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Grisoni Adrien

Les motivations et les freins à l'exercice de Médecin Correspondant du SAMU : étude descriptive qualitative auprès des internes de médecine générale du Poitou-Charentes

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Résumé

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Les motivations et les freins à l'exercice de Médecin Correspondant du SAMU : étude descriptive qualitative auprès des internes de médecine générale du Poitou-Charentes

Introduction : Le dispositif Médecins Correspondant du SAMU (MCS) officialisé en 2007 semble être une réponse efficace à l’objectif de l’accès aux soins urgents pour tous en moins de 30 minutes. Malgré une politique de recrutement, la présence des MCS est inégalement distribuée sur le territoire français comme la Charente Maritime qui n’en possède plus depuis 2018. Cette étude s’intéresse à l’ensemble des internes de médecine générale de la région Poitou-Charentes et s’efforce d’explorer leurs freins et leurs motivations à rejoindre le dispositif.

Matériel et Méthode : Les formulaires ont été complétés en ligne et sur papier par les internes de médecine générale du Poitou-Charentes du 14 mars au 14 juillet 2019 de façon anonyme. Une courte présentation du dispositif précédait un ensemble de 34 QCM explorant les éventuelles motivations et les différents freins à rejoindre le dispositif. Le critère de jugement principal était la connaissance de la fonction MCS avant la participation à l’étude.

Résultats : Dans notre étude, 206 formulaires ont été analysés soit 59.5% de la population cible. Ils étaient 52.4% des internes interrogés à estimer ne pas connaitre le dispositif de MCS avant de répondre à l’étude, ceux en ayant eu connaissance l’avaient été par le bouche-à-oreille à 44.9%. Le frein principal était pour 34.5% la peur des contraintes organisationnelles, dont 85.4% sur la gestion du temps. Parmi les autres freins, 33.9% évoquaient d’abord la peur de ne pas être performant en cas d’urgence vitale avec une anxiété moyenne estimée à 6.6/10 et des compétences à 5.6/10 face à l’urgence. Le manque d’intérêt est évoqué en priorité pour 12.4% des internes. La rémunération n’est pas déterminante selon 55.8% des internes, elle est estimée à 100€ pour une sortie. Ils sont 85.0% des internes à estimer qu’un médecin installé en milieu rural doit s’investir dans les urgences vitales à proximité de son cabinet, de plus ils sont 79.1% à estimer que la formation MCS serait bénéfique à leur pratique quotidienne.

Conclusion : La majorité des internes de Médecine Générale du Poitou-Charentes ne connaissaient pas la fonction MCS, ce qui semble être la première limite à l’adhésion au dispositif. Les autres freins sont la peur de ne pas être performant, malgré une formation à l’urgence qu’ils jugent correcte, une difficulté organisationnelle principalement sur la gestion du temps, et un manque d’intérêt par certains pour la médecine d’urgence. La principale motivation reste le gain de chance pour le patient, la formation initialement dispensée est également un argument. La rémunération ne semble pas être un élément déterminant majeur.

Mots-clés libres : médecin correspondant SAMU, MCS, AMU, 30 minutes, internes de médecine générale, régulation, pré-hospitalier.

    Rameau (langage normalisé) :
  • Médecins‎ -- Responsabilité professionnelle
  • Premiers soins
  • Service d'aide médicale d'urgence

English

Introduction: The Médecin Correspondant du SAMU (MCS, Corresponding physician for emergency medical services) program, officially effective since 2007, seems to be an efficient solution to address the need for urgent care in a thirty minutes time period. Despite a recruiting policy, MCSs are unevenly distributed over the french territory, and particularly in the Charente-Maritime sub-region, which ceased to have MCSs in 2008. The aim of this study was to characterise motivations and restraints by general practitioner residents to join this system.

Materials and Methods: Paper and online surveys were answered anonymously by general practitioner residents of the Poitou-Charentes region between 03/14 and 07/14/19. A short introduction to the program was followed by a 34-points multiple-choice survey aimed at exploring motivations and restraints of these interns towards this program. The primary endpoint of this study was the awareness towards the program.

Results: We analysed 206 forms (59.5% of the target). 52.4% of the residents were unaware of the program before the study was conducted. Those aware were informed through word of mouth (44.9%). The main restraint to enrol in the program was the fear of organisational constraints (34.5%), including for 85.4% of the residents the fear of time constraints. 33.9% feared a lack of performance in the case of resuscitation care. Anxiety for resuscitation care accounted for 6.6/10 of cases, and lack of knowledge for 5.6/10. Lack of interest accounted for 12.4% of residents. The median estimated income for a consult was 100€ and the remuneration is not determinant for 55.8% of the residents. Considering life threatening emergencies nearby the office, 85.0% of residents think that rural physicians must treat them. Furthermore, 79.1% of them think that the MCS formation would a valuable addition for their daily practice.

Conclusion: The majority of the general practitioner residents of the Poitou-Charentes region didn’t know the MCS’s role before the study, which seems to be the first limit to the MCS membership. The other constraints are the fear of ineffective performances despite the proper education they assess having received, organisational difficulties mainly through time management, and a frequent lack of interest for emergency medicine. The main motivation seems to be an improved patient care. The training provided is also seen as a good way to improve the daily consultations. The remuneration doesn’t seem to be determinant.

Notice

Diplôme :
Diplôme d'état de Pharmacie
Établissement de soutenance :
Université de Poitiers
UFR, institut ou école :
UFR Médecine et Pharmacie
Domaine de recherche :
Médecine générale
Directeur(s) du travail :
Louis Asquier
Date de soutenance :
05 octobre 2019
Président du jury :
Olivier Mimoz
Membres du jury :
Louis Asquier, René Robert, Philippe Binder

 

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