Thèse d'exercice
Histoire de la mobilisation des médecins généralistes dans la prise en charge des patients dépendants aux opiacés
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La prise en charge de la toxicomanie en France est passée par de multiples étapes. De minime et marginale, elle est devenue l'apanage des intervenants en toxicomanie par la loi de 1970 avec comme dogme premier le sevrage. Puis avec l'avènement des produits de substitution en 1995, elle s'est inscrite dans le domaine de compétences des médecins généralistes.
L'évolution de cette prise en charge va de pair avec le développement des réseaux de soins toxicomanie, la plupart créés par des médecins généralistes motivés et désireux de rompre leur isolement.
Ces médecins ont su puiser dans leurs ressources et leurs expériences personnelles et se sont mobilisés pour partager leurs pratiques et leurs points de vue.
Ces réseaux toxicomanies se sont adaptés aux contraintes et ont su faire évoluer la politique de santé publique par leur expertise et leur efficacité.
Parallèlement la législation régie par la loi de 1970 prônant l'injonction thérapeutique et le sevrage évolua vers une politique de réduction de risque avec le développement de programme d'échange de seringue, de Stéribox et autorisa la mise sur le marché de méthadone et de la Buprénorphine en 1995 et 1996.
Par ces AMM, la France devint le premier prescripteur de traitements de substitution et notamment de Buprénorphine, plaçant ainsi les médecins généralistes au centre de la prise en charge de ces patients et leur permettant d'être pleinement dans leurs rôles de médecins de premier recours. Ce phénomène est connu sous le nom de French Paradox.
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