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Delbreil Alexia

Les travaux encadrés par "Delbreil Alexia"

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  • Auteurs d’infanticide en Poitou-Charentes : étude de leur profil à partir de 24 dossiers jugés entre 1999 et 2014    - Plane Morgane  -  18 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les études actuelles sur le profil des auteurs de passage à l’acte mortel sur les enfants de moins de 15 ans sont parfois hétérogènes et ne permettent pas toujours la présentation d’éléments de prévention applicables. Ces crimes sont rares mais provoquent un ébranlement et une incompréhension sociétale. La classification criminologique retrouvée classiquement dans la littérature internationale les présente de la manière suivante : néonaticide lorsque l’enfant à moins de 24 heures de vie, infanticide lorsque l’enfant à moins de 1 an et filicide lorsque l’enfant à plus de 24 heures de vie.

    Objectif : Souligner l’existence d’un profil psychopathologique et criminologique chez les auteurs d’infanticide.

    Méthode : A partir de 24 dossiers du ressort de la cour d’appel de Poitiers, nous avons réalisé une étude descriptive et rétrospective sur 15 ans. Nous avons collecté un certain nombre de variables concernant la vie de l’auteur et le passage à l’acte dans chaque dossier. Cette collecte a permis l’élaboration de profils.

    Résultats : Dans notre population, les auteurs sont les parents biologiques et majoritairement des femmes d’âge moyen, mariées ou en couple. Pour beaucoup, ils sont sans emploi et socialement isolés. Le non désir d’enfant et sa dissimulation au monde caractérisent le néonaticide. Les négligences et les maltraitances sont importantes quand les victimes ont entre 1 jour et 1 an. Les auteurs de passage à l’acte sur les enfants de plus de 1 an sont impulsifs, il existe des conflits et des violences conjugales. Plus l’âge de l’enfant augmente, plus les relations de couple deviennent complexes et plus l’auteur a des antécédents de victimisation. La pathologie mentale est rare mais sa présence augmente avec l’âge de la victime.

    Conclusion : L’étude confirme les différences de profil des auteurs selon l’âge de la victime. La pathologie psychiatrique n’explique pas le geste. Le passage à l’acte est complexe car multifactoriel. La solitude est une base commune à tous. Ces facteurs pourraient permettre de détecter des situations potentiellement à risque et ainsi protéger l’éventuelle future victime. Des études sont encore nécessaires pour établir un programme de prévention.

  • Le suicide violent chez les sujets souffrant de troubles mentaux : étude rétrospective d'une population de suicidés d'un Institut Médico-Légal    - Gambier Arsene  -  28 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le suicide est incontestablement l'une des plus grandes préoccupations des soignants en psychiatrie. On estime à 10.524 le nombre des suicides en 2011 en France. Bien que plusieurs auteurs suspectent des différences cliniques en fonction du moyen suicidaire utilisé, il n'existe que peu de travaux qui se soient attachés à rechercher un lien entre un mode de suicide et un trouble psychiatrique.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive. L'objectif principal était de savoir s'il existait, dans notre population (76 sujets suicidés par un moyen violent, examinés post-mortem par un médecin légiste, et présentant des antécédents psychiatriques), une association entre le dernier diagnostic psychiatrique reçu par un individu et le mode de suicide violent choisi. Les objectifs secondaires étaient la description des caractéristiques psychiatriques, sociodémographiques et du passage à l'acte de cette population.

    Résultats : Aucun des antécédents de diagnostics psychiatriques principaux, regroupés par chapitres CIM-10, n'était lié de manière significative à un mode de suicide violent particulier. L'étude des caractéristiques de notre population a permis de conforter certaines données épidémiologiques acquises et d'apporter des informations intéressantes sur les sujets suicidés par un procédé violent et sur ceux souffrant de troubles psychiatriques.

    Discussion : Du fait du faible effectif de notre étude et du caractère rétrospectif de celle-ci, l'interprétation des résultats se doit de rester prudente. Cependant, ces résultats et la consultation d'une importante littérature sur le phénomène suicidaire, sur les politiques de prévention du suicide et les statistiques de mortalité par suicide en France nous conduisent à proposer des pistes diverses, visant à réduire encore le nombre des décès par suicide. Ces initiatives concernent différents champs de la médecine, de la statistique et de la recherche. En effet, ce n'est qu'au prix d'efforts collectifs qu'il sera possible de freiner la mortalité par suicide, dont le taux en France reste parmi les plus importants au sein des pays industrialisés.

  • Insécurité des soignants face à la violence des patients : état des lieux et facteurs prédisposants : Résultats d'une enquête transversale, multicentrique    - Dallay Camille  -  05 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Le dernier rapport de l'Observatoire National des Violences en milieu de Santé témoigne de l'importance de la problématique de la violence dans notre système de soins. Cette violence est un phénomène complexe qui résulte de l'intrication de plusieurs facteurs étiologiques, variant selon le type de violence rencontré.

    L'objectif de notre travail était d'identifier des facteurs en lien avec la survenue d'événements violents dans les soins hospitaliers, le vécu des soignants et leurs impacts.

    La méthode comportait une enquête transversale multicentrique (CHU Toulouse et Poitiers), multi-sites (urgences psychiatriques et somatiques, services fermés de psychiatrie) auprès des personnels volontaires infirmiers et aides-soignants. L'auto-questionnaire comportait les caractéristiques individuelles, dont l'échelle MBI (évaluation de l'épuisement professionnel), les variables d'organisation du travail (score de Pression Temporelle, score d'Incertitude concernant les traitements validés par Presst-Next), la partie interactionnelle dont l'échelle multidimensionnelle d'empathie IRI. Le critère de jugement de l'étude était la fréquence de survenue d'événements violents au moins mensuelle déclarée par les soignants.

    L'analyse descriptive et comparative des données selon le niveau de violence précédait une régression logistique du risque de violence déclarée en fonction des variables indépendantes retenues (Référence: M.Estryn-Behar). Le taux de réponses était de 58,1%, 150 questionnaires furent validés et traités.

    Les résultats révèlent que la fréquence de confrontation à la violence et le sentiment d'insécurité au travail sont élevés chez les professionnels de santé interrogés et particulièrement dans les services d'urgences générales. L'épuisement professionnel, la pression temporelle au travail, les horaires de travail (alternant jour/nuit) sont associés à une violence élevée quel que soit le genre. La dimension cognitive PT (Prise de perspective) de l'empathie est associée à une réduction du risque de violence déclarée. Les résultats retrouvent également : une forte corrélation positive entre l'épuisement professionnel et les dimensions émotionnelles de l'empathie (Souci empathique (EC) et Détresse personnelle (PD)), une corrélation négative entre le burn-out et la dimension PT chez les femmes et non chez les hommes. Ces résultats révèlent ainsi que l'empathie dans les soins, par sa dimension cognitive, prévient la survenue d'événements de violence déclarée. En revanche, la pression au travail et l'épuisement professionnel semblent constituer des facteurs de risque par l'altération de la relation soignants-soignés.

    Conclusion : Les résultats suggèrent la nécessité d'améliorer les conditions de travail, de prévenir l'apparition d'un épuisement professionnel et de préserver l'empathie clinique chez les soignants. Ces actions pourraient contribuer à prévenir la violence interactionnelle dans les soins par l'amélioration de la relation thérapeutique.

  • Les homicides jugés en Poitou-Charentes entre 2008 et 2013 : analyse comparative des homicides intrafamiliaux et extrafamiliaux sur 67 dossiers    - Ducasse Anne-lise  -  09 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    D'un point de vue criminologique, on distingue les homicides intrafamiliaux (commis dans la sphère familiale ou conjugale) des homicides extrafamiliaux.

    L’objectif de cette étude était d’étudier les caractéristiques sociodémographiques, psychopathologiques et criminologiques des auteurs d’homicides en Poitou-Charentes entre 2008 et 2013 et de réaliser une étude comparative entre les homicides intrafamiliaux et extrafamiliaux, afin de dégager des pistes de repérage et de prévention des situations à risque létal.

    La méthode comportait l’analyse des dossiers jugés en cour d’Assises pour homicide ou tentative d’homicide, dans les juridictions de la Cour d’Appel de Poitiers. Une grille de recueil des données s’organisant autour de sept axes a été élaborée.

    Une analyse descriptive de l’ensemble des passages à l’acte homicide puis comparative entre les homicides intrafamiliaux et extrafamiliaux ont été réalisées.

    Les résultats révèlent que les auteurs d’homicides sont préférentiellement de sexe masculin (76%), relativement jeunes, dont l’enfance est marquée par des traumatismes (68%). Le parcours d’adulte est caractérisé par une précarité, une instabilité tant affective que sociale et des antécédents judiciaires notamment chez les auteurs d’homicides extrafamiliaux. Un diagnostic psychiatrique est retrouvé chez 83% des auteurs, dans les mêmes proportions quel que soit le type d’homicides. Les plus représentés sont les troubles de la personnalité (55%) essentiellement borderlines (23%) et antisociaux (17%) (plus fréquents chez les auteurs d’homicides extrafamiliaux (27%)), et l’abus ou la dépendance à l’alcool (54%). Les auteurs d’homicides intrafamiliaux présentent plus de troubles dépressifs. Le passage à l’acte intervient dans le milieu proche, dans un contexte de conflit ancien et/ou de rupture affective. Le geste est impulsif avec une arme d’opportunité (arme blanche, objet contondant, mains nues). Dans le cadre des homicides extrafamiliaux, la motivation la plus fréquente va être la querelle (44%) devant la vengeance (19%). Le passage à l’acte intrafamilial se produit, quant à lui, dans un moment libératoire (17%) ou dans un désir de possession de l’autre (21%).

    Conclusion : Notre travail a permis de dégager des éléments sociodémographiques psychopathologiques et criminologiques communs à l’ensemble des homicides. Nous retrouvons des passages à l’acte désorganisés dans un contexte de violences affectives. Les troubles psychiatriques graves sont peu fréquents comparés aux troubles de la personnalité et aux diagnostics en lien avec l’alcool. Néanmoins, il apparaît que la dépressivité est une notion beaucoup plus importante chez les auteurs d’homicides intrafamiliaux, quand les auteurs d’homicides extrafamiliaux sont plus fréquemment dans le registre antisocial, dépendants aux toxiques.

  • La représentation du danger chez les femmes victimes de violences conjugales    - Boyer Anne-Laure  -  09 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La violence conjugale est une problématique complexe liée à un phénomène d'emprise que le partenaire violent instaure progressivement sans que sa victime ne s'en rende compte. Ces violences, à la fois psychologiques, physiques, sexuelles et économiques, alternent avec des phases de rémission et ont de nombreuses répercussions sur la santé des femmes, la conséquence la plus grave étant le décès.

    Objectif et méthode : Notre étude qualitative par entretien semi-directif auprès de 9 femmes victimes a cherché à mettre en évidence la représentation que ces femmes ont du danger dans les violences conjugales. Nous avons comparé certaines de leurs réponses à celles données par un groupe témoin de femmes supposées non victimes.

    Résultats : Nous avons mis en évidence une confusion du terme « violence conjugale » avec celui de « conflit de couple » par les femmes victimes de violences conjugales, à l'origine d'une banalisation de leur situation. Nous avons également constaté un seuil de tolérance aux sévices conjugaux plus élevé chez les femmes victimes que chez les femmes non victimes.

    Discussion : Les violences sont à l'origine de troubles psychiatriques importants entretenant une vulnérabilité psychique souvent pré-existante aux violences. Ces femmes ont souvent un trouble de l'attachement, voire une personnalité dépendante. Elles craignent la solitude et ont un sentiment souvent erroné de leur incapacité à affronter seules le quotidien, leur donnant l'illusion qu'un danger plus grand les guette si elles mettent fin à leur relation.

    Conclusion : La prise en charge se doit d'être pluridisciplinaire, avec des professionnels en mesure de reconnaître les situations à risque morbide voire létal.

  • Liens entre déshumanisation et violence : revue systématique de la littérature    - Bonnin Simon  -  07 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction. La déshumanisation est l'acte de percevoir ou de traiter les gens comme s'ils n'étaient pas totalement humains. Ce phénomène est à l'origine d'une forme de désengagement moral lors de la commission d'actes violents. La violence possède un caractère composite regroupant des mécanismes physiques, sexuels, verbaux et psychologiques. Ces violences peuvent survenir tant dans des contextes intergroupes que dans des contextes interpersonnels.

    Objectifs. Identifier l'association entre le phénomène de déshumanisation et les actes de violences suivant les contextes de survenue. Déterminer les outils de mesure utilisés pour évaluer ces données.

    Méthodologie. Les bases de données MEDLINE, PsycINFO et TheCochrane-Library ont été utilisées suite à la recherche comprenant les mots clés suivants : (« dehumanization ») ET (« violence » OU « violent act » OU « aggressiveness » OU « physical violence » OU « moral violence » OU « abuse » OU « acting out » OU « domestic violence »).

    Résultats. Vingt-neuf articles ont été inclus grâce aux bases de données. Une association significative entre déshumanisation et violence est retrouvée concernant tous les types de violences et tous les types de contextes étudiés (intergroupes et interpersonnels comprenant les relations extra-familiales et les relations intra-familiales). Les outils de mesure de la déshumanisation et de la violence sont très variés, peu validés et constitués en grande majorité par des outils de mesure directs. Discussion. Les outils de mesure utilisés sont des mesures directes limitant les effets de désirabilité́ sociale ou les stratégies d'auto-présentation. Le développement d'outils de mesure indirects permettrait une diminution des biais de classement et une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents dans un but de prévention des violences représentant un enjeu de santé publique.

    Conclusion. Notre travail a permis de prouver ce lien entre déshumanisation et violence via différentes études. Cependant, celles-ci utilisent des outils de mesure divers et peu validés ce qui provoquent de nombreux biais. Cela montre la nécessité de développer d'autres outils de mesure pour la réalisation de nouvelles études.

  • Violences physiques intrafamiliales sur mineurs de quinze ans : Étude épidémiologique des victimes vues en consultation Médico-Judiciaire au CHU de Poitiers entre 2011 et 2019    - Dutripon Julia  -  09 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    La maltraitance infantile est un problème majeur de santé publique. Bien que des mesures de prévention primaire et secondaire aient été mises en place par le gouvernement depuis plusieurs années, les chiffres ne diminuent pas et sont encore sous-estimés. Il persiste des idées reçues sur le sujet et bien souvent ce type de violence reste dissimulé dans le huis clos familial. Objectif et méthode

    Notre étude épidémiologique monocentrique, rétrospective et observationnelle analyse 667 dossiers de mineurs de 15 ans vus en consultation à l’Unité Médico-Judiciaire du CHU de Poitiers entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2019 pour suspicion de violences physiques intrafamiliales par ascendant. Le but est de décrire cette population et d’étudier les caractéristiques communes entre les victimes et entre les auteurs.

    Résultats

    L’âge moyen des victimes était de 7,39 ans, avec une majorité de garçons issus d’une fratrie composée de plusieurs enfants. L’auteur était l’un des deux parents, issu d’un couple séparé dans la plupart des cas. En ce qui concerne les violences, il s’agissait le plus souvent de violences éducatives ordinaires évoluant depuis plusieurs années. L’ITT était fixé à 0 jour dans 86,42% des cas.

    Discussion

    Déterminer des profils type de victime et d’auteur nous a permis de proposer des axes de prévention à mettre en place sur notre territoire : développer la recherche, former et impliquer davantage les professionnels de santé, de la protection de l’enfance et de l’éducation nationale, créer du lien entre les différents services.

    Conclusion

    L’étude des caractéristiques épidémiologiques des mineurs victimes de violences physiques intrafamiliales permet de mieux appréhender cette population et d’envisager des actions de prévention ciblées. Elle mérite d’être approfondie à l’aide d’études prospectives et multicentriques.

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