cancer du sein, palpation mammaire, médecine générale, freins, motivations, sexe, âge.

    Rameau (langage normalisé) :
  • Cancer du sein -- Dépistage
  • Sein -- Examens médicaux
  • Médecins généralistes

English

Introduction: Breast cancer is the most common and deadliest cancer among women. There are approximately 59,000 new cases per year, including 10,000 aggressive cancers and 12,000 deaths. When detected at an early stage, it can be successfully treated in 90% of cases with less aggressive therapies. It therefore represents a significant public health issue, due to its prevalence and the still high mortality rate, often linked to late diagnosis. Additionally, there are "interval" cancers that develop between the 2 years gap between mammograms. Therefore, it's crucial to perform an annual clinical breast examinations to detect any possible abnormalities. Unfortunately, despite the HAS recommending annual breast examination starting at age 25, many women do not receive them. The aim of this study was to investigate the factors influencing the practice of breast examinations by general practitioners in the Vienne and Deux-Sèvres regions, based on their gender or age.

Method: This is a prospective quantitative study conducted via a questionnaire sent to liberal general practitioners in Vienne and Deux-Sèvres. The non-inclusion criteria were: refusal to participate, lake of a valid email, hospital practice or practicing in a region other than the two studied. The questionnaire was distributed in Vienne from April 10 to June 20, 2024 and in Deux-Sèvres from May 22 to June 20, 2024, through the Departmental Council of the Order of Physicians. We used the Fisher's test for the most calculations and sometimes the Chi² test. The alpha risk was set at 5%.

Results: Out of 962 physicians, 362 agreed to receive the emails, and 46 responded to our questionnaire (i.e. 14.5% of responses). Physicians under 60 were the most compliant with HAS recommendations regarding the frequency of breast examinations (p = 0.06). The majority of those aged 40 to 60 perform breast examinations on the majority of their patients (p = 0.04), as dis female physicians (p = 0.09), while the majority of those under 40 and over 60 perform it occasionally (p = 0.03). Most physicians under 40 felt their initial training in gynecology was insufficient, whereas those over 40 felt it was adequate (p = 0.08). Performing breast examination during contraception renewal visits was more frequently cited by women (p = 0.02). Half of the men practiced within 15 minutes of a gynecology center (p=0.05). Only women have pursued additional training (p=0.08). Men were the most likely to never conduct gynecological consultations (p=0.01), while women where more likely to conduct more than 5 gynecological consultations per week (p=0.08). Among the obstacles felt, the feeling of lower performance with regard to mammography was more frequently felt by those under 40 (p=0.04), the fact that consultations are too time-consuming was more frequently cited by women (p=0.003). The feeling of not being competent (p=0.04), the medico-legal risk incurred (p=0.003) and the feeling of being uncomfortable (p=0.06) were cited more frequently by men. Among the motivations, the fact that breast palpation had already allowed suspicious nodules to be discovered (p = 0.001) and having an interest in screening (p = 0.05) were more frequently cited by those over 60, and personal interest in gynecology was cited more frequently by women (p = 0.002).

Conclusion: To avoid misinterpretation of breast palpation, a reminder could be included in the files, with a "patient consent" item to be checked. Regarding the lack of time, a revaluation of the fees for certain gynecological procedures could encourage general practitioners to perform them more frequently, and possibly compensate for the fact that they are time-consuming. It would also be wise to make additional training more attractive, with better communication, accessibility and recognition, which could motivate more general practitioners to perform them. It could also be possible to set up “Practical gestures” seminars during the university period, with training sessions on mannequins, as well as training days with gynecologists. It could be interesting to launch information campaigns concerning the skills of the general practitioner, aimed at patients, allowing them to have more easily accessible gynecological consultations and better follow-up.

Keywords : Breast cancer, breast examination, general medicine, motivating factors, restraining factor, sexe and age.

Notice

Diplôme :
Diplôme d'état de médecine
Établissement de soutenance :
Université de Poitiers
UFR, institut ou école :
UFR Médecine et Pharmacie
Domaine de recherche :
Médecine. Médecine générale
Directeur(s) du travail :
Adèle Cambier
Date de soutenance :
23 octobre 2024
Président du jury :
Jean-Michel Goujon
Membres du jury :
Virginie Chabrun, Camille Evrard

 

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Annexe :

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