Thèse d'exercice
Biomarqueurs prédictifs du rejet de la transplantation rénale
Français
Travail non accessible
Les données du registre REIN 2021 publiées par l’Agence de la Biomédecine estime que 7 à10% de la population française présente une atteinte rénale. Une partie évoluera vers l’insuffisance rénale chronique terminale nécessitant un traitement de suppléance par dialyse ou par transplantation rénale. Au 31 décembre 2021, 92 535 patients étaient traités : 44,5% étaient porteurs d’un greffon rénal, 55,5% étaient en dialyse. L’insuffisance rénale chronique, responsable de complications lourdes, représente donc un problème de santé publique majeur. La transplantation rénale, permet au patient d’avoir une meilleure qualité de vie, mais nécessite la prise de traitements immunosuppresseurs tant que le greffon demeure fonctionnel. Malgré le traitement immunosuppresseur, un rejet cellulaire aigu ou humoral, dont le diagnostic doit être fait le plus tôt possible de façon à modifier rapidement le traitement immunosuppresseur, peut être observé chez certains patients. La surveillance des patients implique donc la surveillance de la fonction rénale et du transplant par des examens biologiques simples et peut nécessiter une ponction-biopsie rénale devant toute altération inexpliquée de la fonction rénale ou l’apparition ou l’aggravation d’une protéinurie.
La biopsie rénale représente le « gold standard » en matière de surveillance du greffon mais reste un acte médical invasif non sans risque pour le transplant et le patient. De plus, la mise en évidence de marqueurs plus précoces de l’altération de la fonction rénale pourrait permettre une adaptation plus rapide du traitement immunosuppresseur et donc une meilleure préservation de la fonction du greffon à long terme.
De nombreuses études sont actuellement réalisées grâce aux avancées technologiques, notamment des omiques, pour identifier des biomarqueurs prédictifs du rejet. Parmi ceux étudiés, certains, du fait de leurs facilités de prélèvement mais aussi d’analyse semblent prometteurs comme la quantification de l’ADN libre circulant du donneur dans le sang du receveur, le dosage des chimiokines dans les urines (CXCL9 et CXCL10) ou la charge virale du Torque Teno virus.
Mots-clés libres : insuffisance rénale chronique, transplantation rénale, rejet de greffe, biopsie, omiques, biomarqueurs.
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