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El Hajj Labib

Les travaux encadrés par "El Hajj Labib"

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3 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 3
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  • La prise en charge des méningiomes dans le service de radiothérapie du CHU de Poitiers: étude rétrospective sur 83 cas de 1995 à 2015    - Rousseau-Coste Florence  -  13 octobre 2016  - Thèse d'exercice

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    Les méningiomes représentent 20 à 30% des tumeurs primitives du système nerveux central. Il s'agit le plus souvent de tumeurs bénignes, extraparenchymateuses, d'évolution lente. Le pic de fréquence de situe vers la 6ème décennie avec un sex-ratio de 2 femmes pour 1 homme.

    Objectifs : Le premier objectif de cette étude était d'évaluer rétrospectivement la survie globale. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer la survie sans récidive et d'étudier les facteurs pronostics des patients traités par radiothérapie pour un méningiome.

    Matériels et méthodes : Entre janvier 1995 et décembre 2015, 844 méningiomes ont été adressés et traités au CHU de Poitiers et 83 ont eu de la radiothérapie. Soixante-patients ont reçu leur traitement notre service et les 17 autres patients ont soit été adressés pour procédure de radiochirurgie ou stéréotaxie soit été traités près de leur domicile.

    Résultats : L'âge médian au diagnostic était de 56,4 ans avec 69% de femmes. Parmi les 59 patients avec une histologie disponible, on retrouvait 85% de lésions de grade I histologique. L'état général des patients pris en charge était conservé, avec un score OMS à 0 ou 1 pour 95% d'entre eux. La localisation la plus fréquente des méningiomes était élevé de récidive. Vingt-quatre patients étaient traités initialement en radiothérapie, et 42 patients ont été traités en radiothérapie après rechute. Le suivi médian est de 63,8 mois. Les survies globales à 2, 5 et 10 ans sont de 96%, 94% et 92%. Les survies après radiothérapie à 2, 5 et 10 ans étaient de 92%, 92% et 68% respectivement.

    Conclusion : Nos résultats sont concordants avec les données de la littérature sur notre effectif limité. Ce travail nécessite d'être poursuivi avec l'évolution du service et le développement de la modulation d'intensité et une évaluation de nos pratiques pour ces nouvelles techniques.

  • Expressions tumorales de PD-L1 et ALK chez les patients atteints d'un glioblastome multiforme    - Marcel Yohann  -  18 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les glioblastomes sont les tumeurs cérébrales malignes primitives les plus fréquentes. Le pronostic reste très sombre avec une survie médiane de 14 mois. Le traitement standard est le même depuis 2005 malgré la multiplicité des études cliniques ces dernières années. A l'ère de la biologie moléculaire, l'introduction des inhibiteurs de checkpoint immunitaires et des inhibiteurs de tyrosine kinase anti-ALK dans l'arsenal thérapeutique parait prometteuse. L'objectif de l'étude était de déterminer le taux d'expression de PD-L1 et de réarrangements d'ALK chez des patients atteints de glioblastomes.

    Matériels et méthodes : Cette étude prospective a concerné 59 patients opérés au CHU de Poitiers pour un glioblastome entre 2017 et 2019. Chaque tumeur était analysée en anatomo-pathologie et en biologie moléculaire à la recherche de l'expression de PD-L1 et de translocations d'ALK. L'impact de nombreux facteurs tels que l'âge, le sexe, l'index de Karnofsky pré-thérapeutique ou encore la présence d'une hyperméthylation du promoteur de la MGMT sur les expressions de PD-L1 et ALK a été recherché à l'aide de tests de régression logistique univariées et multivariées.

    Résultats : 56% des patients avaient une tumeur exprimant PD-L1 avec une probabilité d'expression supérieure à 20% de 8,5% (IC95 3,02-19,95). 27,1% des patients (IC 95 16,97-41,54) étaient porteurs d'un glioblastome avec réarrangement d'ALK. La présence d'une translocation d'ALK était significativement liée à l'expression de PD-L1 en analyse multivariée (p = 0,007) : 86,7% des tumeurs ALK positives étaient également PD-L1 positives.

    Conclusion : Le taux de réarrangements ALK semble très élevé dans les glioblastomes comparés à ceux retrouvés dans les adénocarcinomes pulmonaires. L'efficacité des ITK anti-ALK dans le traitement des tumeurs pulmonaires sélectionnées, ajouté au passage nettement amélioré au travers de la barrière hémato-encéphalique des ITK de 2e et 3e génération, rend leur utilisation très prometteuse dans les glioblastomes. La positivité commune de PD-L1 et ALK pour de nombreux patients de cette étude ouvre également la voie à des thérapies combinées.

  • Évaluation de la pratique de la radiothérapie stéréotaxique des métastases cérébrales des cancers pulmonaires non à petites cellules traités au CHU de Poitiers    - Namoune Riyadh  -  05 mai 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction et objectif : L'une des indications de la radiothérapie stéréotaxique cérébrale est la présence d'une à trois métastases cérébrales, avec une maladie extra cérébrale contrôlée ou contrôlable. En effet, Andrews a démontré en 2004, dans son étude randomisée de phase III, une amélioration significative de la survie globale chez les patients porteurs d'une seule métastase cérébrale, traités par une IET puis un complément par stéréotaxie versus une IET seule (médiane de survie 6.5 mois versus 4.9 mois, p=0.03). La survie globale était également améliorée dans le groupe RPA I et chez ceux avec une histologie pulmonaire non à petites cellules. L'objectif de notre étude était d'évaluer la survie globale après un traitement par une stéréotaxie exclusive des métastases cérébrales au CHU de Poitiers, entre 2008 et début février 2017, des patients porteurs d'un CPNPC contrôlés sur le plan extra cérébral versus ceux non contrôlés.

    Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 64 patients atteints d'un CPNPC porteurs de métastases cérébrales, qui ont été traités par une irradiation stéréotaxique cérébrale exclusive entre 2008 et 2017 au CHU de Poitiers. 30 patients d'entre eux (47%) avaient une maladie systémique contrôlée (stable, en réponse partielle on en réponse complète) et 34 patients (53%) avaient une maladie systémique évolutive au moment de traitement de ces lésions cérébrales.

    Résultats : 20 hommes (66%) et 10 femmes (34%) dans le groupe contrôlé, 20 hommes (59%) et 14 femmes (41%) dans le groupe non contrôlé ont été inclus. L'index de Karnofsky était ≥ 70% chez 28 patients (93%) dans le groupe contrôlé versus 33 patients (97%) dans le groupe non contrôlé. Il y'avait majoritairement des patients plus âgés (≥ 65 ans) dans le groupe contrôlé (44 % des patients) par rapport au groupe non contrôlé (33% des patients). La moyenne d'âge était 62.59 ans dans le groupe contrôlé et 62.33 ans dans le groupe non contrôlé. Les 30 patients du groupe contrôlé avaient soit une (53% des patients) ou deux (47% des patients) métastases cérébrales au diagnostic. Dans le groupe non contrôlé, 65% des patients avaient une seule métastase cérébrale au diagnostic, 30% avaient deux métastases et 5% avaient trois métastases cérébrales. La dose de stéréotaxie utilisée était majoritairement 33Gy en 3 fractions, calculée sur l'isodose 80%. Il y'avait majoritairement une histologie adénocarcinomateuse dans les deux groupes, 79% dans la population non contrôlée et 67% dans le groupe contrôlé. Après un suivi médian de 11 mois, 3 patients étaient en vie (10%) et 25 étaient décédés dans le groupe contrôlé (83%), deux étaient perdus de vue (7%). Dans le groupe non contrôlé, 3 patients étaient en vie (9%), 25 étaient décédées (73%) et 6 perdus de vue (18%). Il n'y avait pas de différence significative concernant la survie globale entre les deux groupes. La survie globale médiane dans le groupe contrôlé était évaluée à 14.62 mois, IC95% (7.62-31.6) versus 15.73 mois dans le groupe non contrôlé, IC95% (12.05-25.52), p=0.91.

    Conclusion : Pour les patients atteints d'un Carcinome Pulmonaire Non à Petites Cellules métastatiques, qui ne sont pas contrôlés sur le plan extra cérébral, discuter la réalisation d'une stéréotaxie cérébrale au cas par cas dans des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire afin de trouver un compromis entre les recommandations et l'épargne des facultés cognitives.

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