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Mallet Damien

Les travaux encadrés par "Mallet Damien"

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6 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 6
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  • Le diagnostic rétrospectif de syndrome d'Asperger dans les cas d'Albert Einstein et de Glenn Gould    - Lieber Guillaume  -  10 janvier 2014  - Thèse d'exercice

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    Depuis la redécouverte du syndrome d'Asperger par Lorna Wing en 1981, cette entité clinique s'est largement diffusée. En à peine plus d'une dizaine d'années, le syndrome est intégré dans les classifications internationales, il se diffuse également largement dans la culture populaire puisque, dans les dix dernières années, on recense une trentaine de fictions présentant un personnage atteint d'un syndrome d'Asperger (Pourre et al. 2012) ; conjointement à cette évolution, un diagnostic rétrospectif d'un syndrome d'Asperger est proposé pour plusieurs célébrités. Notre objectif est d'analyser le discours tenu sur le syndrome d'Asperger dans le cas particulier du diagnostic rétrospectif pour Albert Einstein et Glenn Gould. Nous avons limité notre étude à trois auteurs (James 2006; Fitzgerald et O’Brien 2007; Ledgin 2008) qui ont spécifiquement écrit sur le diagnostic rétrospectif de syndrome d'Asperger. Après avoir exposé les arguments de ces auteurs, nous les discutons en critiquant le peu de spécificité des faits biographiques sélectionnés ainsi que la méthodologie utilisée. Nous critiquons l'utilisation d'une multiplicité de critères diagnostiques sans qu'ils soient hiérarchisés, ce qui entraîne un manque de spécificité des signes sélectionnés. Cette multiplicité de critères témoigne de l'actuelle absence de consensus sur la définition du syndrome d'Asperger, ce qui s'inscrit non seulement dans une controverse nosographique mais aussi dans l'histoire plus large des polémiques entre associations, médecins et pouvoir public au sujet de la prise en charge de l'autisme.

  • Elaboration d'une méthode à médiation figurine soutenant la continuité de la prise en charge d'enfants bègues    - Roeltgen Jeanne  -  20 juin 2014

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    En s’intéressant au bégaiement, nous récoltons plus de questions que de réponses. L’étiologie demeure mystérieuse, les hypothèses foisonnent depuis toujours, l’impact reste déstabilisant. Chez l’enfant, les missions de l’orthophonie sont d’éviter l’installation des dysfluences et de maintenir le plaisir de l’échange. Actuellement, les prises en charge précoces fondées sur la guidance parentale et éventuellement des séances avec les enfants se montrent efficaces. L’idée est alors d’élaborer une méthode unifiant, et mobilisant l’enfant, sa famille et le thérapeute autour d’un objet. Un objet palpable, solide pour lutter contre le trouble insidieux et insaisissable. La médiation imaginée, créée par le petit patient revêt les traits d’un petit personnage. C’est une figurine, un tiers venant modifier la forme de l’échange. Le bégaiement comme trouble de la communication est sensible au contexte. De plus, l’objet permettrait d’assurer la continuité entre les séances et la vie quotidienne. Les expériences de parler doux vécues en séances pourraient être associées à la figurine. L’objet appartient au patient et devait lui être toujours accessible. Trois enfants ont participé à cet essai. Les bénéfices sur la fluence sont perceptibles mais méritent d’être confirmés. En revanche, les effets sur l’ajustement à l’autre sont vraiment encourageants.

  • Mise en place d'un dispositif d'entretiens familiaux systémiques au cours de l'hospitalisation d'adolescents dans le service de pédopsychiatrie du centre hospitalier de Poitiers    - Favreau Mathilde  -  24 novembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Contexte : De mai à septembre 2014, nous avons mis en place un dispositif d'entretiens familiaux systémiques au moment de l'hospitalisation d'adolescents dans le service hospitalo-universitaire de pédopsychiatrie du centre hospitalier de Poitiers.

    Objectifs : L'objectif de ce travail était l'évaluation de l'intérêt d'un tel dispositif auprès des familles et de l'équipe soignante du service.

    Matériel et méthode : Le dispositif consistait en la réalisation d'entretiens familiaux systémiques hebdomadaires limités au nombre de trois, lors d'hospitalisations ne dépassant pas six semaines. L'évaluation de l'intérêt de ce dispositif a été faite directement auprès des familles que nous avons rencontrées, auprès des soignants puis par le biais d'une étude de cas.

    Résultats : Nous avons rencontré quatre familles, pour lesquelles il est apparu systématiquement une problématique familiale sous-jacente. L'ensemble de ces familles s'est saisi du dispositif : certaines pour se réapproprier les raisons de l'hospitalisation, d'autres pour métacommuniquer sur leur règles de fonctionnement et leur relation, d'autres encore pour aborder des sujets habituellement tabous et partager leurs ressentis et leurs souffrances les concernant.

    Conclusion : Au-delà de l'orientation théorique, l'intérêt essentiel de ce travail réside dans l'approche familiale. En effet dans tout soin psychiatrique, il nous semble nécessaire que la famille dans son ensemble puisse être entendue et prise en charge ; et ce d'autant plus, quand elle traverse une des étapes critiques de son cycle vital qu'est l'adolescence.

  • Autisme et regard : la méthode P.E.C.S. a-t-elle un effet sur le nombre de regards, au cours de l'échange dans la fonction de demande, auprès d'enfants autistes âgés de 3 à 6 ans ?    - Lepoutre Mathilde  -  05 juillet 2016


  • De la capacité à jouer au plaisir de penser : les troubles psychiques de l'adolescent souffrant d'anxiété sociale à l'épreuve du Dixit    - Giacobi Carole  -  13 octobre 2016  - Thèse d'exercice

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    Le jeu revêt une multitude de définitions selon les époques, les auteurs, les disciplines qui se sont intéressés à la question. Dans le domaine de la santé mentale et de la prise en charge thérapeutique de l'enfant et de l'adolescent, il semble correspondre à une activité de plaisir qui permet le recouvrement de deux aires transitionnelles (au sens winnicottien du terme) : celle de l'enfant et celle du thérapeute, tous deux partie prenante du jeu et de la création de l'espace de co-pensée qui en découle.

    Dans certaines organisations psychopathologiques telles que l'anxiété sociale, ou plus globalement les tableaux d'inhibition majeure, cette capacité de jeu peut être altérée voire inexistante. Il a pu alors être observé en parallèle une difficulté pour l'enfant à investir et déployer sa pensée et ses capacités réflexives.

    La capacité de jouer présiderait-elle à la capacité de penser ? De telles hypothèses incitent à porter une attention particulière au jeu spontané de l'enfant que nous sommes amenés à prendre en charge. Cela invite également à s'interroger sur la place du jeu dans le soin et l'approche thérapeutique. A.FREUD et M.KLEIN en ont fait, chacune à leur manière et malgré certaines divergences profondes, l'élément central de leur théorie comme de leur pratique.

    Notre hypothèse est que le jeu de société Dixit, créé par le Dr ROUBIRA, puisse être un support ludique pertinent dans les soins médiatisés proposés aux adolescents souffrant de problématiques d'inhibition s'inscrivant dans l'entité nosographique de l'anxiété sociale. Un protocole d'étude monocentrique contrôlée non randomisée, en ouvert et prospective de l'effet d'un groupe thérapeutique autour du jeu de société Dixit sur des adolescents présentant une anxiété sociale (selon les critères de la CIM10) est présenté dans ce travail, et reste cependant à mettre en pratique.

    De nombreux retours de professionnels, évoluant dans le domaine de la santé mentale mais aussi en domaine extra-médical, et utilisant déjà le Dixit dans des situations très variées, ont également permis d'en dégager empiriquement l'intérêt et d'identifier les grandes dimensions abordées à travers ce jeu. Ainsi, l'accès à la créativité et l'imaginaire du sujet, le recours à la théorie de l'esprit et au symbolisme, la liberté du joueur et le caractère ludique sont-ils unanimement plébiscités.

    En conclusion et à l'issue de notre réflexion sur le jeu de l'enfant et de l'adolescent, le jeu de société Dixit nous semble en tant que support ludique être un outil pertinent dans la prise en charge de certaines entités psychopathologiques. Il serait toutefois intéressant de pouvoir confirmer et valider scientifiquement cette impression clinique et théorique par la mise en œuvre du protocole d'étude présenté.

  • Intérêt de la prise en charge en hôpital de jour pour prévenir la récidive des conduites suicidaires chez l'adolescent suicidant : Étude observationnelle exploratoire    - Faliere Armande  -  14 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Le suicide reste la deuxième cause de mortalité chez les 15-29 ans en Nouvelle-Aquitaine. Les adolescents et jeunes adultes comptent également plus d’hospitalisations pour conduites suicidaires. Pour autant, il n’y a pas de consensus sur la prise en charge de ces jeunes, tant au niveau national qu’international. De même, les territoires géographiques ne sont pas tous dotés des mêmes structures. Le but principal de ce travail de recherche est d’évaluer la prise en charge à l’hôpital de jour ASAP des adolescents suicidants en étudiant le nombre de récidives à 6 mois, puis à 1 an.

    Le taux de récidives suicidaires à 6 mois de la prise en charge à l’hôpital de jour ASAP est de 11,4%. Il est de 4% à 1 an. Cela est inférieur aux données de la littérature.

    Bien que notre étude montre des résultats encourageants de l’hôpital de jour ASAP dans la prise en charge des adolescents suicidants, l’étude doit être poursuivie afin d’obtenir des données plus robustes.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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