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Médecine. médecine générale

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  • Podiaclic : création d'une application mobile d'aide à la prise en charge des plaies de pied diabétique et évaluation par les médecins généralistes de Charente-Maritime via le Mobile App Rating Scale (MARS)    - Sarradin Alexandre  -  16 mars 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    Les plaies de pied diabétique surviennent chez un tiers des patients diabétiques et représentent leur principale cause d'hospitalisation, avec un risque majeur d'amputation. Les études actuelles constatent des difficultés dans l'évaluation pouvant être à l'origine de retards pour adresser les patients aux centres hospitaliers de référence. À l'heure actuelle, il n'existe pas d'application permettant aux médecins généralistes d'améliorer leur prise en charge dans ce domaine. Dans le cadre de cette thèse, nous avons participé au développement d'une application gratuite d'aide à la décision dans la prise en charge des plaies de pied diabétique, Podiaclic, basée sur les dernières recommandations de l'International Working Group on Diabetic Foot (IWGDF). Des médecins généralistes de Charente-Maritime l'ont évaluée.

    Matériel et méthode

    En collaboration avec un développeur et le service de Diabétologie du centre hospitalier de La Rochelle nous avons créé Podiaclic, une application gratuite pour téléphone portable qui reprend l'algorithme décisionnel Fast Track Pathway afin d'optimiser le parcours du patient diabétique. L'application permet en quelques items de classer le patient parmi trois catégories de gravité. Elle a été mise en ligne en janvier 2020. Après quelques modifications faisant suite à une première évaluation informelle, l'application a été testée par un panel de médecins généralistes de Charente-Maritime sélectionnés au hasard. Le questionnaire était composé du Mobile App Rating Scale (MARS), score validé dans la notation des applications médicales en santé, et d'une question ouverte pour d'éventuelles propositions d'amélioration.

    Résultats

    Entre mars et novembre 2022, 100 médecins généralistes ont été contactés par courriel. 20 médecins ont complété la totalité du questionnaire. Le score de qualité de l'application a été de 4,17/5. Ce score englobe quatre dimensions : Engageant (A), Fonctionnalité́ (B), Esthétique (C) et Information (D). Le score de qualité subjectif de l'application (E) était de 3,10/5. Une évaluation complémentaire comprenait 6 questions spécifiques à l'application (F). 85 % des répondants sont « plutôt d'accord » ou « tout à fait d'accord » sur le fait que l'utilisation de cette application est susceptible de diminuer le nombre de complications des plaies de pied diabétique. 100 % des participants sont « plutôt d'accord » ou « tout à fait d'accord » sur le fait que Podiaclic est susceptible d'améliorer les connaissances/la compréhension de la prise en charge des plaies de pied diabétique. 8 médecins ont répondu à la question ouverte, proposant notamment l'ajout de photos (2), la géolocalisation (1), traiter l'ostéite (1), de détailler la partie pansement (1).

    Conclusion

    Cette première évaluation de Podiaclic sous différents aspects en un seul score révèle des résultats prometteurs et encourageants pour la suite. Son score MARS général à 4,17/5 invite à étendre son utilisation vers d'autres départements. Son score subjectif à 3,10/5 suggère quant à lui de travailler sur des améliorations régulières telles que l'ajout de photo, la géolocalisation… Dans une ère où les technologies et notamment les téléphones portables deviennent une aide médicale non négligeable pour les praticiens, l'application Podiaclic semble avoir sa place pour aider significativement les médecins généralistes dans la prise en charge des plaies de pied diabétique.

  • Optimisation de la prise en charge des patients diabétiques de type 2 demandeurs d'un accompagnement et qui en ont besoin, à partir de leur vécu de la maladie, dans l'arrondissement de Rochefort    - Blanchon Claire  -  16 mars 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En 2021, le diabète affecte plus de 537 millions de personnes dans le monde (1 personne sur 10), dont 61 millions en Europe, et a tué 6.7 millions de personnes. Selon l'OMS, en 2030 le diabète sera la 7ème cause de décès dans le monde. D'autre part, les diabétiques peinent à atteindre les objectifs d'hémoglobine glyquée fixés, en dépit des progrès thérapeutiques, avec un impact négatif sur leur qualité de vie. Les études montrent que pour obtenir un meilleur équilibre glycémique, il faut une prise en charge multidisciplinaire adaptée aux besoins des patients. Cependant, malgré cette prise de conscience, il semble évident que d'autres facteurs doivent être pris en compte, notamment la grande disparité quant aux ressources humaines et matérielles disponibles. L'arrondissement de Rochefort fait partie des zones considérées comme « fragiles » et précaires. L'étude « An Unsafe/Safe typology in people with type 2 diabetes: bridging patients' expectations, personality traits, medication adherence, and clinical outcomes » dirigée par le Pr REACH a permis la validation d'un questionnaire de screening en neuf items qui repère les patients diabétiques de type 2 demandeurs d'un accompagnement et qui en ont besoin. Il semblait pertinent de s'intéresser à l'amélioration de la prise en charge de ces patients de leur point de vue, en les interrogeant sur leur expérience de la maladie, leur vécu et leur ressenti. Ceci, dans le but secondaire de vérifier si les ressources humaines et matérielles disponibles dans l'arrondissement de Rochefort sont en adéquation avec les besoins des patients, et de les utiliser à bon escient.

    Méthode : Une étude qualitative a été menée auprès de douze patients diabétiques de type 2 demandeurs d'un accompagnement dans l'arrondissement de Rochefort, lors d'entretiens individuels semi-dirigés, à partir d'un guide d'entretien préétabli, entre mars et septembre 2022. Les patients ont été recrutés dans trois pharmacies du secteur de janvier à août 2022 grâce au questionnaire de screening validé. Une analyse interprétative phénoménologique des données a été réalisée jusqu'à suffisance, puis triangulée.

    Résultats : Le diabète est une maladie insidieuse et l'impact de la prise en charge initiale est majeur dans le vécu de la maladie. Le manque d'information récurrent a des conséquences multiples. Il engendre une majoration de la charge mentale, déjà lourde pour le patient. L'impact psychologique a été cité dans presque tous les entretiens. Les patients ont ensuite évoqué la nécessité de modifier leur quotidien. C'était bien accepté sur le plan de l'activité physique ou du travail, et plus contraignant sur le plan alimentaire. Ils acceptaient plus facilement les contraintes de la maladie s'ils avaient déjà une routine et une hygiène de vie saine. Le traitement était bien accepté, avec un tournant lors du passage à l'insuline. Sur le plan social, les patients rapportaient des restrictions et un coût financier gênants. Enfin, les patients qui avaient de bonnes relations avec les partenaires du soin et qui étaient bien entourés acceptaient mieux la maladie.

    Discussion/conclusion : Le diabète conduit à des modifications intrinsèque (évolution de sa propre représentation) et extrinsèque (évolution du mode de vie) du patient, l'amenant à une modification globale de sa personne et de sa relation aux professionnels de santé. Le vécu de la maladie est modelé notamment par les actions de prévention, la délivrance de l'information et la prise en charge bio-psycho-sociale, insuffisantes aux yeux des patients. Ceci peut s'expliquer en partie par la carence en ressources humaines et matérielles dans le secteur de Rochefort, freinant la prise en charge pluridisciplinaire. L'utilisation par les soignants d'un test de screening pour repérer les patients ayant besoin d'un accompagnement pourrait être une aide à leur orientation, afin d'utiliser le peu de ressources disponibles à bon escient. La constitution d'un réseau de professionnels de santé type CPTS pourrait permettre d'optimiser la prise en charge.

  • Recommandations en matière de dosages lipidiques chez le patient adulte en prévention primaire de la maladie cardiovasculaire : une revue de la littérature    - Mansion Lise  -  02 mars 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le dépistage des dyslipidémies et leur traitement est recommandé par les sociétés médicales françaises et étrangères dans le cadre de la prévention primaire de la maladie cardiovasculaire. Ce dépistage fait toutefois l'objet de controverses concernant le public ciblé. Ces questionnements interviennent dans le cadre de la remise en cause du surdiagnostic mais aussi de la surprescription.

    Les dernières recommandations françaises en matière de dépistage des dyslipidémies ont été abrogées en raison de conflits non déclarés avec l'industrie pharmaceutique.

    Le nombre et l'origine des recommandations actuellement disponibles pour les praticiens rend difficile la prise de décision médicale concernant les dosages lipidiques.

    L'objectif principal de ce travail était donc d'identifier les situations dans lesquelles un dosage du cholestérol était indiqué pour la population adulte.

    Méthodes : Les bases de données Pub Med Central, Science Direct, et Lissa, La plateforme Docdoc Pro et les archives de la revue « Exercer » ont été explorées jusqu'au 27 octobre 2022 en employant les termes associés « utilization », « screening », « detection », « dyslipidemia » et « general practice » en français et en anglais. Quatorze articles ont été analysés.

    Résultats : L'âge recommandé pour débuter le dépistage des dyslipidémies variait entre 21 et 40 ans selon les publications. Le dépistage était conseillé plus tôt en fonction de facteurs de risques nombreux, différemment pris en compte selon les articles. La majorité des recommandations conseillaient un dosage non à jeun. Cinq publications recommandaient un dosage de l'Apolipoprotéine B en cas d'hypertriglycéridémie, quatre publications considéraient la possibilité de doser la lipoprotéine(a). Il n'a pas pu être établi de lien dans les articles entre l'amplitude du dépistage et l'ambition des objectifs lipidiques présentés dans chaque publication.

    Conclusion: Le protocole de dépistage des dyslipidémies en prévention primaire est encore mal établi entre les sociétés, surtout en ce qui concerne le patient jeune. Le dosage non à jeun semble le plus approprié en situation courante. L'utilisation d'un calculateur de risque est une aide pour le praticien mais peut faire négliger certaines comorbidités influant sur le risque cardiovasculaire. De nouvelles recommandations françaises incluant l'âge, l'origine, les comorbidités et des facteurs sociaux seraient profitables pour la prise de décision.

  • EMLA versus placebo dans la vaccination chez les enfants de 0 à 6 ans : une revue de littérature d'essais contrôlés randomisés    - Breuil Mathilde  -  02 mars 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    L'évaluation et la gestion de la douleur chez les enfants met souvent les soignants en difficulté. La vaccination est un acte fréquent en médecine générale et douloureux. Plusieurs méthodes existent pour prévenir cette douleur, dont l'EMLA (Eutetic Mixture of Lidocaine and Prilocaine). Pour en évaluer l'efficacité et discuter de l'intérêt de sa prescription, nous avons réalisé une revue systématique dans le but de réaliser une méta-analyse.

    MÉTHODES

    Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans les bases de données PUBMED, EMBASE et COCHRANE. Les articles obtenus ont été passés en revue par deux co-auteurs. Les critères d'inclusion étaient : enfants âgés de 0 à 6 ans inclus, présence de l'EMLA, présence d'un placebo et évaluation de la douleur. Les articles étaient exclus de l'analyse quantitative si les données n'étaient pas suffisamment explicitées dans les articles. Une méta-analyse a été réalisée. La signification statistique a été fixée pour un risque alpha à 0,05 et un intervalle de confiance à 95%.

    RÉSULTATS

    Nous avons identifié 73 études dans les différentes bases de données et après recherche secondaire. Après suppression des doublons, lecture des titres et des résumés, 9 articles ont été inclus dans l'analyse qualitative et 7 dans l'analyse quantitative. La méta-analyse montre une différence significative (p<0,00001) en faveur de l'EMLA comparativement au placebo avec une différence moyenne de -0,78 [-1,09 ; -0,48].

    CONCLUSION

    Les résultats de cette étude montrent qu'il existerait une supériorité de l'EMLA comparativement au placebo en termes de gestion de la douleur dans le cadre de la vaccination chez les 0 à 6 ans. En tenant compte des biais des études et la non-suppression de la douleur en présence d'EMLA ou non, sa prescription doit être faite avec mesure et selon le choix des parents et des médecins.

  • Prévention primaire de l'accidentologie pédiatrique liée au trampoline en Médecine générale : Étude descriptive observationnelle semi-quantitative auprès de médecins généralistes, pédiatres et internes en médecine de la région Nouvelle-Aquitaine    - Martineau Alexandre  -  02 mars 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les accidents de la vie courante sont définis comme des traumatismes non intentionnels qui regroupent les accidents domestiques, les accidents de sports et de loisirs, les accidents survenus à l'école et tous ceux survenant à un autre moment dans la vie privée. Ces accidents très prévalents en pédiatrie constituent un problème de santé publique. Le trampoline est une activité ludique très appréciée des enfants et des adolescents, mais dangereuse et pourvoyeuse d'accidents de la vie courante et de blessures, nécessitant parfois le recours à l'hospitalisation. La prévention primaire des risques liés au trampoline a été peu étudiée en France. L'objectif de ce travail est de déterminer si une prévention primaire des accidents de trampoline des enfants et des adolescents est réalisée par les professionnels de santé du premier recours.

    Méthode : Étude descriptive observationnelle transversale et semi-quantitative par questionnaire numérique avec recrutement de quatre cent vingt-huit professionnels de santé du premier recours (médecins généralistes, pédiatres, internes en médecine générale, internes en pédiatrie) sur sept cent trois inclusions, dans la région Nouvelle-Aquitaine.

    Résultats : Le taux de réponse au questionnaire était de 60,8 % et le taux d'exploitation était de 100 %. La population étudiée était essentiellement de sexe féminin (85%), d'un âge inférieur à 50 ans (95%), composée majoritairement de médecins généralistes (73%), ayant effectué un stage en pédiatrie lors de leurs études (91%), sans diplôme universitaire/interuniversitaire ni formation spécifique transversale (77%). Presque deux tiers des participants à l'étude étaient parents (64,7%).

    La prévalence de la prévention des accidents de trampoline était faible (22%), alors que plus d'un professionnel de santé sur deux (59%) avait déjà été confronté à un accident de trampoline chez un enfant ou un adolescent. Trois quarts d'entre eux estimaient que l'information orale sur prévention devait être soutenue par un support ou un outil, et un tiers envisagerait d'utiliser une affiche dans leur salle d'attente. Les deux principaux freins à cette prévention étaient le rythme de consultation et le manque de connaissances et de formation sur le sujet.

    Enfin, les variables qualitatives binaires « Confrontation antérieure à un accident » et « Information soutenue par un support » étaient significativement associées à la réalisation de cette prévention.

    Discussion : Cette approche de prévention primaire des accidents de trampoline n'avait jamais été étudiée. Des biais méthodologiques ont été observés en lien avec la recherche hypothético-déductive et la formalisation du questionnaire. L'échantillon était représentatif de la population cible, approuvant la validité interne. Peu d'études similaires étaient répertoriées dans la littérature, ce qui affectait la validité externe. Les participants à cette étude montraient néanmoins un intérêt à cette prévention et étaient motivés à modifier leurs pratiques. Une affiche de prévention a été créée en ce sens. Des stratégies de prévention doivent être envisagées à plus grande échelle afin de sensibiliser la population générale et les professionnels de santé.

  • Rôle du médecin de soins primaires, dans la prise en charge des patients âgés, atteints de néoplasie solide ou hématologique, en phase active de traitement antinéoplasique    - Ryckewaert Florent  -  23 février 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le rôle du médecin généraliste est décrit comme pivot dans la prise en soins des patients en phase active de traitement antinéoplasique. L'oncogériatrie est le résultat du rapprochement de deux spécialités, oncologie et gériatrie. Le but est de s'adapter à la spécificité de la personne âgée. Le rôle du médecin généraliste dans la prise en soins des patients âgés en phase active de traitement nécessite-t-il une adaptation à la spécificité de la personne âgée ? L'objectif de cette étude est de réaliser un état des lieux des connaissances à ce sujet.

    Méthode : Revue systématique de la littérature, interrogeant les bases de données médicales : PubMed, Cochrane Library, et LiSSa. Les articles inclus concernaient les patients atteints de cancer en phase active de traitement, publiés en français et en anglais, entre 1997 (date des premières publications référencées sur le sujet recherché) et le 31/12/2021.

    Résultats : Seul 4 études ont été incluses. Les personnes âgées en phase active de traitement ont moins recours au médecin généraliste en ce qui concerne la question spécifique à leur pathologie, mais sollicite plus ce dernier concernant la gestion de la douleur, le soutien psychologique, la surveillance de l'état nutritionnel, la surveillance de la fatigue et la recherche de ses étiologies, la gestion des effets indésirables des différents traitements (chirurgie, radiothérapie, médicaments) et l'accompagnement médico-social. La coopération entre médecin généraliste et spécialistes est jugée insuffisante par les patients âgés en phase active de traitement antinéoplasique.

    Discussion : Le peu d'études incluses éclaire les carences de prises en charge concernant l'adaptation du rôle du médecin généraliste chez la personne âgée en phase active de traitement antinéoplasique. Elles ne permettent pas de fournir des résultats significatifs.

    Les patients âgés fragiles atteints de cancer ont un risque de complications plus élevé plus le syndrome de fragilité est évolué. En raison de son rôle dans la gestion des soins continus et coordonnés, sa connaissance du contexte personnel et environnemental du patient, et sa capacité à dépister et traiter le syndrome de fragilité, le médecin généraliste pourrait apporter un bénéfice dans la prise en soins des patients âgés, en phase active de traitement antinéoplasique.

    La prise de décision multidisciplinaire concernant les traitements antinéoplasiques chez les patients âgés atteints plus fréquemment de comorbidité, est encore fréquemment basée sur les impressions cliniques, les idées préconçues ou l'âge chronologique uniquement. Du fait de sa qualité de référent de soins primaires de longue date, le médecin généraliste pourrait apporter un complément d'informations concernant le contexte bio psycho social du patient afin de recentrer la prise de décision sur ce dernier.

    En parallèle des compétences oncologiques des oncologues, la majoration d'utilisation des compétences de médecine générale en oncologie du médecin généraliste peut permettre un meilleur suivi et une meilleure qualité de vie des patients âgés atteints de cancer. Une meilleure communication entre spécialistes et médecins généralistes permettrait une délimitation claire des rôles de chacun.

  • Évaluation des connaissances sur l'Assurance Maladie des internes de médecine générale de Poitiers et évaluation de la formation « le Médecin généraliste et l'Assurance Maladie ».    - Meriguet Nicolas  -  23 février 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Les étudiants en médecine, futurs médecins généralistes, devront interagir tout le long de leur carrière avec l'Assurance Maladie. Pourtant, les étudiants sont assez peu formés sur l'Assurance maladie et toutes les notions y qui sont liées : certificats d'arrêt-accident de travail, ALD, CMU, invalidité etc. L'objectif de cette thèse est d'évaluer les connaissances sur l'Assurance Maladie des internes de médecine générale de Poitiers ; et d'évaluer ensuite une formation optionnelle qui leur a été proposé pour approfondir les notions fondamentales sur le sujet.

    Méthode : Etude observationnelle descriptive qualitative réalisée à partir de deux questionnaires distribués auprès de l'ensemble des étudiants présent au séminaire « le Médecin généraliste et l'Assurance Maladie » soit 42 étudiants inscrits en DES de Médecine générale de Poitiers. Le premier questionnaire a été distribué à l'ensemble des participants le jour du séminaire. Il recueillait le niveau d'étude, la réalisation d'un stage en médecine générale dit « niveau 1 et 2 », la participation à des formations antérieures sur le sujet, leur sentiment d'aisance quant à diverses notions en lien avec l'assurance maladie et à la rédaction de différents certificats, diverses réponses à des questions sur le métier de médecin du travail et de médecin conseil, et pour finir leurs attentes concernant ce séminaire. Le second questionnaire été réalisé en vue d'évaluer les connaissances acquises et la satisfaction des étudiants après le séminaire.

    Résultats : Les étudiants sont de façon générale assez peu à l'aise avec les notions de complémentaire santé solidaire (CSS), d'accident causé par un tiers/ de la vie commune, d'incapacité, d'Aide Médicale d'Etat et d'invalidité, les protocoles de soins, les certificats Aide Personnalisée pour l'Autonomie (APA), les demande d'accord préalable pour la prescription médicale de transport et les certificats MDPH. Ils sont plus à l'aise avec les notions d'arrêt de travail, d'Affection longue durée (ALD), de tiers payant, Amelipro, la prescription de transports, les arrêts de travails, les accidents de travail et les feuilles de soins. Les étudiants estiment que le séminaire leur a apporté des informations suffisantes sur certains points et trop peu sur d'autres. Ils souhaitent également que d'autre sujets soient traités comme le rôle et contact avec le médecin conseil, ou encore certains certificats comme l'APA ou MDPH.

    Conclusion : Cette étude révèle un manque important dans les connaissances sur l'Assurance Maladie des internes de médecine générale de Poitiers. Un petit nombre de notions juridiques et administratives sont en partie maitrisé, mais la grosse majorité ne l'est que trop peu. La formation optionnelle « le médecin généraliste et l'assurance maladie » proposée a été appréciée de façon globale par les étudiants, et leur a permis d'éclairer de nombreux points tout en permettant une interaction avec des médecins de l'Assurance Maladie. Les étudiants souhaiteraient que ce genre de formation soit encrée dans le cursus obligatoire de médecine générale avec un nombre de séminaire accru. Il serait intéressant, d'évaluer la connaissance et la formation des internes sur ces mêmes notions mais en fonction de leur année d'études, afin de voir si cette formation leur permet de progresser au fur et à mesure du cursus.

  • Évaluation des besoins et attentes de la population consultante au CeGIDD en 2022 à la Vie de la Santé    - Hrbacek Mariana  -  02 février 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cadre novateur du CeGIDD du CHU de Poitiers au sein de la Vie la Santé en fait un lieu privilégié d'accueil des consultants, dont les attentes évoluent avec les déterminants de la santé sexuelle. Afin de répondre au mieux aux missions de la Stratégie Nationale de Santé Sexuelle 2017-2030 et d'adapter nos pratiques professionnelles, nous avons souhaité établir le besoin de la population actuelle en matière de consultation au CeGIDD et repérer les facteurs qui la conduisent à s'y orienter.

    Matériels et Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive transversale en analysant des questionnaires anonymes remplis sur la base du volontariat par les consultants du CeGIDD entre le 01 février 2022 et le 10 août 2022.

    Résultats : Au total 110 usagers ont été inclus dans l'étude, dont 65 femmes, 43 hommes et 2 individus non genrés. Le public consultant était représenté à plus de 70% par des jeunes âgés de 18 à 25 ans, dont 78% d'étudiants. 11,8% des usagers avaient un critère de précarité de soin. Les motifs de consultation les plus répandus étaient le dépistage ou traitement d'une IST (66,36%) et l'accident de préservatif (21,82%). 51,61% des primo-consultants avaient déjà rencontré des difficultés à aborder une problématique sexuelle avec un professionnel de santé. Les trois premières raisons motivant les usagers à consulter au CeGIDD plutôt que chez leur médecin traitant étaient l'habitude des professionnels à aborder la sexualité (24,62%), l'anonymat (20,36%) et la gratuité (19,15%).

    Conclusion : Le profil des consultants correspondait à la population cible attendue au CeGIDD par l'ARS. Les usagers étaient pour la grande majorité satisfaits de leur parcours au sein de la Vie la Santé. Leurs attentes relevaient surtout du dépistage des IST associé à une prise en charge psychologique et sexologique. Les mesures de prévention ciblant cette population ainsi que les liens de coopération avec la médecine générale pourraient être renforcés.

  • Caractéristiques des patients de plus de 95 ans admis au service d'accueil des urgences du CH de Béthune. Etude d'impact entre 2017 et 2021    - Weppe Maxime  -  17 janvier 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le vieillissement de la population est un enjeu majeur de santé publique. Les patients âgés et très âgés sont une patientèle fragile et particulière des services d'urgence, rencontrée très fréquemment. La démarche « Amélioration des soins d'urgences en EHPAD » (ASSURE) a été développée afin de réduire le recours aux Urgences en termes de passages évitables pour les résidents d'EHPAD.

    Méthode : Etude monocentrique rétrospective observationnelle non interventionnelle sur le centre hospitalier de Béthune du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021. 280 patients âgés de 95 ans ou plus se présentant aux urgences étaient inclus. Les données démographiques, le mode de vie et les caractéristiques médicales des patients, les données sur la fréquentation et la prise en charge aux urgences ainsi que sur l'orientation et l'hospitalisation après le passage aux urgences ont été relevées. Ces données ont été comparées à celles d'une précédente étude sur le même hôpital du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2017.

    Résultats : Notre étude a observé une prédominance accrue des femmes en 2021 vs 2017 et une diminution du nombre d'admissions de patients provenant d'EHPAD (51vs40) %. La majorité des patients était adressée par une IDE ou auxiliaire de vie (47vs44) %, ce chiffre atteignant 56% la nuit. L'étude ne montrait pas de différence significative concernant les antécédents principaux des patients mais montrait une augmentation de la polymédication (53,7vs64,6) %. Le motif d'admission le plus fréquent reste la chute (31,5vs37,1) %, et le service d'hospitalisation au décours des urgences, le court séjour gériatrique (>40%). Si la durée d'hospitalisation est similaire (8jvs8,5j), le taux de décès en hospitalisation augmente (12,8vs21,5) % en 2017vs2021.

    Conclusion : Cette diminution du pourcentage d'admissions de patients provenant d'EHPAD permet d'envisager une étude prospective pour évaluer l'impact du projet ASSURE dans cette diminution. Une étude prospective s'intéressant spécifiquement à ces patients chuteurs pourrait être nécessaire devant le nombre important de chutes.

  • Efficacité clinique du vaccin contre le papillomavirus chez les garçons : une revue de la littérature    - Claverie Justine  -  12 janvier 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La vaccination contre le papillomavirus est recommandée et prise en charge en France chez les garçons depuis janvier 2021. Afin d'en déterminer l'efficacité clinique dans cette population, une revue de littérature a été réalisée.

    Méthodologie : Selon les lignes directrices PRISMA, une recherche d'articles a été faite à partir des bases de données Medline, Embase et Cochrane, jusqu'au 1er septembre 2022. Elle a été complétée par une recherche manuelle dans la littérature grise. Ont été inclus les essais cliniques ainsi que les études observationnelles incluant des sujets de sexe masculin. Les données ont été analysées qualitativement, avec une analyse en sous-groupe de la population des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH).

    Résultats : Neuf articles ont été inclus dans la revue de la littérature, dont 4 essais cliniques randomisés, 4 études transversales et 1 étude de cohorte. La vaccination a prouvé une efficacité majeure sur les lésions génitales externes (EGL) dont les verrues anogénitales, et semble être efficace sur les cancers oropharyngés. Elle a démontré son efficacité sur les néoplasies intraépithéliales anales (AIN) chez les HSH. L'efficacité vaccinale a également été prouvée sur l'infection asymptomatique au niveau génital, anal et oral. Dans les analyses en sous-groupes de la population des HSH, les résultats étaient comparables à ceux chez les HSF. L'efficacité vaccinale n'a en revanche pas été démontrée sur les cancers péniens ni sur la mortalité.

    Discussion : Cette revue de la littérature, permet aux prescripteurs du vaccin contre le papillomavirus de connaître son efficacité clinique chez les garçons. Des preuves de l'efficacité vaccinale sur les lésions péniennes, sur les AIN de grade 3, sur les cancers anaux et sur la mortalité sont toujours à fournir, ainsi que des données de bonne qualité méthodologique sur les cancers oropharyngés. Les résultats présentés sont à interpréter dans la population générale avec précautions en raison des critères d'exclusion appliqués dans les protocoles des études.

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