Thèse d'exercice
Biomarqueurs pronostiques et prédictifs de la réponse à l'immunothérapie dans les adénocarcinomes gastriques avancés et métastatiques
FrançaisConsulter le texte intégral (format PDF)
Contexte : les inhibiteurs des points de contrôle immunitaires ont montré une efficacité dans la prise en charge des cancers gastriques. Plusieurs biomarqueurs sont déjà validés en pratique clinique pour sélectionner les patients éligibles. Ces différents biomarqueurs présentent des limites et l'un des enjeux actuels est l'identification de biomarqueurs plus robustes afin d'optimiser la prise en charge des patients atteints d'adénocarcinome gastrique avancé.
Matériel et méthodes : nous avons mené une étude rétrospective bicentrique sur une cohorte de patients atteints d'adénocarcinome gastrique. L'objectif principal était d'évaluer l'association entre la survie et le niveau d'expression de PD-L1 (évalué par le score combiné positif : CPS) dans les adénocarcinomes gastriques avancés.
Résultats : Au total 292 patients ont été inclus, dont 193 ayant une maladie avancée. Le score CPS PD-L1 était disponible chez 106 patients (36,3%), et chez 70 patients ayant une maladie avancée (36,2%). Le CPS PD-L1 était ≥ 1 dans 35,71% et ≥5 dans 18,57% en cas de maladie avancée. La médiane de survie dans la population ayant un CPS PD-L1<1 était de 24 mois contre 25,8 mois en cas de CPS PD-L1 ≥1 (HR 0,910 IC95% (0,577-1,436), p=0,673). Chez les patients ayant une maladie avancée, les médianes de survie étaient de 20,1mois et 16,8mois respectivement (HR 0,969 IC95% (0,575-1,636), p=0,906).
Conclusion : Le score CPS PD-L1 n'était pas associé à une différence significative de survie chez les patients ayant un cancer gastrique avancé. Un nombre considérable de données était manquant dans ce travail. Ces données vont être complétées dans le cadre de l'étude IMMUGAST par les données d'un troisième centre. De nouvelles analyses prenant en compte d'autre biomarqueurs seront également réalisées.
Mots-clés libres : adénocarcinome gastrique, biomarqueurs, inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, thérapie ciblée.
Background: immune checkpoint inhibitors have shown efficacy in the management of gastric cancer. Several biomarkers have already been validated in clinical practice to select eligible patients. These different biomarkers have limitations, and one of the current challenges is to identify more robust biomarkers to optimize the management of patients with advanced gastric adenocarcinoma.
Material and methods: we conducted a retrospective bicentric study on a cohort of patients with gastric adenocarcinoma. The primary objective was to evaluate the association between survival and PD-L1 expression level (assessed by the combined positive score: CPS) in advanced gastric adenocarcinoma.
Results: A total of 292 patients were included, 193 with advanced disease. The CPS was available in 106 patients (36.3%), and in 70 patients with advanced disease (36.2%). CPS was ≥ 1 in 35.71% and ≥ 5 in 18.57% with advanced disease. Median survival in the population with CPS <1 was 24 months versus 25.8 months in case of CPS ≥1 (HR 0.91, 95% CI 0.57-1.43, p=0.67). In patients with advanced disease, median survival was 20.1 months and 16.8 months respectively (HR 0.96, 95% CI 0.57-1.63, p=0.906).
Conclusion: CPS score was not associated with a significant difference in survival in patients with advanced gastric cancer. A considerable amount of data was missing from this work. These data will be supplemented in the IMMUGAST study by data from a third center. New analyses taking into account other biomarkers will also be carried out.
Keywords : gastric adenocarcinoma, biomarkers, immune checkpoint inhibitors, targeted therapy.
Menu :
Annexe :
Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr -
Crédits et mentions légales