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Ghazali Nisrin

Les travaux encadrés par "Ghazali Nisrin"

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3 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 3
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  • Évaluation du taux de prescription d'un traitement antidépresseur à six mois d'une admission en EHPAD    - Forgeot Raphaèle  -  21 décembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La population gériatrique ne cesse de croître avec une augmentation prévisible des admissions en EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). Les fragilités de cette population impactent la qualité de vie et majorent potentiellement le risque de dépression, avec ses complications telles que l'hospitalisation, la iatrogénie médicamenteuse ou le décès.

    Objectifs : L'objectif principal était d'évaluer la prescription de traitements antidépresseurs dans les six mois suivant une première entrée en EHPAD. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer le taux de dégradation de l'état thymique (avec ou sans modification de traitement), les facteurs associés à cette dégradation et à la prescription d'antidépresseurs, et certains indicateurs de morbi-mortalité à six mois (hospitalisations, décès, statut nutritionnel et autonomie).

    Méthode : Tous patients admis en institution depuis l'hôpital de Châtellerault (France) et tous patients intégrant l'EHPAD hospitalier « Le village » étaient inclus de manière consécutive et prospective pendant six mois, en excluant les patients déments sévères ou ayant un pronostic de vie inférieur à six mois.

    Résultats : Soixante-sept patients étaient inclus puis suivis pendant six mois. Le taux d'escalade thérapeutique était de 25,8% (p<0,0001) et était associé à une stabilité ou une aggravation de l'état nutritionnel à six mois (OR 8,46 [1,08–66,64] et OR 11,95 [1,77–80,61]), à une admission en EHPAD non hospitalier (OR 2.95 [1.02–5.94]) et au taux de décès (OR 0,07 [0,01–0,59]). La dégradation thymique concernait 42,4% des patients et était associée à une stabilité de l'état nutritionnel (OR 7,54 [1,73–32,90]) et à une opinion initialement positive de l'EHPAD (OR 4,38 [1,29–14,83]). Les taux d'hospitalisation et de décès étaient de 24,2% et 20,9% respectivement et survenaient essentiellement dans les trois premiers mois.

    Conclusion : L'entrée en EHPAD est une période charnière, fréquemment suivie de dégradations thymiques et de prescription d'antidépresseurs. L'impact sur la qualité de vie et les complications dues à la dépression méritent que les projets d'EHPAD soient anticipés. Des études supplémentaires seraient utiles pour cibler les facteurs de risque de dépression à l'entrée en EHPAD.

  • Évaluation des troubles du comportement et des modifications thérapeutiques des psychotropes à 1 mois d'une hospitalisation en Unité Cognitivo-Comportementale pour troubles du comportement entre le 2 mai 2013 et le 3 juin 2014    - Raffin Nicolas  -  29 septembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Les Symptômes Comportementaux et Psychologique de la Démence (SCPD) sont fréquents. La difficulté de leur prise en charge peut conduire à une escalade thérapeutique ou à un mésusage des psychotropes, avec des conséquences délétères. Des Unités Cognitivo-Comportementales (UCC) se sont développées pour la prise en charge de ces SCPD.

    Objectif : L'objectif principal de cette étude était de décrire les troubles du comportement et les modifications thérapeutiques psychotropes au cours du mois qui a suivi une hospitalisation en UCC.

    Méthode : Nous avons inclus tous les patients hospitalisés en UCC pour troubles du comportement en lien avec une pathologie neurodégénérative responsable d'un syndrome démentiel, sur la période s'étendant du 02/05/2013 au 03/06/2014. Nous avons recueilli l'apparition ou la récidive d'un SCPD et les modifications thérapeutiques psychotropes au cours du mois qui a suivi l'hospitalisation à l'aide d'un questionnaire adressé aux médecins traitants.

    Résultat : Sur les 89 patients inclus, nous observons une diminution persistante des SCPD dans 45% des cas, et une modification thérapeutique psychotropes dans 36% des cas (13,7% d'escalades thérapeutiques, 6,8% de désescalades thérapeutiques, 79,5% de posologie maintenue) à 1 mois post-UCC. La classe thérapeutique la plus modifiée est la benzodiazépine (50%), en faveur d'une augmentation dans les deux-tiers des cas. Il existe une désescalade thérapeutique des neuroleptiques durant l'hospitalisation qui perdure un mois après la sortie d'hospitalisation, en comparaison avec le traitement à l'entrée en UCC. La durée moyenne de séjour est de 34 jours. Le taux de patient vivant à domicile et admis en institution suite à l'hospitalisation est de 72,7%.

    Conclusion : Cette étude descriptive montre l'effet bénéfique de l'UCC sur la diminution des SCPD avec une modification thérapeutique non systématique.

  • Pronostic à 6 mois des patients âgés de 75 ans ou plus hospitalisés pour décompensation cardiaque en Cardiogériatrie au CHU de Poitiers en 2013 : comparaison avec un groupe témoin hospitalisé en Cardiologie en 2012    - Pathé Marie  -  18 septembre 2014  - Thèse d'exercice

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    L'insuffisance cardiaque chez les personnes âgées, source de nombreuses réhospitalisations, est un problème de santé publique. Plusieurs unités de Cardiogériatrie ont été créées récemment pour une prise en charge gériatrique conjointement au traitement de la pathologie cardiaque, sans avoir encore été évaluées.

    Objectifs : L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le pronostic à 6 mois des patients hospitalisés pour décompensation cardiaque (DC) en Cardiogériatrie. Les objectifs secondaires étaient l'évaluation de la durée moyenne de séjour (DMS) et l'analyse descriptive du traitement.

    Méthode : Cette étude menée au CHU de Poitiers, a inclus prospectivement les patients de 75 ans et plus hospitalisés pour DC en Cardiogériatrie de mars à octobre 2013. Nous avons comparé les taux de réhospitalisations et de décès à 6 mois de cette population, avec ceux de patients similaires hospitalisés en Cardiologie inclus rétrospectivement de mars à octobre 2012.

    Résultats : En Cardiogériatrie, les 67 patients inclus sont plus âgés et plus souvent institutionnalisés que les 91 patients de Cardiologie. Le taux de patients réhospitalisés à 6 mois est de 42,1% en Cardiogériatrie contre 59,5% en Cardiologie (p = 0,058). Le taux de décès à 6 mois n'est pas significativement différent. La DMS est plus longue en Cardiogériatrie (13,7 ± 7,2 contre 7,7 ± 5,8 jours (p < 0,0001)).

    Conclusion : L'hospitalisation pour DC dans l'unité de Cardiogériatrie permet une diminution du taux de réhospitalisation à 6 mois au détriment d'un séjour initial plus long. La synergie cardiogériatrique permet probablement une amélioration de la prise en charge thérapeutique et de la qualité de vie des patients.

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