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Cambon Dominique

Les travaux encadrés par "Cambon Dominique"

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10 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Acupuncture en gynécologie obstétrique : opinion et utilisation dans les centres de gynécologie obstétrique de Saintonge    - Pigneret Xavier  -  06 décembre 2013  - Thèse d'exercice

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    Depuis plusieurs années, l'acupuncture connait un certains succès en Occident.Elle est surtout utilisée par les centres anti-douleur et les services de Gynécologie et Obstétrique.

    L'objectif de cette enquête est de faire un état des lieux de la pratique de l'acupuncture dans les 6 centres de Gynécologie et Obstétrique de Saintonge, afin de déterminer si l'offre de soins existante dans cette discipline est suffisante ou s'il est nécessaire de la développer. Pour cela, un questionnaire a été rédigé et envoyé aux praticiens, gynécologues et sages femmes, exerçant dans ces centres. Il va permettre de recueillir d'une part l'opinion de ces praticiens sur l'acupuncture et d'autre part d'évaluer la manière dont ils l'intègrent à leur pratique.

    Les praticiens sondés ont un niveau de connaissance très disparate. Ils sont 72% à estimer l'acupuncture efficace. Les indications « nausées gravidiques », « douleurs diverses au cours de la grossesse », « maturation du col », « version foetale », « dysménorrhées » et « symptômes de ménopauses » ont été citées par au moins 60% des sondés.

    68% des sondés ont eu recours à l'acupuncture pour au moins une de leur patiente lors des 12 derniers mois. 76% d'entre eux estiment que moins de 10% de leurs patientes demandent spontanément à recourir à l'acupuncture. 3 centres sur 6 sont déjà dotés d'une consultation d'acupuncture.

    Les praticiens des centres de Saintonge ont des niveaux de connaissances et des avis très variés au sujet de l'acupuncture ce qui peut s'expliquer par l'absence de formation délivrée dans les cursus médicaux classiques. Il existe toutefois une offre en Saintonge, très hétérogène. La demande est encore faible, et disparate selon les centres.

  • Le drilling ovarien : à propos d'une étude au centre hospitalier de Saintonge    - Capéra Elie  -  19 décembre 2013  - Thèse d'exercice

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    Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) atteint une femme sur quinze dans le monde. Sa physiopathologie est encore mal définie et il peut entraîner des complications métaboliques ainsi que des troubles de la fertilité. Le drilling ovarien (ou multiperforation) est une technique chirurgicale qui vise à rétablir des ovulations et des grossesses spontanées chez ces patientes. Sa place dans la stratégie de prise en charge de l'infertilité liée au SOPK est toujours discutée. Nous cherchons à évaluer l'efficacité en termes de grossesse, les risques ainsi que les éventuels facteurs prédictifs de succès du drilling ovarien.

    Méthode Etude monocentrique rétrospective incluant 59 patientes SOPK infertiles ayant bénéficié d'un drilling ovarien au C.H de Saintonge entre 2001 et 2012. Le temps de suivi après l'intervention est de 12 mois. Une régression logistique multivariée a été utilisée pour analyser indépendamment le lien entre certains paramètres féminins et le succès de l'intervention.

    Résultats Après un an de suivi nous obtenons un taux de grossesse spontanée de 39 %, un taux de grossesse cumulative (après drilling ± stimulation de l'ovulation) de 56 %, un taux de grossesse multiple de 3 %, un taux de fausse couche spontanée de 15 % et un taux de complication opératoire de 5 %. Les seuls facteurs de bon pronostic que nous retrouvons sont : un IMC < 35 kg/m2 et un nombre de perforations supérieur à 20.

    Discussion Nous pouvons confirmer l'efficacité et les risques de cette chirurgie. L'analyse de la littérature conforte la place du citrate de clomifène comme traitement de première intention. En cas d'échec de ce dernier, une multiperforation ou l'utilisation de gonadotrophines est possible. Pour aider le praticien dans ce choix, les facteurs prédictifs de succès et les modalités exactes du drilling doivent encore être précisées.

  • De la vaccination des femmes à celle des hommes : acceptabilité de la vaccination anti-HPV chez l'homme par des médecins généralistes exerçant en Charente-Maritime    - Gontier Celine  -  10 décembre 2014  - Thèse d'exercice

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    En France, depuis 2006, la vaccination anti-papillomavirus (HPV) est un des moyens de prévention proposé aux filles de 11 à 14 ans, pour éviter les cancers du col de l'utérus et les autres maladies causées par les HPV de types 16 et 18 pour le CERVARIX®/GlaxoSmithKline Biologicals, S.A et 6, 11, 16 et 18 pour le GARDASIL®/Sanofi Pasteur MSD. Or, les hommes sont aussi vecteurs, porteurs et victimes de pathologies HPV-induites. Après avoir observé l'intérêt médical et économique, l'objectif principal de cette étude était d'étudier l'acceptabilité des médecins généralistes à proposer la vaccination anti-HPV aux hommes.

    258 médecins généralistes exerçant en Charente-Maritime ont été recrutés par questionnaire pour étudier l'information reçue, les pratiques chez les filles, l'acceptabilité, les freins et les motivations chez les garçons.

    Le taux de réponse était de 42,25%. 94,9% des médecins interrogés se sentaient concernés par cette vaccination. 10,2% avouaient ne pas être suffisamment informés. L'information était essentiellement reçue par la littérature médicale et les formations médicales continues. 90,3% des médecins étaient favorables à une vaccination chez les filles. 19,1% n'avaient aucune réserve. Seuls 38,4% avaient été le témoin d'effets secondaires. 87,3% des médecins étaient prêts à vacciner les hommes. La principale réserve émise était l'absence de recul sur cette vaccination récente. Le principal critère d'acceptabilité était la promotion de l'immunité de groupe.

    Il est acceptable pour des médecins généralistes de proposer une vaccination anti-HPV aux hommes, si elle est imposée par le calendrier vaccinal. Le pourcentage de médecins favorables à la vaccination des filles est équivalent. Sauf que la couverture vaccinale des filles est faible. Inclure les hommes pourrait ainsi augmenter la couverture vaccinale française des adolescents et ainsi espérer réduire plus rapidement l'incidence de ces pathologies HPV-induites.

  • Vaccination contre les infections à Papillomavirus et recommandations : état des lieux des pratiques en médecine générale en Charente-Maritime    - Mary Justin  -  15 décembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les infections à papillomavirus font partie des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. Les génotypes oncogènes 16 et 18 entraînent des lésions précancéreuses et sont retrouvées dans près de 70% des cancers du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus représente 1102 décès par an en France. Nous avons la chance d'avoir à notre disposition 2 vaccins dirigés contre ces virus. Cependant, la couverture vaccinale est en baisse depuis 2010. En conséquence, le HCSP (Haut Conseil de la Santé publique) a modifié ses recommandations en 2012. Notre étude a pour but de réaliser un état des lieux des pratiques vis à vis de la vaccination anti-HPV (Human papillomavirus) des médecins généralistes de Charente-Maritime et d'étudier l'impact de ses modifications.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive déclarative à partir d'un questionnaire anonyme, envoyé par courrier, auprès de 273 médecins généralistes de Charente-Maritime. Le recueil des données a lieu entre mai et juillet 2014. Les analyses statistiques comparatives ont été réalisées à l'aide du test du Chi².

    Résultats : Nous avons obtenu un taux de réponse à 34,4%. Les médecins sont 95,7% à être favorables à la vaccination anti-HPV. Cependant 42,6% la proposent systématiquement à leur patiente. Pour 32% des médecins interrogés, les effets à long terme constituent un frein à la vaccination. Les polémiques médiatiques constituent souvent un obstacle pour 34% d'entre eux. Les médecins jugent, à plus de 60%, que la modification des recommandations du HCSP du 28 septembre 2012 a eu un impact sur leur pratique. Concernant la vaccination anti-HPV ils sont 71,3% à déclarer les recommandations de l'HAS (Haute Autorité de Santé) comme source principale d'information. Les praticiens déclarent à 14,9% avoir pris leurs informations sur internet. Un lien significatif a été mis en évidence entre les médecins défavorables à la vaccination anti-HPV et la recherche d'information sur internet (<0,05).

    Conclusion : Les médecins généralistes s'impliquent dans la vaccination contre le papillomavirus et modifient leurs pratiques au fur et à mesure des recommandations. Dans notre étude, internet est un facteur qui influence négativement l'opinion des médecins vis à vis de la vaccination. Notre travail souligne également, l'importance de la diffusion des informations et des moyens mis en œuvre afin d'améliorer les pratiques.

  • Syndrome de Mayer Rokitansky Küster Hauser, mise à jour des thérapeutiques et vécu de trois patientes au CH de Saintes    - Andrieu Alban  -  05 février 2015  - Thèse d'exercice

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    Le syndrome de Mayer Rokitansky Küster Hauser est une aplasie utéro-vaginale caractérisée par une absence d'utérus et des 2/3 tiers supérieurs du vagin, avec des ovaires normaux et fonctionnels. Le mode de découverte le plus fréquent est une consultation chez le médecin généraliste ou le gynécologue pour une aménorrhée primaire autour de 15-17 ans. L'échographie et l'IRM seront les principaux examens pour confirmer le diagnostic et rechercher certaines malformations associées.

    La prise en charge, pluridisciplinaire, doit être psychologique, médicale par des techniques d'auto dilatation, ou chirurgicale selon plusieurs modes opératoires variant selon les préférences de la patiente et de l'équipe soignante en place. Il est illusoire de croire que la simple réalisation chirurgicale d'une néo-cavité vaginale résout tous les problèmes.

    L'étude de trois cas cliniques sur le CH (Centre hospitalier) de Saintes a fait ressortir certaines problématiques. La première est la nécessité d'un suivi psychologique pour aider la patiente après l'annonce brutale du diagnostic de sa malformation avec toutes les conséquences que cela engendre, l'acceptation de soi et de son « nouveau corps » afin de favoriser ses relations avec son entourage. La deuxième est caractérisée par des troubles de la sexualité qui sont organiques (douleurs, cicatrices, gênes) et morales (absence d'épanouissement sexuel, perte de confiance en soi). La troisième concerne la stérilité, avec la grossesse pour autrui actuellement au centre des débats publics, et l'espoir scientifique engendré par la greffe utérine dans les années à venir.

  • Auto-évaluation des compétences en santé sexuelle et génitalité des internes de médecine générale de Poitou-Charentes, promotions 2011 à 2015    - Augé Eva  -  13 décembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les motifs « gynécologiques » de consultation sont fréquents en médecine ambulatoire et requièrent des compétences spécifiques.

    Matériel et Méthode : Étude descriptive de l'auto-évaluation des compétences en santé sexuelle et génitalité par questionnaire anonyme aux internes de médecine générale des promotions 2011 à 2015 dans la région Poitou-Charentes.

    Résultats : 156 internes ont été inclus et s'autoévaluent comme compétents dans 6/23 compétences interrogées (27%). Cette proportion augmente en sous-groupes en « gynécologie en milieu hospitalier » (16/23), en ambulatoire (13/23) et en PMI (12/23). Leur auto-évaluation est supérieure aux groupes « stage mère enfant non réalisé », « stage couplé gynécologie et pédiatrie en hospitalier » et « stage hospitalier de pédiatrie ». La différence est significative dans 18/23 compétences. Les stages mère enfant « couplé hospitalier » et « pédiatrie hospitalier » ne s'autoévaluent pas comme compétents dans cette étude. Le milieu hospitalier et la gynécologie favorisent l'apprentissage des actes techniques comme le toucher vaginal, l'examen au spéculum et la pose de l'implant contraceptif. Aucun stage ne favorise la pose de D.I.U de manière significative. Pour les conditions d'apprentissage, le contexte de médecine générale est évoqué pour 39% des internes (53/137). 67% des internes (91/135) ont réalisé des consultations en autonomie.

    Conclusion : Il existe un manque de compétences déclaré par les internes. La pratique de la gynécologie en stage entraîne une différence significative d'acquisition des compétences. L'enquête présente les conditions d'apprentissage des internes. Des propositions sont faites pour améliorer l'acquisition de compétences en stage mère enfant via la mutualisation des moyens hospitaliers et ambulatoires. a

  • Troubles de la sexualité chez la femme après irradiation pelvienne, dans le cadre du traitement des cancers gynécologiques    - Robbe Ludovic  -  23 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les cancers de l'endomètre et du col de l'utérus sont des cancers fréquents chez les femmes, dont l'amélioration de la prise en charge permet d'augmenter la survie à long terme des patientes. Toutefois, l'irradiation pelvienne, par radiothérapie et/ou curiethérapie, réalisée chez ces patientes laisse des séquelles au niveau de la sexualité des patientes, pour lesquelles cette revue de la littérature a permis d'évaluer leur recherche et leur prise en charge en consultation de suivi.

    Méthodologie : Revue de la littérature se basant sur des articles parus entre les années 2000 et 2015, issues de divers pays, mono- et multicentriques, évaluant le retentissement de l'irradiation pelvienne, dans le cadre des cancers de l'endomètre et du col de l'utérus, sur la sexualité des patientes, de façon direct ou en altérant leur qualité de vie, avec un seuil de significativité de p<0.05.

    Résultats : Les divers études s'accordent à dire que la radiothérapie est le traitement ayant le plus de répercussions sur la sexualité des patientes, et d'autant plus s'il est inclus dans un protocole de traitement multimodal. Elle altère à différents niveaux la sexualité : soit directement par les séquelles induites au niveau vaginal, avec notamment les dyspareunies (21% à 1an et 55% à 2 ans) secondaires à un manque de lubrification et un raccourcissement vaginal, dont la prise en charge nécessitera la mise en place de traitements locaux, avec des lubrifiants et des dilatateurs vaginaux par exemple ; soit de façon indirect, en altérant le psychisme et la qualité de vie des patientes, par l'altération de leur image corporelle et la crainte de la reprise des rapports sexuels, avec des conjoints pouvant manquer de compréhension envers les patientes, lorsqu'une psychothérapie sexuelle n'est pas réalisée lors de la prise en charge de la sexualité des patientes après traitement de leur cancer par irradiation notamment. La principale prise en charge repose également sur une thérapie cognitivo-comportementale, et l'association à un traitement médicamenteux est toujours à l'étude actuellement. L'autre point important soulevé ici, est le manque d'informations données par les radiothérapeutes à leurs patientes concernant ces troubles (74% des femmes souhaitent aborder le sujet mais 64% n'y parviennent pas), et donc, le manque d'évaluation qui en découle, ainsi que les prises en charges insuffisantes à ce sujet.

    Conclusion : Il semblerait donc intéressant d'inviter d'avantage les patientes et leur conjoint à aborder ce sujet en consultation, en passant éventuellement par d'autres spécialistes, comme les gynécologues ou les médecins généralistes, connaissant probablement mieux les patientes, et leur intimité, et pouvant possiblement mieux les orienter dans la prise en charge de leurs troubles.

  • Allaitement maternel : une pratique peu soutenue : étude prospective qualitative sur 70 patientes du CH de Saintes en 2015    - Laniabart Solange  -  26 janvier 2018  - Thèse d'exercice

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    Il ne fait aucun doute que l'allaitement maternel est la meilleure alimentation pour bébé. Les bénéfices sont nombreux tant sur le plan de la santé, sur le plan socio-économique ou encore sur le plan environnemental. Les femmes prennent de plus en plus conscience de ses nombreux avantages. Ainsi le taux d'allaitement en France ne cesse d'augmenter depuis les années 1990, mais se stabilise depuis une dizaine d'années. Deux nouveau-nés sur trois sont allaités à la naissance en 2013. Si les recommandations de l'OMS préconisent un allaitement exclusif jusqu'à 6 mois et un allaitement mixte jusqu'à 2 ans, le taux d'allaitement en France à 6 mois reste l'un des plus faible en Europe.

    Nous nous sommes intéressée au soutien qu'il faudrait apporter aux mères qui ont pris la décision d'allaiter, afin qu'elles allaitent la durée voulue.

    Pour ce faire, nous avons réalisé une étude prospective qualitative, via la méthode Delphi, sur 80 patientes sur le CH de Saintes. 40 patientes ont effectivement participé à l'étude. 80% des mères auraient voulu allaiter plus longtemps. L'allongement du congé maternité est sans surprise le principal élément à modifier pour encourager ces mères. La deuxième proposition mise en avant est la démocratisation des crèches d'entreprise. Elles permettent de mieux faire le lien entre travail et vie familiale. Les mères ont aussi proposé la création d'un numéro vert national avec des interlocutrices disponibles 7j/7j qui répondraient aux interrogations des mères ou les mettraient en relation avec des consultantes en lactation à proximité de leur domicile. D'autres idées ont été suggérées comme une incitation financière et la création de spots publicitaires pour promouvoir l'allaitement. La formation des professionnels de santé est primordiale afin qu'ils délivrent les conseils adéquats face aux complications de l'allaitement notamment.

  • Une consultation hospitalière de médecine sexuelle : une solution pour améliorer la prise en charge des dysfonctions sexuelles en médecine générale ?    - Moiroux Sarah  -  15 novembre 2018  - Thèse d'exercice

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    Les dysfonctions sexuelles sont une problématique fréquente pouvant s'associer à de nombreuses comorbidités, ainsi qu'à une souffrance psychologique importante des patients et/ou du couple. Bien que la santé sexuelle soit reconnue comme partie intégrante de la santé globale de l'individu, elles restent encore trop peu diagnostiquées et prises en charge. Les médecins généralistes, reconnus pour être les interlocuteurs privilégiés, se heurtent à plusieurs obstacles pour aborder la sexualité ou pour prendre en charge d'éventuelles dysfonctions, mais également pour adresser à un correspondant sexologue.

    Le but de cette étude était d'évaluer la pertinence de la création d'une consultation hospitalière de médecine sexuelle comme solution pour améliorer la prise en charge des dysfonctions sexuelles en médecine générale.

    Il s'agissait d'une étude descriptive transversale, réalisée sur une période de trois mois, auprès de 145 médecins généralistes installés en Charente Maritime, à l'aide d'un questionnaire anonyme en ligne. 74 réponses exploitables ont été obtenues.

    Près de deux tiers des médecins généralistes interrogés estimaient qu'une consultation hospitalière de médecine sexuelle leur permettrait d'aborder la sexualité avec leurs patients à la fois plus souvent et plus sereinement. 10 % restaient indécis. Un peu plus d'un quart de l'échantillon estimait que cela n'aurait pas ou peu d'impact sur leurs pratiques professionnelles.

    L'intégration d'une consultation de médecine sexuelle dans le domaine hospitalier et publique semble donc être une piste intéressante pour améliorer le dépistage des dysfonctions sexuelles et leur prise en charge éventuelle, en collaboration avec le médecin généraliste.

  • Étude des pratiques des médecins généralistes lors de la première consultation de contraception chez les jeunes filles de moins de 15 ans    - Plaut Mathilde  -  09 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Le but de cette étude est d'élaborer un protocole pour les médecins généralistes afin d'améliorer la première consultation de contraception chez les patientes de moins de 15 ans ainsi que de mettre en évidence les éventuelles faiblesses de celle-ci et d'y pallier.

    Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive sous la forme d'un questionnaire en ligne adressé aux médecins généralistes du Saintonge, permettant de les interroger sur leur pratique durant la première consultation de contraception chez les jeunes filles de moins de 15 ans.

    Résultats : Trente-trois médecins généralistes ont répondu aux questionnaires. Seulement un quart des médecins généralistes réalisent souvent des consultations gynécologiques, les autres évoquent un manque de formation ou de demande. Les médecins généralistes hommes voient significativement moins de consultations gynécologiques que les médecins généralistes femmes. Les médecins généralistes femmes se forment significativement plus en gynécologie et un médecin formé est un médecin qui voit significativement plus de femmes pour des motifs gynécologiques. Un médecin généraliste sur deux n'aborde pas les sujets de sexualité ni de contraception avec la patiente avant la première consultation de contraception. Lors de cette consultation qui dure en moyenne 20 à 30 minutes, la moitié des médecins généralistes reçoivent la patiente seule au moins pendant un temps. La pilule oestro-progestative est la contraception la plus prescrite ou conseillée suivi du préservatif puis de la pilule micro-progestative et de l'implant contraceptif. Les IST sont significativement plus abordées par les médecins généralistes plus jeunes et les médecins généralistes femmes. Les médecins généralistes hommes consacrent significativement moins de temps à cette consultation. On ne retrouve pas de différence significative en fonction du sexe, de l'âge ou de la formation pour le reste du déroulement de la première consultation de contraception.

    Conclusion : La première consultation de contraception s'inscrit dans la mission de prévention et de dépistage du médecin généraliste. Notre étude montre qu'en pratique la réalisation de cette consultation est proche des recommandations de l'HAS et du CNGOF mais révèle quelques faiblesses. L'amélioration de la formation des médecins généralistes en sexualité et gynécologie ainsi qu'une revalorisation tarifaire de la première consultation de contraception permettraient d'augmenter le nombre de consultations de gynécologie en cabinet de médecine générale et d'y consacrer plus de temps lors d'une consultation dédiée de meilleure qualité.

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