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La place de la sexualité chez les femmes en milieu carcéral. Etude descriptive et quantitative, Centre de Détention et Maison d’Arrêt pour femmes de Vivonne (86)

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La place de la sexualité chez les femmes en milieu carcéral. Etude descriptive et quantitative, Centre de Détention et Maison d’Arrêt pour femmes de Vivonne (86)

Introduction : La sexualité fait partie intégrante de la santé des femmes. C’est toujours une question taboue mais de plus en plus démocratisée. En 2024 en France, il y avait 75 897 dont 3,6 % de femmes. Dans le centre pénitentiaire de Vivonne elles représentent 9,8 %. Les pratiques sexuelles en prison ne sont pas interdites mais réglementées. La sphère privée dans le milieu carcérale est difficile à déterminer. Les détenus peuvent être seuls ou plusieurs dans leurs cellules. Des U.V.F existent pour que les pensionnaires rencontrent leur famille, conjoint.

Méthode : Nous avons mené une étude descriptive et quantitative au Centre de Détention de Vivonne (86) via des questionnaires anonymes complétés par 12 femmes lors d’entretien. L’objectif de cette recherche était de faire un état des lieux de la sexualité des femmes de la prison de Vivonne.

Résultats : 83,00 % des femmes étaient célibataires. Elles n’avaient pas toutes accès aux U.V.F (41,67 %). Toutes les femmes avaient déjà eu des rapports sexuels avant leur incarcération. Pendant leur peine, seulement 4 femmes déclaraient avoir eu des relations sexuelles. Leur fréquence de masturbation entre avant et pendant l’incarcération était en diminution. Tous les rapports sexuels avaient eu lieu dans les U.V.F* puis, sur le lieu de travail (50,00 %) et enfin au parloir (25,00 %). 1 femme déclarait pratiquer le chem-sex et une autre déclarait avoir eu un rapport sexuel sans consentement. Les freins à avoir des rapports sexuels en prison étaient liés en majorité à l’absence de partenaire (37,50 %) et au désintérêt (37,50 %) puis au lieu qui pour elles n’était pas approprié (25,00 %). Les freins à la pratique de la masturbation étaient en majorité liés au sentiment d’observation de la part des codétenues (44,45 %) et du désintérêt puis, du sentiment d’observation des surveillants (33,34 %) et enfin, du cadre qui n’était pas adapté (11,12 %). Pour 10 femmes leur vie sexuelle s’était dégradée depuis leur incarcération. La moitié se sentait frustrées et cette frustration était liée au manque d’intimité. 58,33 % étaient en demande d’apprentissage sur la vie sexuelle et affective et enfin 41,67 % des femmes souhaitaient avoir accès à des sex-toys en détention.

Conclusion : La santé sexuelle est un enjeu majeur de santé publique, la sexualité en prison est bien présente et est un droit. La prévention et l’éducation semble primordiale dans ce cadre dans le but d’une réinsertion future.

Mots-clés libres : prison, sexualité féminine, santé sexuelle, détenu, comportement sexuel, santé publique.

    Rameau (langage normalisé) :
  • Prisonnières -- Sexualité
  • Hygiène sexuelle
  • Santé publique

English

Introduction : Sexuality is an integral part of women’s health. It is still a taboo subject, but one that’s becoming increasingly democratized. In 2024 in France, there were 75 897 inmates including 3,6 % women. In Vivonne prison they represented 9,8 %. Sexual pratices in prison are not forbidden but regulated. The private sphere in the prison environment is difficult to define. Inmates may be alone or several in their cells. U.V.F facilities are available for inmates to meet their families or partners.

Methods : We conducted a descriptive and qualitative study at the Vivonne Detention Center using anonymous survey filled by 12 women during interviews. The goal of this study was to make a state of the sexuality of incarcerated women in Vivonne prison.

Results : 83,00 % of wowen were singles. They did not all have acces to U.V.F* (41,67 %). All the women had already had sexual intercourse prior their incarceration. During their jail time, 4 women reported having had sexual relations. Their frequency of masturbation between before and during imprisonment was decreasing. All sexual intercourse took place in U.V.F then on their work place (50,00 %) and finally in the visiting room (25,00 %). 1 women said she practised chem-sex and another reported had had a sexual intercourse without consent. The main obstacles to sexual intercourse in prison were the absence of partner (37,50 %), and desinterest (37,50 %), followed by the location, which for them was innapropriate (25,00 %). The main obstacles to masturbation were mostly related to the feeling of being observated by fellow inmates (44,45 %), and desinterest, followed by the feeling of being observed by warders (33,34 %) and finally the unsuitable surroundings (11,12 %). For 10 women their sexual life had deteriorated since their imprisonment. Half felt frustated, and it was for all of them related to the lack of privacy. 58,33 % of women wanted to learn more about their sexual and emotional lives and finally, 41,67 % wanted to have acces to sex-toys in detention.

Conclusion : Sexual health is an major public health issue,and sexuality in prison is a reality and a right. Prevention and education seem to be a prime importance in this context, with a view to future reintegration in society.

Keywords : prison, female sexuality, sexual health, prisoners, sexual behavior, public health.

Notice

Diplôme :
Diplôme d'Etat de Sage Femme 5ème année
Établissement de soutenance :
Université de Poitiers
UFR, institut ou école :
UFR Médecine et Pharmacie
Domaine de recherche :
Maïeutique
Directeur(s) du travail :
Jacques Cheminet
Date de soutenance :
21 juin 2024
Président du jury :
Julia Deparis
Membres du jury :
Sylvie Guinot-Bujon, Solène Stehle

 

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