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Robert Francois

Détection des HPV à haut risque comme alternative pour les femmes non adhérentes au dépistage cytologique du cancer du col utérin : Etude pilote sur l’acceptabilité et la faisabilité de l’auto-prélèvement vaginal et du prélèvement urinaire.

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Détection des HPV à haut risque comme alternative pour les femmes non adhérentes au dépistage cytologique du cancer du col utérin : Etude pilote sur l’acceptabilité et la faisabilité de l’auto-prélèvement vaginal et du prélèvement urinaire.

Objectifs : L’objectif de notre étude pilote était de vérifier le niveau d’acceptabilité et de faisabilité par des patientes de deux types d’auto‐prélèvement vaginal et un prélèvement urinaire destinés à la détection de papillomavirus à haut risque oncogène (HPV HR). La détection des HPV HR à partir de ces prélèvements pourrait constituer une alternative à la cytologie de frottis cervico‐utérin (FCU) réalisés dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus pour les femmes n’adhérant pas au FCU. Les objectifs secondaires étaient de valider le questionnaire associé et tester les performances d’un kit de PCR en temps réel sur les trois prélèvements proposés.

Matériels et méthodes : Les patientes incluses étaient des femmes travaillant au sein du pôle BIOSPHARM du CHU de Poitiers, âgées de 25 à 65 ans, intervalle d’âge ciblé par le dépistage du cancer du col de l’utérus. Des kits (n=105), portant un numéro, contenant une fiche récapitulative concernant la procédure à suivre, une fiche d’information, un questionnaire et le matériel de prélèvement (pot stérile permettant le recueil d’urines, écouvillon associé à un milieu de transport pour l’auto‐prélèvement vaginal, dispositif permettant un autoprélèvement par lavage cervico‐vaginal, le Delphi‐screener®) ont été mis librement à disposition de façon anonyme à différents sites des services du pôle Biosparm. La détection des HPV a été réalisée par PCR en temps réel à l’aide du kit Anyplex II HPV28 Detection (Qiagen) sur les trois prélèvements et le questionnaire a été analysé. Les résultats ont été déposés sous enveloppe dans les différents sites de façon anonyme à l’aide du numéro d’attribution du kit et récupérées librement par les participantes. Si un HPV HR était détecté dans l’un des prélèvements, la réalisation d’un FCU de contrôle était recommandée et la transmission des résultats demandée.

Résultats : Les femmes semblent bien accepter les différents prélèvements proposés par l’étude majoritairement qualifiés de peu douloureux, peu désagréables, peu gênants et peu difficile à réaliser, et seraient mêmes plus enclines à réaliser l’un de ces trois prélèvement en lieu et place du FCU dans le cadre d’un dépistage organisé (60 à 43% des cas contre 18 à 19% des cas). Le FCU apparaît comme le prélèvement le plus compliqué à réaliser pour la majorité des femmes alors que le recueil d’urine semble celui que les femmes plébiscitent en alternative au frottis. Dans 17 des 83 kits réceptionnés (soit 20%), un HPV HR au moins a été détecté. Si l’on ne recherche que les HPV HR de classe 1, 2A et 2B ou les HPV HR de classe 1, 2A et HPV66, cette prévalence est alors respectivement de 14 et 10%. L’analyse des résultats montre que le prélèvement le plus contributif pour détecter des HPV HR est l’auto‐prélèvement vaginal par écouvillonnage avec une sensibilité variable de 88 à 91% pour détecter des HPV HR (contre 64 à 71% pour le Delphi‐screener® et 71 à 74% pour l’urine). Sur les quatre femmes ayant transmis leur résultat de FCU, trois avaient un FCU normal et la dernière, un FCU montrant des lésions dysplasiques de bas grade (LSIL). Cependant la colposcopie était négative. Ainsi, aucun cas de lésion CIN2+ n’a pu être mis en évidence.

Conclusion : Notre étude a donc confirmé les différentes publications démontrant la bonne acceptabilité de l’auto‐prélèvement vaginal ou du prélèvement urinaire dans le cadre de la recherche d’une infection cervicale par un HPV HR et a permis de les classer. La détection des HPV HR est plus sensible quand elle est réalisée à partir de l’auto‐prélèvement vaginal par écouvillonnage. L’intérêt majeur de ces techniques réside dans le fait qu’elles permettraient d’augmenter la couverture de dépistage et ainsi de contrôler davantage la prévention du cancer du col.

Mots-clés libres : HPV, human papillomavirus, cancer du col de l'utérus, dépistage, auto‐prélèvement, urine, acceptabilité, PCR en temps réel, génotypage.

    Rameau (langage normalisé) :
  • Col de l'utérus -- Cancer -- Dépistage

Notice

Diplôme :
Diplôme d'état de Pharmacie
Établissement de soutenance :
Université de Poitiers
UFR, institut ou école :
Domaine de recherche :
Pharmacie
Directeur(s) du travail :
Agnes Beby Defaux
Date de soutenance :
03 juin 2016
Président du jury :
Gérard Agius
Membres du jury :
Agnes Beby Defaux, Stéphanie Grandcolin, Christine Imbert, Nicolas Leveque

 

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