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Maïeutique

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115 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 21 à 30
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  • Prise en charge de la douleur périnéale dans le post-partum. Évaluation dans le post-partum immédiat au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers    - Perin Emma  -  16 juin 2022

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    Introduction : Les douleurs périnéales postnatales non soulagées sont des facteurs de risque sur les plans physique et psychologique dans le post-partum immédiat et à long-terme. Ce travail visait à déterminer la prise en charge de ces douleurs dans le post-partum immédiat et d’évaluer leurs conséquences au CHU de Poitiers.

    Méthode : C’était une étude de cohorte, réalisée par l’intermédiaire d’un questionnaire remis aux femmes lors de leur séjour à la maternité, 120 femmes y ont répondu.

    Résultats : Dans notre étude, 12,5% des femmes présentaient un antécédent de dépression, 2,5% présentaient des douleurs périnéales avant leur grossesse et 25,8% pendant leur grossesse. 71,7% des femmes de notre étude étaient concernées par la réfection d’une lésion périnéale et la douleur moyenne ressentie était de 3,2/10.

    43,3% des femmes présentaient des douleurs lors de leur arrivée en chambre et présentaient en moyenne une EN à 3/10 pendant leur séjour après la proposition d’antalgiques. Les moyens antalgiques les plus utilisées étaient le paracétamol (90,8%), le Spasfon® (43,3%) et la glace (44,2%).

    Pour 13,3% des femmes, ces douleurs ont eu un impact sur les soins qu’elles pouvaient apporter à leur enfant. A la sortie de la maternité, les femmes présentaient une EN moyenne à 1,5/10.

    Conclusion : Cette étude nous a montré que la prise en charge des douleurs périnéales au CHU de Poitiers était globalement satisfaisante. Cette étude sera complétée par le mémoire d’une autre étudiante sage-femme par le recueil de données dans les dossiers obstétricaux de ces femmes.

  • Sexualité et grossesse. Évaluation de la fonction sexuelle pendant la grossesse et ses déterminants, enquête sur les réseaux sociaux    - Praszezynki Louisa  -  16 juin 2022

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    Introduction – La santé sexuelle fait partie intégrante de la santé de chacun avec des effets protecteurs sur certaines pathologiques de la grossesse et du post-partum. Pourtant, les études sur ce sujet restent rares dans la littérature. Nos objectifs sont de décrire la prévalence de la dysfonction sexuelle chez la femme enceinte, d’évaluer les facteurs associés à la dysfonction sexuelle, à la diminution de la satisfaction sexuelle et aux mauvaises connaissances sur ce sujet.

    Méthodologie – Cette étude a été menée sur les réseaux sociaux, par le biais d’un questionnaire anonyme à destination des femmes enceintes francophones. Le questionnaire a permis de collecter les principales caractéristiques des sujets, des informations sur le déroulement de la grossesse et les connaissances sur ce thème. La fonction sexuelle a été évaluée via le Female Sexual Function Index (FSFI). Une analyse multivariée par régression logistique a permis de rechercher les facteurs associés à la dysfonction sexuelle, à la diminution de la satisfaction sexuelle et aux faibles connaissances sur le sujet.

    Résultats – La prévalence de la dysfonction sexuelle représentait 51,9% (n = 110) de notre échantillon, avec une diminution du désir sexuel pour plus de 70%. Plus d’une femme sur trois ont rapporté une satisfaction de leur vie sexuelle diminuée pendant leur grossesse. L’âge inférieur à 25 ans et l’hospitalisation pendant la grossesse étaient associés à une plus forte proportion de dysfonctions sexuelles. Le sujet de la sexualité pendant la grossesse a été abordé par seulement 32% des femmes.

    Conclusion – Les femmes jeunes et les femmes hospitalisées en service de grossesses pathologiques sont les plus touchées par la dysfonction sexuelle. Le sujet est peu abordé auprès des femmes enceintes. Il est nécessaire de mieux conseiller ces femmes enceintes et ces couples afin qu’elles préservent leur qualité de vie sexuelle.

  • La place de père dans un contexte d’allaitement maternel. Etude observationnelle, descriptive, quantitative et transversale auprès de 46 pères    - Lepretre Clemence  -  15 juin 2022

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    Introduction : La place de père a beaucoup évolué au fur et à mesure des époques, actuellement nous sommes face à des pères de plus en plus impliqués et l’allaitement maternel peut être perçu comme un frein à l’établissement de la relation père enfant. C’est pourquoi, nous avons voulu étudier les facteurs qui permettaient au père d’un bébé allaité de trouver sa place et de savoir si l’allaitement en était un frein.

    Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle, descriptive, quantitative et transversale réalisée via un questionnaire en ligne. Ce questionnaire destiné aux primi-pères était en deux temps. Un premier durant la grossesse puis un second un mois après la naissance de leur enfant. L’objectif était d’étudier l’implication dans la grossesse, dans l’allaitement, leurs potentielles craintes et leur investissement auprès de leur enfant afin de voir ce qui influençait la mise en place de la relation père-enfant. L’échantillon était composé de 46 pères.

    Résultats : Les pères ayant répondu à l’étude avaient tous trouvé leur place de père à la fin du premier mois. Il s’agissait de pères très investis durant la grossesse : lors des échographies (80.43%), des cours de préparation à la naissance et à la parentalité (69.57%) ou aux consultations (93.48%). Ils étaient impliqués dans le choix de l’allaitement dans 86.95% des cas et informés dessus à 69.57%. Ils avaient été présents et impliqués durant le premier mois, 69.57% des pères avaient pris leur congé paternité. Seulement 13.04% avaient des craintes en anténatal vis-à-vis de l’allaitement. In fine, aucun des pères ayant un bébé allaité exclusivement au sein, ne souhaitait donner de biberon car ils avaient trouvé leur place autrement que via l’alimentation.

    Conclusion : Cette étude a montré que l’implication du père dans la grossesse et dans l’allaitement lui permet d’aborder avec peu de craintes le fait de devenir père et pour cela l’information, l’investissement et la préparation à la naissance en anténatal semblent essentielles. Le fait d’être présent et impliqué dans l’allaitement, les aide à trouver leur place durant le premier mois et à mettre en place une relation père-enfant de qualité et une triade père-mère-enfant équilibrée.

    Il aurait pu être intéressant de mener cette même étude en comparant les réponses des parents qui se tournaient vers un allaitement artificiel et ceux qui se tournaient vers un allaitement maternel.

  • Le frein de langue restrictif. Etat des lieux sur les connaissances et les prises en charge des sages-femmes de la Nouvelle-Aquitaine    - Martin Celia  -  15 juin 2022

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    Introduction : L’ankyloglossie est une anomalie congénitale pouvant entrainer des conséquences sur le développement global du nouveau-né et sur la mise en place d’un allaitement. En l’absence de recommandations nationales ou de consensus de la part des sociétés savantes sur la prise en charge de l’ankyloglossie, nous nous sommes interrogés sur le niveau de connaissances des sages-femmes de la Nouvelle-Aquitaine à ce sujet et sur les pratiques qu’elles réalisaient.

    Matériel et méthode : Pour mener ce mémoire, nous avons réalisé une étude observationnelle transversale. Nous avons interrogé 218 sages-femmes de la Nouvelle-Aquitaine via un auto-questionnaire anonyme.

    Résultats : Le niveau de connaissance des sages-femmes s’est révélé être moyen avec une moyenne de 10,9 sur 20. Les sages-femmes exerçant en milieu libéral et territoriales avaient de meilleures connaissances, dépistaient et orientaient significativement plus que les sages-femmes hospitalières. Les prises en charge étaient diverses allant de l’orientation vers un professionnel à la réalisation de la frénotomie qui n’est pas inscrite dans le référentiel des compétences de la sage-femme. Concernant la formation, la majorité des sages-femmes n’ont pas été formées spécifiquement à cette thématique.

    Conclusion : Une formation des sages-femmes sur les conséquences de l’ankyloglossie et sur son diagnostic permettrait une harmonisation des prises en charge afin de prévenir l’impact d’un frein de langue restrictif sur le développement du nourrisson et de favoriser la mise en place de l’allaitement. Des recommandations nationales ou un protocole inter-réseaux seraient nécessaire afin d’encadrer les pratiques professionnelles.

  • Le vécu des sages-femmes lors de la prise en charge de patientes exerçant une profession médicale    - Charrier Tiffany  -  29 mars 2022

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    Introduction : Diverses études ont été réalisées concernant le vécu du soignant « soigné » mais peu d’entre elles abordent l’effet miroir de cette situation ; c’est-à-dire le vécu du soignant prenant en charge un autre soignant. Nous nous sommes donc intéressés au vécu des sages-femmes lorsqu’elles ont pris en charge une patiente exerçant une profession médicale.

    Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès de 12 sages-femmes du public, du privé et en libéral. Les entretiens réalisés leur ont permis d’exprimer leur vécu et leur ressenti vis-à-vis de ce type de prise en charge et de la relation soigné-soignant. Ils leur ont aussi permis d’aborder l’impact que pouvait avoir la profession des patientes sur ceux-là.

    Résultats : Les prises en charge dépendaient de la facilité des patientes à se détacher de leur statut professionnel. Mêmes si les sages-femmes ont été majoritairement à l’aise, professionnelle et exigeante comme d’habitude, les suivis semblaient être plus compliqués. L’objectivité, l’empathie, la neutralité, le stress et les pratiques habituelles ont été modifiés en fonction de la spécialité de la profession. Ces accompagnements se sont révélés enrichissants et valorisants pour les sages-femmes. Elles ont associé les aspects technique et relationnel pour élaborer une relation de confiance. Ainsi, toutes les sages-femmes ont été satisfaites de leur prise en charge.

    Conclusion : Le vécu de chaque prise en charge a varié d’une sage-femme à une autre mais à l’unanimité, elles ont travaillé avec le stress d’accomplir au mieux leur mission. La salle de naissances s’avère être le secteur où les prises en charge ont été le plus difficile. Une étude quantitative pourrait être intéressante pour approfondir ce constat avec un panel de réponses plus important.

  • Le vécu des sages-femmes lors de la prise en charge de patientes exerçant une profession médicale    - Charrier Tiffany  -  29 mars 2022

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    Introduction : Diverses études ont été réalisées concernant le vécu du soignant « soigné » mais peu d’entre elles abordent l’effet miroir de cette situation ; c’est-à-dire le vécu du soignant prenant en charge un autre soignant. Nous nous sommes donc intéressés au vécu des sages-femmes lorsqu’elles ont pris en charge une patiente exerçant une profession médicale.

    Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès de 12 sages-femmes du public, du privé et en libéral. Les entretiens réalisés leur ont permis d’exprimer leur vécu et leur ressenti vis-à-vis de ce type de prise en charge et de la relation soigné-soignant. Ils leur ont aussi permis d’aborder l’impact que pouvait avoir la profession des patientes sur ceux-là.

    Résultats : Les prises en charge dépendaient de la facilité des patientes à se détacher de leur statut professionnel. Mêmes si les sages-femmes ont été majoritairement à l’aise, professionnelle et exigeante comme d’habitude, les suivis semblaient être plus compliqués. L’objectivité, l’empathie, la neutralité, le stress et les pratiques habituelles ont été modifiés en fonction de la spécialité de la profession. Ces accompagnements se sont révélés enrichissants et valorisants pour les sages-femmes. Elles ont associé les aspects technique et relationnel pour élaborer une relation de confiance. Ainsi, toutes les sages-femmes ont été satisfaites de leur prise en charge.

    Conclusion : Le vécu de chaque prise en charge a varié d’une sage-femme à une autre mais à l’unanimité, elles ont travaillé avec le stress d’accomplir au mieux leur mission. La salle de naissances s’avère être le secteur où les prises en charge ont été le plus difficile. Une étude quantitative pourrait être intéressante pour approfondir ce constat avec un panel de réponses plus important.

  • Macrosomie foetale au CHU de Poitiers : évaluation de l’intérêt clinique d’un protocole de dépistage sur la morbi-mortalité périnatale    - Juvenal Clarisse  -  29 mars 2022

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    Introduction

    La macrosomie foetale est une situation reconnue pour augmenter la morbi-mortalité périnatale. Dans cette conjoncture, un protocole de dépistage de la macrosomie foetale et de sa prise en charge a été mis en place au CHU de Poitiers.

    Matériels et méthodes

    L’objectif principal de ce travail était d’évaluer l’impact clinique de ce protocole sur la morbimortalité maternelle et néonatale. Il s’agissait d’une étude comparative descriptive rétrospective monocentrique menée au CHU de Poitiers incluant les femmes ayant accouché entre 37 et 42 SA d’un enfant macrosome entre 2015 et 2016 (soit avant le protocole), ainsi qu’entre 2018 et 2019 (soit après le protocole). Les morbidités maternelles et néonatales ont été analysées. L’objectif secondaire était de décrire le retour des professionnels de santé, exerçant en salle de naissance, sur la prise en charge des suspicions de macrosomie.

    Résultats

    Au total, 170 patientes ont été incluses avant la mise en place du protocole et 140 après cette mise en place. Le taux de déclenchements artificiels du travail pour suspicion de macrosomie était plus important dans la population post protocole. Pour autant, le taux de césarienne programmée pour cette même indication était similaire entre les deux populations. Nous ne retrouvions pas de différence significative concernant la morbi-mortalité maternelle et néonatale. D’après les professionnels de santé, la mise en place du protocole n’a pas amélioré la prise en charge des suspicions de macrosomie en salle de naissance.

    Conclusion

    Le protocole de dépistage et de prise en charge des suspicions de macrosomie foetale ne semble pas avoir améliorer la morbi-mortalité périnatale. Toutefois, il a permis une homogénéisation des pratiques ainsi qu’une vigilance optimisée.

  • Femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes : santé sexuelle et suivi gynécologique    - Guillou-verron Blandine  -  17 décembre 2021

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    Introduction : Les femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes (FSF) présentent des facteurs de risque d’infections sexuellement transmissibles. Ce travail vise à délimiter les connaissances des FSF sur leur santé sexuelle et leur vécu du suivi gynécologique.

    Méthode : Cette étude était observationnelle, descriptive, quantitative et transversale, réalisée par questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux, auprès de 345 FSF cisgenres.

    Résultats : Dans notre étude, près d’une FSF sur 4 n’avait pas conscience du risque d’IST lors d’un rapport sexuel avec une autre femme. Les FSF interrogées ne savaient pas en détail à quelles IST elles s’exposent : seules 11,5% d’entre elles ont su citer l’ensemble de ces IST. Si 71,7% des FSF disaient connaître un ou plusieurs moyens de prévention des IST, plus de 80% d’entre elles n’en avaient jamais utilisé.

    A propos du suivi gynécologique, 42% de notre population avait un suivi annuel, et près de 78% des FSF connaissaient l’existence du frottis cervical. Plus de 86% des FSF se disaient satisfaites de leur suivi.

    Concernant leur relation avec les professionnel·le·s de santé, plus d’une FSF sur 3 avait déjà échangé avec l’un·e d’entre eux·elles au sujet de son orientation sexuelle. En moyenne, elles notaient à 5 sur 10 leur confiance aux professionnel·le·s de santé. En parallèle, près d’une femme sur 2 estimait avoir déjà été victime de discrimination au sein du système de santé en raison de son orientation sexuelle.

    Seules 7,1% des FSF de notre étude disaient avoir déjà vu au cours de leur vie au moins une campagne de santé publique ayant pour cible la sexualité entre femmes.

    Conclusion : Les FSF manquent d’informations en ce qui concerne leur santé sexuelle, ce qui ne leur permet que trop peu d’adopter une attitude préventive au cours de leurs rapports sexuels avec d’autres femmes. Ainsi, cette étude souligne l’importance de la formation des professionnel·le·s de santé en gynécologie pour un meilleur accompagnement de cette population.

  • Violences faites aux femmes : état des lieux des ressources de référence dans la prise en charged’une femme victime de violences conjugales.    - Gilardeau Camille  -  24 septembre 2021

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    Introduction : Les sages-femmes dépistent de plus en plus les violences conjugales de manière systématique. Cependant, celles-ci restent encore peu évoquées dans leur pratique à cause de nombreux freins, notamment la méconnaissance sur l’orientation des victimes. Prendre en charge une victime de violences conjugales nécessite une vision pluridisciplinaire. La difficulté se pose sur l’identification des partenaires principaux : Vers quelles structures les sages-femmes peuvent-elles orienter une femme victime de violences conjugales ? Cette étude s’est intéressée à un Réseau de Violences Conjugales, groupe ressource en direction des professionnels, travaillant sur la prise en charge de ces victimes sur différents niveaux : judiciaire, médical, social.

    Matériel et Méthodes : Une étude qualitative a été menée afin de dresser un état des lieux des ressources de référence existantes localement à travers les professionnels appartenant au Réseau de Violences Conjugales. Pour comprendre le fonctionnement du réseau et la prise en charge de ces victimes, ces professionnels ont été interrogés par l’intermédiaire d’entretiens semi-directifs suivant un guide d’entretien.

    Résultats : L’état des lieux des ressources de référence appartenant au réseau de violences conjugales a permis de connaître et comprendre ce réseau. Il a pour finalité d’améliorer et d’optimiser la qualité de la prise en charge des personnes victimes de violences conjugales, en facilitant la communication et l’intervention des professionnels du social, de la santé, de la justice. La qualité partenariale, retrouvée au sein du réseau, permet aux professionnels de trouver directement des correspondants adéquats, investis et soucieux dans la prise en charge des violences conjugales.

    Conclusion : A travers cette étude et dans le but de palier la carence sur l’orientation faite par les sages-femmes, celles-ci peuvent prendre connaissance de l’identification des partenaires principaux et du fonctionnement des structures de référence du Réseau de Violences Conjugales.

  • Les freins et les facteurs favorisant le suivi gynécologique chez les femmes âgées de 15-24 ans. Enquête sur les réseaux sociaux auprès de 184 femmes    - Billy Adeline  -  24 septembre 2021

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    Introduction : La population des 15-24 ans fait partie des moins bien suivie en gynécologie de prévention, pourtant ce dernier représente un véritable enjeu de santé publique. L’objectif de l’étude était d’apprécier les freins ou les motivations des jeunes femmes pour le suivi gynécologique.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive et transversale. Le questionnaire était anonyme et sa diffusion s’est faite au moyen des principaux réseaux sociaux. L’étude s’est déroulée du mois d’Avril 2020 à Janvier 2021. Elle interrogeait des femmes âgées de 15 à 24 ans ayant ou non un suivi gynécologique. 184 personnes ont pu être inclues dans l’étude.

    Résultats : Dans notre étude, un quart des femmes (25,5% n=47) n’avaient jamais réalisé de consultation gynécologique. Trois quarts des femmes (74,5% n=137) étaient consultantes et le suivi gynécologique était régulier pour 71,6 % (n= 98) d’entre elles. L’âge, le fait d’être active et en couple étaient significativement influents dans le suivi gynécologique des femmes. Les consultantes cherchaient à être en meilleure santé (75,2% n=103) et informées sur le plan gynécologique (55,5% n=76). Tandis que les femmes n’ayant jamais consultées jugeaient être en bonne santé (61,7% n=29) et donc trouvaient un manque d’intérêt pour le suivi gynécologique (29,8% n=14). Les consultantes choisissaient préférentiellement des professionnels de santé sexe féminin, sages-femmes ou gynécologues libérales et à proximité de leur domicile. Les recommandations de l’entourage (54,0% n=74) et la relation de confiance (40,1% n=55) représentaient les principales motivations dans le choix du praticien. La gêne et la pudeur (48,9% n=23) ainsi que la peur de l’examen et de la douleur (34,0% n=16) posaient obstacle aux femmes n’ayant pas consultées. L’ensemble des professionnels de santé pouvant pratiquer le suivi gynécologique restait encore peu connu. Les femmes étaient également très peu informées (5,4% n=10) concernant les modalités d’une consultation gynécologique, notamment sur le FCU et la vaccination.

    Conclusion : Les réticences des femmes étaient principalement expliquées par un manque d’information sur la consultation gynécologique et son caractère préventif. Il serait intéressant de connaître comment est transmise l’éducation à la santé sexuelle auprès des jeunes et comment celle-ci pourrait être améliorer.

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