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Chavagnat Jean-Jacques

Les travaux encadrés par "Chavagnat Jean-Jacques"

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4 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 4
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  • Exposition à la polyvalence ponctuelle et stress au travail des salariés de la grande distribution : étude transversale en Poitou-Charentes    - Colleville Christelle  -  05 mai 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectif : La polyvalence au travail est ici définie comme une demande ponctuelle faite aux salariés pour pallier aux variations d'activités et à l'absentéisme. L'objectif principal est d'évaluer l'influence de la polyvalence ponctuelle sur le ressenti de stress au travail selon le modèle de SIEGRIST. Les objectifs secondaires sont d'évaluer l'influence des différents formes de polyvalence ponctuelle, de la formation et du choix de celle-ci sur le ressenti de stress au travail.

    Matériel et Méthodes : Une étude épidémiologique descriptive transversale a été menée auprès des salariés de la grande distribution de la région Poitou-Charentes, à l'aide d'auto-questionnaires collectés par des médecins du travail volontaires de la région. Il a été évalué la répartition de la polyvalence ponctuelle entre les deux groupes étudiés, avec et sans stress ; le stress étant définit par un ratio (score effort/score récompense) strictement supérieur à 1. Puis il a été recherché une différence de distribution entre les deux groupes étudiés concernant les différentes formes de polyvalences ponctuelles et ses modalités d'application.

    Résultats : 536 questionnaires ont été inclus du 1er janvier au 31 décembre 2016. 41.79% étaient soumis à la polyvalence ponctuelle et 9.14% ressentaient un stress au travail. L'exposition à la polyvalence ponctuelle semblait associée au ressenti de stress (p=0.0096) bien qu'il y ait une perte de significativité après analyse multi variée (OR= 1.674 ; IC [0.864-3.243] ; p=0.1271). Le glissement de tâches semblait plus associé au ressenti de stress au travail que le changement de poste. Une formation insuffisante et l'absence de choix étaient associée de façon significative au stress (respectivement OR = 18.311 ; IC [1.810-185.302] ; p= 0.0171 et OR = 2.334 ; IC [0.503-10.838] ; p= 0.0601).

    Conclusion : Plus que la polyvalence ponctuelle elle-même, les modalités d'application de celle-ci semblent conditionner l'impact en termes de ressenti de stress au travail.

  • L'impact d'un recontact téléphonique unique et précoce dans la prévention de la récidive suicidaire    - Gasnier Thomas  -  14 septembre 2018  - Thèse d'exercice

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    Contexte : la prévention du suicide, cause de décès évitable, est un enjeu majeur de santé publique. Les personnes vues pour une tentative de suicide présentent un haut risque de récidive et un risque de décès par suicide bien plus important que celui de la population générale. Un des moyens utilisés à l'unité d'accueil, d'orientation et au centre de crise du centre hospitalier psychiatrique d'Angoulême dans la prévention de la récidive suicidaire est le recontact téléphonique des suicidants. Nous avons émis l'hypothèse qu'un recontact téléphonique unique et précoce prévient la récidive suicidaire.

    Méthode : il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, réalisée au sein de l'UAOCC. Les patients inclus concernaient les suicidants reçus en consultation à l'unité d'accueil et ceux hospitalisés au centre de crise. Durant la période 2012 à 2016, 955 suicidants ont été directement reçus à l'UAOCC ou adressés par les urgences. Les patients ayant bénéficié d'un recontact physique ont été exclus.Deux groupes ont été constitués : les patients qui n'ont pas eu de recontact entre 2012 et 2013 et les patients ayant bénéficié d'un recontact téléphonique de 2014 à 2016. Cet unique recontact était réalisé 8 jours après la sortie du patient de l’hôpital. Le critère de jugement principal était le nombre de récidives suicidaires à 1 an.

    Résultats : une nette diminution des récidives suicidaires a pu être mise en évidence entre les deux groupes avec 9% de récidive chez les patients ayant bénéficié du recontact téléphonique contre 19% chez les patients qui ont eu une prise en charge classique (p<0,001). Le nombre de suicides aboutis était également plus faible dans le groupe patients contactés (2) que dans le groupe patients non contactés (5) sans que cette différence soit significative. Il n'a pas été possible de démontrer une meilleure adhésion au suivi en CMP de façon significative. L'acceptation du dispositif a été relativement bonne puisque seulement 2 refus du protocole ont été recensés et 82% des patients ont pu être joints au téléphone.

    Conclusion : le risque de récidive est important durant l'année suivant une tentative de suicide. Le dispositif de recontact téléphonique à J8 de la sortie de l’hôpital apporte une contribution intéressante à la prévention de la récidive.

  • Impact d'une exposition répétée et cumulative à des incidents critiques dans un échantillon de policiers français du département de la Vienne    - Coutout Sophie  -  23 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    Problématique : La profession de policier est un des métiers les plus exposés au stress, avec des interventions régulièrement marquées par la violence, la misère, la détresse et, parfois, la mort. La répétition de ces incidents critiques ne génère pas d'immunisation vis-à-vis des résonances émotionnelles qu'ils provoquent et de plus en plus d'études viennent mettre en évidence la relation positive entre le développement de réactions de stress post-traumatiques et une exposition répétée à des incidents critiques. Peu d'études existent sur les policiers français malgré un mal-être de la profession de plus en plus prégnant. Notre recherche s'intéresse ainsi à l'impact d'une exposition répétée et cumulative à des incidents critiques chez des policiers français.

    Méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale observationnelle au sein d'un échantillon de policiers français du département de la Vienne (n=100) dont le recrutement a été réalisé entre le 8 juillet et le 1er septembre 2019. Elle avait pour but l'évaluation de la prévalence des symptômes de stress post-traumatique à l'aide de la PCL-5 ainsi que celle de l'exposition à des incidents critiques, et leur niveau de gravité perçue, grâce à la CIHQ. Nous avons également tenté d'évaluer les résistances opérantes chez les policiers à l'égard du soutien psychologique, la consommation de soins au cours des 12 derniers mois et la position des policiers vis-à-vis des actions de prévention quant à cette problématique du stress et du psychotraumatisme.

    Résultats : Nos résultats confirment notre hypothèse principale, soit l'existence d'une corrélation positive entre l'intensité d'exposition à des incidents critiques et l'intensité des symptômes de trouble de stress post traumatique (TSPT). Autrement dit, une élévation de la fréquence d'exposition à des incidents critiques constituerait un facteur de risque de TSPT chez les policiers dans l'exercice quotidien de leurs fonctions. La CIHQ est apparue comme un outil intéressant dans la prédiction d'une émergence de symptômes de stress post traumatiques suite à une exposition répétée et cumulative à des incidents critiques. Notre étude a révélé une prévalence du TSPT à 10% au sein de notre échantillon. Malgré un faible usage des soins de manière globale, la présence d'un TSPT augmentait significativement la probabilité de recourir aux services de santé mentale (soins psychologiques ou médicamenteux). A l'inverse, la présence de réticences, telles que le sentiment de honte et de faiblesse, freinaient de façon significative l'accès aux soins. Les résultats ont également permis de révéler le sentiment des policiers d'être insuffisamment formés au psychotraumatisme (81%) et une majorité d'entre eux (73%) se sont montrés intéressés par la mise en place d'actions de sensibilisation et de prévention sur cette thématique ainsi que sur le stress. Par ailleurs, une grande partie des policiers (76%) ont exprimé leur intérêt pour la mise en place d'outils de régulation ou d'autorégulation du stress.

    Conclusion : Malgré le fait qu'une exposition répétée et cumulative à des incidents critiques soit apparue comme un facteur de risque de développer des symptômes de TSPT, l'institution policière ne pourra malheureusement pas soustraire ses hommes à la violence du monde et aux multiples situations critiques inhérentes à la profession. Toutefois, la mise en place d'actions de prévention (telles que la formation, le soutien par les pairs, la restauration d'un esprit de corps, une meilleure gestion organisationnelle, etc...), permettant de réduire les facteurs de risque et de développer des facteurs protecteurs, apparaît essentielle pour protéger au mieux nos forces de l'ordre. Une réelle demande de prévention existe même si elle apparaît peu verbalisée dans le discours spontané des policiers. La taille de notre échantillon ne permet pas une généralisation de nos résultats mais ces derniers invitent à s'interroger sur l'état actuel de nos moyens de prévention. L'objectif est de proposer des pistes pour les améliorer et d'encourager des recherches futures à se pencher sur les spécificités du traumatisme policier afin de mieux le prévenir, le déceler et le prendre en charge.

  • Mesure de l’impact des décisions d’éviction professionnelle au cours de la pandémie de SARS-CoV-2 sur la santé mentale d’agents du CHU de Poitiers.    - Vaudel Alain  -  22 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    La pandémie de SARS-CoV-2 a débuté fin 2019 et continue encore de sévir à l’échelle mondiale. La découverte de cet agent pathogène suite à des pneumopathies d’étiologie non-identifiée a rapidement permis de faire le lien avec des épidémies antérieures dont nous avons tiré des enseignements et qui ont alimenté nos connaissances.

    Il a fallu rapidement apprendre et se documenter sur cette menace pour permettre de limiter au mieux son impact. Le moyen de prévention principal est l’utilisation d’équipements de protection individuels, particulièrement respiratoires. Le port de ceux-ci s’est généralisé mais au cours de la première vague épidémique, ces ressources ont été particulièrement employées et désirées dans les hôpitaux où la Covid-19 était prise en charge. Car ce sont bien les soignants qui ont été exposés en première ligne, lors de l’accueil et des soins des individus infectés. Nous nous sommes intéressés aux conséquences que l’épidémie pouvait avoir sur eux, sur leur santé mentale plus précisément.

    La pandémie de 2019 – 2020 a été l’occasion de mesures sanitaires exceptionnelles au niveau mondial. Environ la moitié de la population mondiale s’est trouvée dans une situation de confinement imposé. Cet élément a lui aussi un impact sur le psychisme et est venu s’ajouter aux différentes tensions subies par les soignants durant cette période. Nous avons donc chercher à évaluer l’impact des mesures d’évictions professionnelles prises pour une partie des soignants considérés comme vulnérables face à la maladie et à fort risque de faire une forme grave.

    Nous avons donc analysé les réponses de deux groupes de 29 agents avec d’un côté des agents restés en poste et de l’autre des agents confinés à domicile pour raison de santé. Le questionnaire précisait certaines données démographiques et portait sur l’anxiété, la dépression, le stress perçu, l’estime de soi ainsi que quelques émotions et était renseigné à distance. Certaines données ont été recueillies lors d’entretiens téléphoniques avant le déploiement du questionnaire.

    Nos résultats montrent une différence significative entre les deux groupes sur l’axe dépressif (p = 0.022). Les niveaux d’anxiété, de stress perçu et d’estime de soi n’ont pas retrouvé de différence significative d’un groupe à l’autre. Cependant, 21 % des sujets de la cohorte présentent des scores évocateurs de troubles anxieux avérés et 41 % de ceux-ci avaient un haut niveau de stress ressenti. Globalement les résultats des analyses montraient une corrélation de certaines variables entre-elles ou bien des scores entre-eux. Nos résultats indiquent une influence sur la santé mentale de critères comme le fait d’avoir des enfants, le fait de vivre seul ou dans une grande habitation.

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