Thèse d'exercice
Présentation de trois espèces de Trichomonas : Trichomonas vaginalis, Trichomonas tenax et Pentatrichomonas hominis
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Les infections humaines par le genre Trichomonas, et particulièrement T. vaginalis, est un véritable problème de santé publique mondiale.
Si les morphologies et la physiopathologie des trois espèces se ressemblent, le lieu de nichage et les symptômes qu’elles entrainent permettent de les dissocier. T. vaginalis occupe le tractus uro-genital, T. tenax est présent dans la cavité buccale et pulmonaire tandis que P. hominis occupe la sphère intestinale de l’homme. Une diversité de ces espèces peut être observée dans leur comportement envers leur hôte : T. vaginalis est considéré comme parasite stricte, or P. hominis et T. tenax sont décrits comme commensales ou en tant que parasite selon les différents auteurs.
Les symptômes provoqués par T. vaginalis sont vastes : une colonisation par T. vaginalis peut être asymptomatique ou provoquée des vaginites, leucorrhées, urétrite allant parfois jusqu’à la stérilité si elle n’est pas traitée. Quant à T. tenax, il peut être un facteur aggravant des gingivites et des parodontites, ainsi que responsable de trichomonose pulmonaire. Enfin, P. hominis est responsable de diarrhées et autres symptômes gastro-intestinaux. Même si le diagnostic de la trichomonose vaginale est essentiellement clinique, il est possible d’effectuer un prélèvement et d’analyser celui-ci par microscopie, par tests immunochromatographiques afin de détecter les antigènes présents ou alors par PCR.
Après le diagnostic de trichomonose posé, le traitement reste commun aux trois espèces : le métronidazole ou autres molécules appartenant à la famille des nitro-imidazolés. Cette famille est généralement bien tolérée, entrainant peu d’effets indésirables avec une bonne observance, malheureusement, la recrudescence de trichomonoses résistantes ainsi que les personnes allergiques aux nitro-imidazolés motivent les chercheurs à trouver des alternatives dans de nouveaux traitements.
Cette thèse fait le point sur les connaissances actuelles que l’on possède sur T. vaginalis, T. tenax et P. hominis, les symptomatologies qu’ils entrainent, les traitements et les moyens de prévention qu’ils existent.
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