Thèse d'exercice
Intérêt de l'hypnose pour des patients qui souffrent de syndrome vertigineux
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Introduction : Les sensations vertigineuses sont parmi les motifs les plus fréquents des consultations en médecine générale (15-20% de la population générale). Le professionnel de santé conduit une prise charge conventionnelle nécessitant souvent des avis spécialisés et des examens complémentaires dans un délai peu optimal pour le patient. Ce dernier présente en effet, une instabilité l'handicapant considérablement dans sa vie quotidienne. L'hypnothérapie est une technique non invasive, accessible reconnue dans de nombreuses pathologies. Ce travail thérapeutique est une adéquation relationnelle qui se fait par l'alliance thérapeutique. Cette relation est permise lorsque le thérapeute s'engage et s'accorde psychiquement et corporellement au patient afin de le mener vers la voie du changement.
Notre étude cherche à prouver une efficacité de cette technique pour des patient souffrant de vertige.
Méthode : Etude observationnelle descriptive prospective chez des médecins et hypnothérapeutes sur une période de 1an sous forme de questionnaire (échelle EEV et questions subjectives) à remplir avant puis après la ou les séances d'hypnothérapie. Il y a eu 14 patients inclus sans perdu de vue. L'étude se fait sur deux échantillons qualitatifs (patients avant et après les séances) appariés dans le temps avec une variable de réponse quantitative donc le test le plus adapté est celui rangs signés de Wilcoxon.
Résultats : Le score initial de l'échelle EEV est en moyenne de 16/25 ± 2.67 contre un score en moyenne de 12/25 ± 3.09 à l‘issue des séances. On remarque une diminution significative plus importante pour la durée et l'intolérance au mouvement.
L'échelle subjective de l'intensité de la sensation vertigineuse est en moyenne de 8 ± 2.28 contre une diminution de ce score de manière significative à 4 ± 1.60 à l‘issue des séances.
De plus, l'échelle subjective de l'intensité de la sensation vertigineuse est en moyenne de 8 ± 2.25 contre une diminution significative de ce score en moyenne de 4 ± 1.51 à l‘issue des séances. Ainsi les patients ressentent une amélioration de leur qualité de vie même si paradoxalement certains sujets n'ont pas d'amélioration de leurs symptômes.
Discussion : Cette étude révèle des résultats encourageants qu'il faudrait étendre avec une étude à plus grande échelle. Des critères de sélections plus précis pourraient apporter des réponses sur le type de population la plus réceptive ainsi que sur le type de vertige. Des biais notamment avec une prise en charge complémentaire (médicamenteuse, kinésithérapie vestibulaire) en parallèle des séances d'hypnothérapie peuvent interagir avec l'amélioration clinique. Dans l'ensemble, les patients sont satisfaits de cette prise en charge globale avec une technique de communication qui renforce leurs capacités.
Mots-clés libres : Hypnothérapie, vertige, syndrome vestibulaire, échelle EEV.
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