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Travaux d'étudiants en ligne à l'Université de Poitiers

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UPétille (Texte IntégraL de Littérature grise Étudiante de l'Université de Poitiers) est un projet de l’Université de Poitiers visant à valoriser les formations et les travaux d’étudiants (mémoires, rapports de stage, thèses d'exercice, etc.) soutenus à l'Université de Poitiers. Ce projet est également un élément structurant de la politique de l’établissement sur les questions de production et de partage de connaissances, ainsi que de lutte contre le plagiat.

Dernière mise en ligne le 20 novembre 2024

Nombre de travaux en ligne : 4091

 

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  • Etude qualitative sur les représentations des freins au signalement des cas de maltraitance infantile par les médecins généralistes   - Siaudeau Mathilde - 31 octobre 2024

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    Introduction : La maltraitance infantile est un problème majeur de santé publique. Les médecins généralistes jouent un rôle essentiel dans le dépistage précoce et le signalement des cas de maltraitance, mais ils rencontrent de nombreux obstacles.

    Objectif : Identifier les freins ressentis par les médecins généralistes des départements de la Vienne et des Deux-Sèvres dans le signalement des situations de maltraitance infantile suspectées.

    Méthodes : Une étude qualitative a été réalisée à partir d'entretiens semi-dirigés menés auprès de neuf médecins généralistes de la Vienne et des Deux-Sèvres. Les données ont été analysées selon l'approche de la théorisation ancrée.

    Résultats : Les principaux freins identifiés sont d'ordre relationnel avec la peur de conflits avec les familles ou de nuire au suivi médical de l'enfant ; d'ordre juridique avec les craintes liées aux conséquences juridiques du signalement ; et liés à leur pratique, notamment avec un manque de communication avec les autres professionnels de la protection de l'enfance, une charge de travail trop importante et une formation insuffisante sur les démarches administratives. Malgré ces difficultés, les médecins reconnaissent l'importance de leur rôle dans la protection des enfants à risque et soulignent le besoin de soutien et de collaboration interprofessionnelle.

    Conclusion : Améliorer la formation et le soutien des médecins généralistes, renforcer la communication entre professionnels et simplifier les procédures de signalement sont des actions essentielles pour lever ces obstacles et garantir une meilleure protection des enfants en danger.

  • Étude des IVG réalisées entre 14 et 16 SA en Ile-de-France, dans l'année suivant l'allongement du délai légal à 16 SA : complications immédiates et place des médecins généralistes   - Vermeulen Ines - 29 octobre 2024

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    Objectifs. - Comparer le taux de complications majeures et mineures des IVG réalisées entre 14 et 16 SA par rapport à celles réalisées entre 12 et 14 SA. Décrire les patientes ayant réalisé une IVG entre 14 et 16 SA. Décrire les professionnels de santé qui se sont lancés cette pratique suite à la loi du 2 mars 2022, et en particulier les médecins généralistes.

    Matériel et méthodes. - Étude rétrospective multicentrique portant sur les centres d'IVG de l'AP-HP dans lesquels des médecins généralistes ont réalisé des IVG entre 14 et 16 SA, entre le 02/03/2022 et le 02/03/2023 : comparaison des IVG effectuées entre 14 et 16 SA à un nombre équivalent d'IVG entre 12 et 14 SA.

    Résultats. - 157 IVG entre 14 et 16 SA ont été inclues. La comparaison à 157 IVG entre 12 et 14 SA n'a pas montré de différence significative en termes de complications majeures (0,6% pour les IVG du groupe 14-16 SA et 1,3% pour celles du groupe 12-14 SA, p = 0,562). Un taux de complications mineures significativement supérieur a été retrouvé pour les IVG entre 12 et 14 SA (8,3% vs 2,5%, p = 0,022). Cela concernait en particulier le taux d'hémorragie entre 500mL et 1L sans nécessité de transfusion. 87,9% des IVG entre 14 et 16 SA ont été réalisées par des médecins généralistes, contre 65,2% des IVG entre 12 et 14 SA (p=0,00001). Ce sont les médecins généralistes les plus expérimentés qui se sont lancés dans cette pratique. Il n'y avait pas de différence significative entre les deux groupes en termes de taux de femmes mineures, nombre d'antécédents d'IVG, couverture sociale, situation professionnelle, et fréquence des violences.

    Conclusion. - Les professionnels de santé peuvent être rassurés quant au risque de complications majeures et mineures pour la réalisation d'IVG entre 14 et 16 SA. Il ne semble pas y avoir de surrisque de complications si les IVG entre 14 et 16 SA sont réalisées par des médecins généralistes. L'expérience de l'opérateur semble jouer sur le risque de complications. Les patientes réalisant des IVG entre 14 et 16 SA ne semblent pas plus vulnérables que celles réalisant une IVG entre 12 et 14 SA.

  • Répercussions de la photoprotection des enfants atteints du Xeroderma Pigmentosum dans différents aspects de leur vie quotidienne   - Boyer Juliette - 22 octobre 2024

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    Introduction : Le Xeroderma Pigmentosum est une maladie génétique rare induisant une sensibilité extrême aux rayons UV, à l'origine notamment de lésions cutanées et oculaires, pouvant conduire à des cancers. Actuellement, seule la photoprotection permet à ces enfants atteints du XP de prolonger leur espérance de vie. Cette étude avait pour objectif d'évaluer les répercussions de la photoprotection des enfants atteints du XP dans différents aspects de leur vie quotidienne (le mode de garde, à l'école, la vie sociale …).

    Méthodes : Un questionnaire anonyme a été envoyé à tous les patients, âgés de 21 ans ou moins, atteints de XP, et membres de l'association des « Enfants de la Lune ».

    Résultats : Au total, 13 patients ont été inclus dans cette étude, avec un âge moyen de 11,8 ans, et un sex-ratio de 1,6. L'âge moyen au moment du diagnostic était de 2 ans et demi. Avant l'entrée à l'école, 29% d'entre eux étaient gardés par contrainte au domicile du fait de la nécessité d'équipements anti-UV sur le lieu de garde, et 62% des parents estimaient avoir été contraints d'adapter leur vie professionnelle. Par ailleurs, la nécessité de photoprotection leur limitait parfois l'accès à une scolarisation ordinaire (report de rentrée scolaire pour 31% d'entre eux, scolarisation uniquement à temps partiel pour 23%, et absence d'AESH pour 15%). D'autre part, les équipements anti-UV affectaient leur vie sociale (sorties limitées, répercussions sur leur état psycho-émotionnel …).

    Conclusion : Cette étude mettait en évidence des répercussions de la photoprotection des enfants atteints du XP sur le choix de leur mode de garde, leurs conditions de scolarisation, et leur vie sociale. Y trouver des solutions permettrait de leur rendre la maladie plus facile à vivre au quotidien. Au vu du petit effectif de sujets inclus, davantage d'investigations seraient cependant nécessaires.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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