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Houeto Jean-Luc

Les travaux encadrés par "Houeto Jean-Luc"

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  • Effets de la maladie de Parkinson sur les traitements pragmatiques inférentiels : liens entre traitement automatique, richesse des inférences et fonctionnement exécutif    - Voidey Lucile  -  23 juin 2014

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    La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative qui se manifeste par une désafférentation sous-cortico-frontale. Outre les symptômes visibles connus dans la MP, il semblerait que les patients MP souffrent aussi d'une altération de la fonction pragmatique du langage, responsable d'un handicap social non négligeable. Nous nous sommes intéressés à un domaine particulier du langage non-littéral : le cas des réponses indirectes par violation de la maxime de relation de Grice dans le but de sauver la face. Les inférences pragmatiques sont des processus qui permettent d'accéder à la signification non-littérale d'énoncés implicites et sont nécessaires pour comprendre ce type de réponse indirecte. Notre étude s'intéresse aux effets de la MP sur ces traitements inférentiels : nous avons cherché à mettre en évidence un déficit de la préactivation automatique de ces processus et à rechercher une corrélation entre ce déficit et la qualité des inférences pragmatiques réalisées. Nous nous sommes aussi intéressés aux liens éventuels entre les performances pragmatiques et le fonctionnement exécutif, mais aussi la capacité de la mémoire de travail. Nous avons donc comparé les performances de 11 patients MP à celles de 11 témoins, équivalents sur l'âge et le niveau socio-culturel. Un logiciel informatique a été élaboré afin d'évaluer l'automaticité de la préactivation du sens non-littéral par le biais d'une tâche de jugement grammatical faisant suite à la lecture d'un scénario nécessitant ou non la réalisation d'une inférence pragmatique. Notre étude n'a pas permis de mettre en évidence une altération des processus pragmatiques chez les patients MP, ni de corrélation avec la richesse des interprétations d'énoncés indirects. Cependant, nous avons observé que les facteurs cognitivo-psycho-comportementaux pouvant influencer les performances pragmatiques ne sont pas les mêmes chez les témoins que chez les patients MP, ce qui nous amène à poser l'hypothèse d'éventuelles réorganisations cognitives dans la MP.

  • Traitement des formes sévères du syndrome de Gilles de la Tourette par stimulation haute fréquence du Pallidum interne antéromédian    - Ansquer Solène  -  25 septembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) est une affection très hétérogène dont les formes les plus sévères associent divers tics moteurs et phoniques, à un cortège de troubles neuropsychiatriques responsables de difficultés d'insertion socio professionnelle et d'altération de la qualité de vie. Dans ces formes sévères, pharmacorésistantes, la stimulation cérébrale profonde est aujourd'hui une technique validée, réversible, efficace et de relative sûreté. Après de nombreux travaux proposant le thalamus comme cible potentielle, la partie antéromédiane du pallidum interne apparait désormais comme une cible prometteuse.

    Objectif : L'objectif de cette étude est d'évaluer l'effet de la stimulation haute fréquence du pallidum interne antéromédian sur la sévérité des tics, par une étude prospective, randomisée, multicentrique, menée en double aveugle.

    Méthode : Seize patients atteints de formes sévères du SGT (score YGTSS > 45) ont bénéficié de l'implantation bilatérale d'électrodes de stimulation, avant randomisation en deux groupes homogènes. Après 6 et 12 mois, la sévérité des tics sur l'échelle de Yale et sur l'échelle filmée de Rush dans le groupe stimulé entre 3 et 6 mois était comparée au groupe non stimulé.

    Résultats : A douze mois, la sévérité des tics sur l'échelle de Yale était réduite de 39,97% (p<0,001). Les tics phoniques étaient améliorés de 36,84% (p=0,007) et les tics moteurs de 35,37% (p=0,002). Aucune différence significative n'a été mise en évidence entre les deux groupes à 6 ou 12 mois. Malgré un taux d'infection élevé, évalué à 25%, ce traitement était en général bien toléré. L'efficience cognitive des patients était préservée et une amélioration significative de l'impulsivité mesurée par la BIS-11 (p=0,02), de la sévérité du TOC mesurée par la YBOCS (p=0,03) et des symptômes dépressifs (p=0,02), rendait possible une réinsertion socio professionnelle.

    Conclusion : Ainsi, ces résultats confirment l'efficacité et la relative innocuité de la stimulation haute fréquence du GPi antéromédian dans les formes sévères du SGT.

  • Maladie de Parkinson : la perfusion continue intra-duodénale de levodopa-carbidopa modifie-t-elle les phénomènes de plasticité maladaptative à l'origine des dyskinésies provoquées par la levodopa ?    - Colin Olivier  -  15 avril 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'évolution de la maladie de Parkinson (MP) est émaillée de complications motrices invalidantes, dont les dyskinésies, favorisées par des doses élevées de levodopa et par une stimulation intermittente et pulsatile des récepteurs dopaminergiques. Elles surviennent possiblement en raison d'une plasticité corticostriato-thalamo-corticale maladaptative (sensitization).

    Objectif. Evaluer l'effet d'une perfusion continue intra-duodénale de levodopacarbidopa (LCIG) comparée au traitement médical optimisé (BMT) sur la sévérité des dyskinésies dans des formes avancées de MP.

    Méthodes : Dans une approche multicentrique, vingt-six patients parkinsoniens au stade des complications motrices ont reçu pendant six mois soit un traitement par LCIG soit par BMT (randomisation). Le critère de jugement principal composite reposait sur la différence entre les deux groupes au score de sévérité des dyskinésies, évaluée par l'UPDRS (Unified Parkinson's Disease Rating Scale) partie IV et par l'échelle des mouvements anormaux involontaires (AIMS) réalisée lors d'un test aigu à la levodopa (cotation en aveugle du bras de traitement).

    Résultats : A six mois, comparativement au traitement médical optimisé, le traitement par LCIG améliore la sévérité des dyskinésies (UPDRS IV : score à 4,3 contre 9,1 ; p=0,0002) mais sans changement sur leur intensité (AIMS : score de 8,1 versus 10, p=0,34).

    Discussion : Chez des patients avec MP avancée, une perfusion continue de LCIG réduit significativement la sévérité des dyskinésies comparativement au BMT sans modifier leur intensité lors d'un test aigu à la levodopa, suggérant qu'un traitement de six mois par LCIG n'inverse qu'incomplètement les phénomènes de plasticité maladaptative cortico-striato-thalamo-corticale à l'origine des dyskinésies. Un traitement continu au-delà de six mois pourrait apporter des éléments de réponse complémentaires à cette question physiopathologique.

  • Évaluation dimensionnelle de l'impulsivité dans le syndrome de Gilles de la Tourette    - Balageas Anna-chloé  -  10 avril 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) est une affection neurodéveloppementale rare associant des tics moteurs et phoniques à des manifestations neuropsychiatriques multiples, responsables d'une altération de la qualité de vie des patients. L'impulsivité semble intimement liée à la maladie et à l'émergence de ses comorbidités en partageant des substrats neuro-anatomiques et neurobiologiques communs.

    Objectif : L'objectif de cette étude est d'évaluer la nature impulsive du syndrome de Gilles de la Tourette, motrice ou cognitive et sa contribution aux troubles.

    Méthode : Dans une approche prospective, vingt-deux patients atteints d'un SGT ont bénéficié d'une évaluation clinique et neuropsychologique centrée sur l'étude de l'impulsivité motrice et cognitive respectivement à l'aide du CPT-II de Conners et de la Cambridge Gambling Task (CGT). Un groupe contrôle a été construit pour l'analyse de l'impulsivité cognitive.

    Résultats : Un tiers de notre cohorte présente une impulsivité motrice. Le groupe des patients SGT présente une altération significative lors de la passation de la CGT concernant la qualité de réponse (p=0,0007), le temps de délibération (p=0,0002), l'ajustement au risque (p=0,05) et l'aversion au délai (p=0,001). Nous ne mettions pas en évidence de corrélation entre la sévérité de l'affection et l'impulsivité motrice. En revanche, il existe une corrélation significative entre le score YGTSS et le temps de délibération de la tâche cognitive (p=0,008).

    Discussion : Il semble exister une impulsivité à la fois motrice et cognitive en lien avec une altération des fonctions inhibitrices d'une part et d'un déficit lors de la prise de décision en condition d'incertitude d'autre part chez les patients atteints d'un SGT. L'association entre sévérité de la maladie et impulsivité est retrouvée.

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