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Médecine. médecine du travail

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24 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 21 à 24
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  • Exposition à la polyvalence ponctuelle et stress au travail des salariés de la grande distribution : étude transversale en Poitou-Charentes    - Colleville Christelle  -  05 mai 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectif : La polyvalence au travail est ici définie comme une demande ponctuelle faite aux salariés pour pallier aux variations d'activités et à l'absentéisme. L'objectif principal est d'évaluer l'influence de la polyvalence ponctuelle sur le ressenti de stress au travail selon le modèle de SIEGRIST. Les objectifs secondaires sont d'évaluer l'influence des différents formes de polyvalence ponctuelle, de la formation et du choix de celle-ci sur le ressenti de stress au travail.

    Matériel et Méthodes : Une étude épidémiologique descriptive transversale a été menée auprès des salariés de la grande distribution de la région Poitou-Charentes, à l'aide d'auto-questionnaires collectés par des médecins du travail volontaires de la région. Il a été évalué la répartition de la polyvalence ponctuelle entre les deux groupes étudiés, avec et sans stress ; le stress étant définit par un ratio (score effort/score récompense) strictement supérieur à 1. Puis il a été recherché une différence de distribution entre les deux groupes étudiés concernant les différentes formes de polyvalences ponctuelles et ses modalités d'application.

    Résultats : 536 questionnaires ont été inclus du 1er janvier au 31 décembre 2016. 41.79% étaient soumis à la polyvalence ponctuelle et 9.14% ressentaient un stress au travail. L'exposition à la polyvalence ponctuelle semblait associée au ressenti de stress (p=0.0096) bien qu'il y ait une perte de significativité après analyse multi variée (OR= 1.674 ; IC [0.864-3.243] ; p=0.1271). Le glissement de tâches semblait plus associé au ressenti de stress au travail que le changement de poste. Une formation insuffisante et l'absence de choix étaient associée de façon significative au stress (respectivement OR = 18.311 ; IC [1.810-185.302] ; p= 0.0171 et OR = 2.334 ; IC [0.503-10.838] ; p= 0.0601).

    Conclusion : Plus que la polyvalence ponctuelle elle-même, les modalités d'application de celle-ci semblent conditionner l'impact en termes de ressenti de stress au travail.

  • Autoanticorps anti-PM-SCL : étude rétrospective d'une série monocentrique de 78 patients et relation avec l'exposition professionnelle    - Certain Nadine  -  04 janvier 2017  - Thèse d'exercice

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    Propos : L'objectif de notre étude était de mieux caractériser les patients porteurs d'auto-anticorps anti-PM-SCL et préciser la valeur prédictive des auto-anticorps sur la gravité et l'évolutivité des pathologies. Il s'agissait également, de déterminer si une exposition professionnelle pouvait être évoquée dans les myosites.

    Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive et monocentrique menée au CHU de POITIERS sur les patients présentant une détection positive des autoanticorps anti PM-SCL de 2011 à 2016. Nous avons relevé et analysé les diagnostics, les données cliniques, biologiques et paracliniques des patients, ainsi que les expositions professionnelles.

    Résultats : L'âge moyen des patients de notre série était de 57 ans pour les hommes et 54 ans pour les femmes. Un antécédent de maladies auto-immunes était retrouvé dans 30 % des cas. On retrouvait une atteinte cutanée dans 50 % des cas, une atteinte articulaire dans 47 % des patients et musculaire chez 32 % des patients. Un syndrome de Raynaud était présent chez 37 % des patients. Un traitement spécifique était nécessaire dans 33 % des cas. On relevait une évolution favorable de 42 % des patients. Une exposition professionnelle à la silice ou aux solvants était retrouvée chez 17 patients sur les 63 interrogés. Les patients atteints de myopathie inflammatoire associée aux anticorps anti PM-SCL, présentaient, 54 % atteintes pulmonaires, 86 % d'atteintes cutanées, 82 % d'atteintes musculaires et 68 % d'atteintes articulaires. Un syndrome de Raynaud était retrouvé dans 59 % des cas. Une exposition professionnelle aux solvants ou à la silice était présente chez 36 % des patients. Les sclérodermies associées aux anticorps anti PM-SCL, étaient marquées par une évolution favorable et un syndrome de Raynaud dans 100 % des cas.

    Conclusion : Les myosites associées aux anticorps anti PM-SCL sont des pathologies potentiellement graves, à surveiller étroitement, notamment l'évolution pulmonaire. Les sclérodermies associées aux autoanticorps anti PM-SCL, sont de bon pronostic. Une exposition professionnelle ou environnementale est à rechercher devant une myosite.

  • La mise en place d'aides au sevrage tabagique en entreprise est-elle efficace ? : exemple du CHU de Poitiers    - Lapeyronnie Vincent  -  01 juillet 2016  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Savoir si la mise en place d'aides au sevrage tabagique dans une entreprise était efficace et déterminer s'il existait des facteurs prédictifs d'une réussite du sevrage à long terme.

    Patients et méthode : La population étudiée était composée de 200 salariés ou anciens salariés du CHU de Poitiers s'étant présentés à la consultation d'aide au sevrage tabagique dédiée aux employés de cet hôpital de mai 2005 à novembre 2013. Les aides proposées par cet hôpital et analysées étaient : la gratuité des traitements et des consultations, la possibilité d'aller aux consultations pendant le temps de travail, la proximité des consultations et la prise en charge possible par une psychologue et/ou une diététicienne.

    Résultats : Trois grandes variables ont été analysées : celle liée aux agents, celle liée à la prise en charge et celle concernant les aides mises en place. La population était majoritairement féminine (78,5%) et composée de personnel médical et paramédical (72%). Plus le nombre de tentatives d'arrêts antérieures et de consultations augmentaient, plus le taux de sevrage était important. De même, un arrêt dans les suites immédiates des consultations favorisait significativement un sevrage. Le taux d'arrêt suite aux consultations était de 69% à mois et de 56% à un an. Concernant les aides mises en place, 47,5% des agents n'auraient pas acheté leur traitement s'ils n'avaient pas été délivrés gratuitement, 86,5% trouvaient que la gratuité des traitements et des consultations avaient été une aide pour leur sevrage et 73% n'auraient pas cherché de tabacologue en dehors du CHU de Poitiers. Le taux de sevrage suite aux consultations avec une psychologue et/ou une diététicienne était de 78% à 6 mois et de 72% à un an.

    Conclusion : Les résultats de la réussite du sevrage tabagique au sein de cette entreprise s'investissant dans la prévention du tabagisme étaient nettement supérieurs à ceux retrouvés en population générale (56% vs. 40%). Les aides semblant les plus efficaces étaient la proximité des consultations et la possibilité de consulter une psychologue et/ou une diététicienne. Les aides au sevrage tabagique mises en place au CHU de Poitiers permettaient d'obtenir des taux d'abstinence tabagique importants et s'avéraient donc efficaces.

  • Caractérisation de l'exposition à des pesticides d'agriculteurs présentant une maladie de Parkinson : série de cas de patients vus en consultation de pathologies professionnelles et environnementales du CHU de Poitiers    - Glomot Krystina  -  05 mai 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'emploi de pesticides dans l'agriculture est devenu quasi incontournable au cours de ces dernières décennies. Aujourd'hui, la question des effets des pesticides sur la santé se pose et particulièrement chez les agriculteurs qui y sont exposés professionnellement, parfois massivement, tout au long de leur carrière. Il existe un lien entre maladie de Parkinson et exposition professionnelle aux pesticides, mais il est très difficile de retrouver une association spécifique avec des produits en particulier.

    Objectif : Le but de ce travail était de caractériser l'exposition professionnelle aux pesticides des exploitants agricoles présentant une maladie de Parkinson et savoir notamment à quels produits et en quelles quantités ils ont été exposés. Méthode : Nous avons analysé les pesticides utilisés par les agriculteurs qui présentaient une maladie de Parkinson et qui avaient été vus en Consultation de Pathologies Professionnelles et Environnementale du CHU de Poitiers entre décembre 2009 et décembre 2013. Les pesticides utilisés étaient renseignés par les patients eux-mêmes, uniquement à partir des achats réalisés.

    Résultats : L'âge moyen des six patients de l'étude étaient de 56,17 ± 15,24 ans. Aucun n'avait d'antécédents familiaux de maladie neurologique ni de maladie de Parkinson. Le délai moyen entre le début de l'exposition professionnelle et l'apparition des premiers symptômes était de 29,17 ± 9,06 ans. Concernant la répartition des achats de pesticides par activité biologique, nous avons retrouvés 38,89 % de fongicides; 56,51 % d'herbicides et 4,59 % d'insecticides. C'est la famille des aryloxyacides qui a été la plus achetée avec en moyenne 13,51 kg de matières actives par an et par patient dont 3,38 kg de 2,4 D. En deuxième position en tonnage moyen par patient et par an, il y avait des dithiocarbamates avec 12,36 kg puis les organochlorés avec 5,69 kg dont le Lindane avec 2,88 kg.

    Discussion : Il semble que la maladie de Parkinson surviendrait plus précocement chez les agriculteurs exposés aux pesticides que dans la population générale, bien que le faible nombre de patients ne permettent pas de généraliser. En dépit du biais inhérent au recensement des pesticides utilisés, le 2,4 D et le Lindane pourraient être considérés comme matières actives d'intérêt en lien avec la maladie de Parkinson, tout comme l'effet synergique des pesticides entre eux. Ces résultats restent néanmoins à confirmer.

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