Thèse d'exercice
Utilité d’un modèle pharmacocinétique basée sur la physiologie dans la détermination du risque de résidus lié à l’usage d’un anticoccidien, le monensin, dans les élevages de poulets
FrançaisConsulter le texte intégral (format PDF)
Les coccidioses sont unes des pathologies les plus fréquentes dans l’élevage aviaire. Pour limiter les pertes économiques, les éleveurs font appel à des anticoccidiens, comme le monensin, dont ils supplémentent l’alimentation des poulets. Mais ces poulets sont élevés pour leur chair, et il y a un risque pour le consommateur d’ingérer régulièrement ces produits. Pour limiter les risques, un temps d’attente est fixé, qui correspond au temps écoulé entre la dernière prise du principe actif et l’abattage des animaux. Ce calcul est effectué par régression linéaire. Mais une autre méthode de calcul innovante se développe : la pharmacocinétique basée sur la physiologie (PBPK). Avec cette méthode, on s’affranchie de la description des jeux de données et des hypothèses émises lors de la régression linéaire. La PBPK, qui est basée sur des équations de transfert de masse, est un excellent outil de prédiction des concentrations. En l’alliant à une analyse de Monte-Carlo, qui est une technique probabiliste, on est capable de simuler les profils que l’on obtiendrait dans une population. Ainsi, par cette méthode, le calcul du temps d’attente est plus précis et indépendant des jeux de données.
Mots-clés libres : PBPK, monensin, risque, temps d’attente, poulet.
Menu :
Annexe :
Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr -
Crédits et mentions légales