Thèse d'exercice
Impact de la résistance aux inhibiteurs de LpxC dans la pathogenèse de la peste
Français
Travail non accessible
La diffusion mondiale de la résistance aux antibiotiques est un problème majeur de santé publique, particulièrement chez les bactéries à Gram négatif (BGN), dont l’entérobactérie Yersinia pestis. Les inhibiteurs de LpxC, qui inhibent la synthèse du lipide A, composé essentiel des BGN, sont un réel espoir. Malheureusement, des résistances à ces inhibiteurs ont déjà été décrites, comme chez Escherichia coli et Klebsiella pneumoniae, conférées, pour la grande majorité des cas, par une mutation du gène fabZ. L’objectif de ce travail était donc de caractériser les mécanismes de résistance aux inhibiteurs de LpxC de Y. pestis et d’en étudier le coût biologique afin de déterminer si cette résistance présenterait un risque d’échec thérapeutique à l’avenir. Les études ont permis de montrer que la résistance aux inhibiteurs de LpxC de Y. pestis était également procurée par la mutation de fabZ, mais leur fréquence d’apparition était faible. 3 phénotypes se sont dessinés lors des études de croissance en milieu de culture artificiel, montrant des morphologies et des croissances plus ou moins impactées par rapport à la souche sauvage. Les études de croissance dans le sérum humain ont montré que ces mutants sont capables de résister à l’action du système du complément. Ces résultats semblent indiquer que ces mutants seraient capables de se développer au sein de leur hôte mammifère, mais leur fréquence de mutation étant faible, le risque d’échec thérapeutique face aux inhibiteurs de LpxC semble modéré.
Mots-clés libres : résistance aux antibiotiques, inhibiteurs de LpxC, Yersinia pestis, lipide A, LpxC, fabZ.
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