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Puyade Mathieu

Les travaux encadrés par "Puyade Mathieu"

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  • Étude des freins à la vaccination contre le pneumocoque chez l'adulte non immunodéprimé chez les médecins généralistes de la Vienne    - Sandjivy Julien  -  11 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les infections invasives à pneumocoque chez les adultes présentant une déficience d'organe sont fréquentes. La mortalité de ces infections est élevée, jusqu'à 40%, mais une prévention vaccinale est disponible. En France, la couverture vaccinale est très faible, 8,1%. L'objectif de cette étude est de recenser les freins à la vaccination chez les médecins généralistes contre le pneumocoque chez l'adulte et d'analyser les facteurs associés à la proposition vaccinale.

    Matériel et méthode : Une étude observationnelle analytique a été réalisée auprès des médecins généralistes de la Vienne. Le recueil des données a été fait entre juin et octobre 2017 par questionnaire téléphonique auprès des médecins dont le patient a été hospitalisé en Unité d'Hospitalisation d'Aval et n'était pas vacciné.

    Résultats : 172 médecins ont été contactés, 72 ont été inclus. 25 médecins ont proposé le vaccin (35% [27-43]), il n'a pas été fait car 14 patients n'ont pas ramené le vaccin (56%), suite à une rupture de stock pour 6 patients (24%) et 5 ont refusé le vaccin (20%). 42 médecins n'ont pas pensé à proposer le vaccin (58% [49-66]), 25 médecins n'ont pas eu le temps d'aborder le sujet (35% [[27-43]), 25% des médecins n'ont pas fait le vaccin à cause d'une incertitude du statut vaccinal (24%[17-31]). 4% jugent qu'il y a un rapport bénéfice risque défavorable, 21 médecins rapportent un manque d'informations (29% [22-36]), 13 pensent que l'influence des médias et lobbyings pharmaceutiques est délétère (13% [7-19]). Quasiment tous médecins peuvent facilement expliquer l'intérêt de la vaccination (97% [94-100]), 39 pour les effets indésirables (54% [46-62]), 30 pour les contre-indications (30% [22-38]), 23 pour l'intérêt des adjuvants (23% [16-30]). L'analyse multivariée montre qu'il existe une association entre le sexe et la proposition du vaccin, les hommes proposent plus le vaccin que les femmes (OR 2,99 [1,05-8,52], p =0,04).

    Conclusion : La méconnaissance de la part des médecins généralistes, le manque de temps accordé à la vaccination lors des consultations et la traçabilité du statut vaccinal sont les freins principaux à la vaccination. Nos résultats soulignent la nécessité de médiatisation auprès des médecins généralistes et de la population cible afin d'améliorer la couverture vaccinale du vaccin contre le pneumocoque.

  • Performance diagnostique des rapports κ/λ des chaines légères libres sériques (test Freelite®) et IgGκ/IgGλ (test Hevylite®) comme marqueurs pronostiques de chronicisation du purpura thrombopénique immunologique de l'adulte    - Martellosio Jean-Philippe  -  06 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Le purpura thrombopénique immunologique (PTI) est une maladie hémorragique acquise due à la présence d'anticorps anti-plaquettes qui deviendra chronique dans 70 % des cas chez l'adulte. Il existe alors une restriction clonale des anticorps anti-plaquettes chez la majorité des patients. Il n'existe à ce jour aucun biomarqueur prédictif de l'évolution de la maladie. L'objectif est d'évaluer si les dosages Hevylite® et/ou Freelite® sont des facteurs pronostiques de chronicisation dans le PTI.

    Méthodes. Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, à visée pronostique d'un marqueur biologique, réalisée sur la base d'échantillons de sérum congelés. Pour les patients adultes dont le diagnostic de PTI aigu a été posé au CHU de Poitiers entre le 01/01/2014 et le 01/05/2017, un dosage FreeLite® et HevyLite® a été réalisé sur l'échantillon prélevé au diagnostic. Une analyse de prédiction de la chronicisation par courbe ROC a été effectuée sur quatre variables : IgG, ratio IgG κ/IgG λ, IgGκ – IgG λ, et ratio κ/λ.

    Résultats. Trente-deux patients ont été inclus et analysés. Aucun patient n'avait un ratio κ/λ anormal. Trois patients avaient un ratio IgGκ/IgGλ anormal. Les variables IgGκ, IgGκ /IgG, IgGκ – IgGλ et κ/λ ne permettaient pas de prédire l'évolution vers la chronicité d'un PTI dans notre étude.

    Conclusion. Cette étude n'a pas mis en évidence un intérêt pronostic des tests Freelite® et Hevylite® sur l'évolution vers la chronicité du PTI.

  • Hematosclero : Association sclérodermie systémique et néoplasies myéloprolifératives, une étude rétrospective    - Martins Pauline  -  23 juin 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La Sclérodermie systémique (ScS) est une maladie rare, caractérisée par une production excessive de matrice extra-cellulaire par les fibroblastes et une endothéliopathie. Les néoplasies myéloprolifératives sont caractérisées par une prolifération clonale maligne d’une ou plusieurs lignées cellulaires myéloïdes. Elles comprennent la Leucémie Myéloïde Chronique (LMC), la Polyglobulie de Vaquez (PV), la Thrombocytémie Essentielle (TE) et la Myélofibrose Primitive (MFP). Dans la revue de la littérature seuls 20 cas NMP en association avec la ScS sont rapportées à ce jour avec peu d’information. L’activation de la voie JAK/STAT et notamment de JAK2, déjà décrite dans les deux pathologies, sous-entend un lien physiopathologique.

    Méthodes : Une étude de cohorte rétrospective multicentrique nationale a été menée. L’inclusion s’est terminée le 30 Avril 2020.

    Résultats : Sept patients ont été inclus, 5 femmes et 2 hommes avec un âge médian de 79 ans (66-91). Tous les types de NMP étaient possibles en association avec la ScS ; avec 2 TE, 3 PV, 1 LMC et une leucémie myélo-monocytaire de forme proliférative. Le délai diagnostique entre les deux pathologies pouvait être long jusqu’à 16 ans (0-16). Dans 2 cas, les deux pathologies étaient survenues la même année. La ScS était de forme cutanée limitée pour 6 patients et « sine scleroderma » pour 1 patient avec des atteintes d’organes peu graves et les ScS relativement stables. Un seul patient a reçu un traitement pour sa sclérodermie. En revanche les NMP étaient difficiles à contrôler avec de nombreuses lignes de traitements. Cinq patients présentaient une mutation JAK2, un patient une mutation BCR-ABL1 et un patient aucune mutation. La NFS était anormale au diagnostic pour toutes les NMP avec des anomalies en rapport avec le type de NMP. Cinq patients sur 7 avaient une NFS anormale au diagnostic de la ScS dont un patient chez qui la ScS a été diagnostiquée en premier. Ce patient avait une hémoglobine à 15,8g/dL et une hématocrite à 46% et ce, plusieurs années avant le diagnostic de PV.

    Conclusion : Cette étude montre que tous les NMP sont possibles en association avec la ScS avec une implication probable de la voie de signalisation JAK/STAT. Ainsi la recherche systématique d’un syndrome de Raynaud devant tout NMP, et l’interprétation attentive de la NFS chez les patients sclérodermiques semblent justifiées.

  • Usage de la photochimiothérapie extracorporelle dans les maladies auto-immunes : Revue systématique de la littérature    - Liberatore Johanne  -  25 juin 2021  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La Photochimiothérapie extra-corporelle (PCE) est une technique de thérapie cellulaire indiquée dans le traitement des lymphomes T cutanés, de la maladie greffon-vs-hôte (GVH), et du rejet de greffe d'organe solide. Elle n'est pas validée dans le traitement des maladies auto-immunes mais a fait l'objet d'études préliminaires. Son indication dans la sclérodermie, la sclérose en plaques, ou dans certaines pathologies dermatologiques est à l'étude.

    Objectif : Réaliser une revue de la littérature de l'utilisation de la PCE dans les maladies auto-immunes afin de questionner sa place dans la stratégie thérapeutique.

    Méthode : Nous avons identifié les publications répondant aux termes « Autoimmune Disease » AND « Photopheresis » et « Systemic Sclerosis » AND « Photopheresis » dans la base de données PubMed.

    Résultats : La PCE montre des résultats intéressants dans les atteintes cutanées de la sclérodermie systémique en association aux traitements conventionnels, et serait bénéfique dans le traitement de la sclérose en plaques réfractaire aux traitements immunosuppresseurs actuels. Enfin, des observations ont été rapportées concernant l'efficacité de la PCE dans le LES, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn, et certaines pathologies dermatologiques.

    Conclusion : La PCE montre des résultats prometteurs dans la stratégie de prise en charge des maladies auto-immunes telles que la sclérodermie, la sclérose en plaques, et certaines pathologies dermatologiques. Son utilisation est bien tolérée et ne semble pas exposer le patient aux effets indésirables classiques des thérapies immunosuppressives actuelles, et notamment au risque infectieux. Des essais cliniques complémentaires sont nécessaires pour valider son efficacité et sa tolérance.

  • Effets indésirables immuno-hématologiques des immunothérapies (anti PD1 – anti PDL1 – anti CTLA4) adaptée à la pratique de la médecine générale    - Nguyen Hoan-my  -  25 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Description des effets indésirables immuno hématologiques (EIIH) des inhibiteurs de checkpoint immunitaires (ICI) Méthode : Dans cette étude observationnelle rétrospective, nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans avec des EIIH grade 2 ou plus selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE), induits un traitement par ICI et répertoriés dans la banque nationale de pharmacovigilance (BNPV). Nous nous sommes concentrés sur les Anémie hémolytiques auto immunes (AHAI), Purpura Thrombocytopénique (PTI), Neutropénie auto immune (NAI) et Erythroblastopénie auto immune (EAI) après exclusion des potentiels facteurs confondants. Résultats : Depuis la création de la base de données jusqu'au 31 Août 2020, 52 patients ont été inclus et 60 EIIH ont été analysés sur les 333 patients extraits de la base. Cette différence d'effectif est due au fait que certains patients ont présentés plusieurs EIIH. Les PTI et AHAI représentent respectivement 27 (45%) et 19 (32%) sur les 60 EIIH étudiés. Neuf NAI (15%) et 5 PRCA (8%) ont également été répertoriés. La durée médiane de survenue de l'EIIH était de 2 mois toutes cytopénies confondues. Les grades de sévérité 3 et 4 sont les plus fréquents (82%). Après traitement, une rémission complète ou partielle est observée dans 46 EIIH (83%). Parmi les 12 patients à nouveau traités par ICI, quatre ont rechutés. Quatre décès étaient liés à l'EIIH (6,6%). Nous n'avons pas noté de différence significative entre les caractéristiques des AHAI et PTI. Conclusion : les EIIH sont rares, mais les médecins y seront de plus en plus confrontés du fait du nombre croissant d'indication thérapeutique des ICI. De nouvelles études prospectives permettraient de déterminer les facteurs de risques et la pertinence d'une surveillance de la Numération Formule Sanguine (NFS). Comme la toxicité des ICI est très différente de celle de la chimiothérapie, un avis spécialisé dans les cytopénies auto-immunes est recommandé en cas d'anomalie de la NFS évocatrice d'EIIH.

  • Étiologies associées aux hypergammaglobulinémies polyclonales : caractéristiques biologiques et cliniques, une étude prospective de cohorte    - Fredon Guillaume  -  29 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : L'hypergammaglobulinémie polyclonale (HP) est liée à la surexpression d'immunoglobulines. Il existe peu de données cliniques ou biologiques dans la littérature. Les principaux groupes étiologiques déjà décrits sont les hépatopathies, les maladies auto-immunes, les maladies infectieuses, les néoplasies comprenant les hémopathies.

    OBJECTIF : Décrire les caractéristiques biologiques et cliniques des HP selon les étiologies associées.

    DESIGN : Une étude prospective monocentrique a été conduite entre le 1er février et 31 mai 2023 dans un centre hospitalier universitaire.

    METHODES : Tous les patients étaient âgés de plus de 18 ans et présentaient une HP supérieure à 15 g/L. Les gammapathies monoclonales, les administrations précédentes d'immunoglobulines (Ig) polyvalentes et les patients avec des données biologiques ou cliniques manquantes ont été exclus.

    RESULTATS : A partir des 1 105 patients screenés, 292 ont été analysés. La majorité était des hommes (54.6 %) avec un âge médian de 58 ans. Parmi 202 patients, 259 diagnostics ont été associés aux HP dont 103 en lien avec des hépatopathies et 56, en lien avec des maladies auto-immunes. Quatre-vingt-trois patients n'avaient pas de diagnostic associé.

    Le dosage moyen des gammaglobulines étaient de 19.23 g/L. Quatre-vingt-seize virgule neuf pourcent des patients présentaient une augmentation des IgG et 93.8 % d'entre eux, une élévation des chaines légères κ.

    CONCLUSION : Les hépatopathies et les maladies auto-immunes forment les premiers groupes de pathologies associées aux HP. L'isotype Ig dans les HP est principalement une IgG κ.

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